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La nouvelle Route de la Soie, vaste entreprise de mondialisation de la Chine depuis 2013, étend ses ramifications aux quatre coins du monde. Après l’Eurasie, l’Afrique et l’Arctique, Pékin a inclus l’Amérique latine dans son projet tentaculaire. Vingt pays d’Amérique latine et des Caraïbes ont rejoint l’ Vizcarra et le Pérou ont rejoint la nouvelle Route de la Soie y a deux mille ans, les Routes de la Soie reliaient la Chine à l’Europe, en passant par la Mongolie, la Perse, l’Arabie, la Syrie, la Turquie puis l’Afrique. Du nom de leur marchandise la plus précieuse, elles virent circuler marchands, diplomates, techniciens, soldats ou religieux. Tous participèrent à la diffusion des objets, des techniques et des savoirs. La nouvelle Route de la Soie, projet phare du gouvernement de Xi Jinping formulé en 2013, est bien plus un immense réseau, le nouvel itinéraire a un spectre d’action beaucoup plus large. La “Belt and Road Initiative” BRI a pour objectif de connecter économiquement la Chine à l’Europe, le Moyen-Orient, l’Afrique et l’Amérique Latine, afin de générer, à travers une forte interaction entre les pays, une immense zone d’influence chinoise. Autrement dit, la Chine cherche à accélérer l’arrivée de ses produits sur des marchés éloignés. Six ans après son lancement, 129 pays – dont l’Italie – ont donné leur accord pour participer au latine avait d’abord été exclue de la carte officielle de l’initiative. Son inclusion représente un tournant diplomatique du gouvernement chinois en 2015. Xi Jinping avait alors évoqué la possibilité que l’Amérique latine fasse partie de l’extension naturelle » de la Route de la Soie pour relier l’Océanie. 20 pays d’Amérique Latine et des Caraïbes ont aujourd’hui rejoint officiellement le projet ou signé un mémorandum d’ Chine, un partenaire économique essentielRécemment, le Pérou a ainsi rejoint le Panama, l’Uruguay, l’Équateur, le Venezuela, le Chili, la Bolivie ou encore Cuba. A travers son initiative, la Chine tend à prioriser ses investissements dans les infrastructures routières, ferroviaires, portuaires et de communication. Le projet chinois consiste notamment à construire une ligne ferroviaire reliant les océans Atlantique et Pacifique par le Brésil et le Pérou. Cette route réduirait considérablement le temps des échanges commerciaux. A l’heure actuelle, les produits sud-américains doivent en effet transiter par le canal de Panama, puis naviguer un mois pour atteindre la souhaite, par ses investissements, améliorer l’interconnectivité des infrastructures latino-américaines. La Chine a également participé à la reconstruction de l’aéroport Eloy Alfaro Équateur, durement touché par un séisme en 2016. Au Panama, une nouvelle ligne de train sera créée pour relier la capitale du pays à David, une ville Chine est le second partenaire commercial de l’Amérique latine. En 2018, la valeur totale des importations et exportations ont atteint 307,4 milliards d’euros. L’Empire du milieu est aussi devenu le premier partenaire commercial du Pérou et du Chili. Les échanges commerciaux entre Pékin et Lima ont atteint un montant record de 23 milliards d’euros en des grands pays d’Amérique latine ?Les quatre grands pays d’Amérique latine – le Brésil, l’Argentine, le Mexique et la Colombie – n’ont pas rejoint l’initiative. Il convient cependant de noter que même sans la Route de la Soie, la Chine est un acteur économique majeur en Amérique latine. Les échanges commerciaux entre les deux zones ont été multipliés par 22 au cours de la dernière décennie et les banques de développement chinoises ont prêté 150 milliards de dollars aux pays Aires entretient d’excellentes relations avec Pékin. De même, malgré les critiques de son président envers la Chine, le vice-président brésilien Hamilton Mourao a insisté sur le fait que la Chine était un partenaire stratégique essentiel pour le Brésil. Pékin est d’ailleurs son premier partenaire commercial et la principale source d’investissement direct à l’étranger. Les investissements brésiliens sont importants en Chine. Enfin, la relation croissante entre Pékin et des pays africains stratégiques pour le gouvernement et le monde des affaires brésilien – tels que l’Angola ou le Mozambique – participe au rapprochement entre les deux Mexique également est un pôle d’attraction pour les activités chinoises. La Chine envisage notamment d’investir dans le l’aménagement d’un corridor ferroviaire traversant l’isthme de Tehuantepec, une mince bande de terre entre l’Atlantique et le Pacifique. La construction d’un tel projet équivaudrait à un mini-canal de Panama, créant un nouveau raccourci entre les deux initiative largement critiquéeLorsque la Chine a invité l’Amérique latine et les Caraïbes à rejoindre la nouvelle Route de la Soie, elle a assuré qu’il s’agissait d’une nouvelle plate-forme pour une coopération mutuellement bénéfique ». Plusieurs pays, notamment occidentaux, critiquent pourtant l’initiative. Ils dénoncent tout d’abord l’influence géopolitique et stratégique grandissante de la Chine dans la région. Les préoccupations sociales et environnementales sont également nombreuses. Plusieurs ONG ont ainsi mis en cause divers projets chinois en Amérique latine pour violation des droits de l’homme et non-respect des normes de la relation entre Pékin et les pays latino-américains, et les déséquilibres économiques que cela crée, sont enfin pointés du doigt. La Chine est accusée de favoriser l’endettement des pays qui bénéficient de son projet. Comme le mentionne le journaliste Eduardo Daniel Oviedo, la nouvelle Route de la Soie ne dit rien sur les perdants de la relation, le schéma centre-périphérie, les asymétries, la concentration commerciale dans quelques produits, et la dépendance financière qui caractérise la relation entre la Chine et certains pays de la région ».Un projet géopolitiqueEn réponse aux critiques, Xi Jinping a voulu, lors du forum de Beijing, atténuer les inquiétudes. Il a promis en ce sens de garantir la transparence et la viabilité financière de tous les projets. En Amérique latine, la Chine n’est pas pressée et ne cherche pas à rallier à tout prix les quatre “grands”. Suivant la stratégie du jeu du “go”, elle tisse peu à peu sa toile dans la zone. Pékin a désormais des accords avec tous les pays Pacifique d’Amérique du Sud, à l’exception de la l’idéologie chinoise, l’objectif de la nouvelle Route de la Soie est de raccourcir la distance entre l’Empire du milieu et la zone latino-américaine. La confrontation géopolitique avec les États-Unis pour le leadership mondial sous-tend cependant l’initiative. Le champ d’action et la pénétration de la nouvelle Route de la Soie sont tels qu’il est impossible d’éviter le tour de force géopolitique. La Chine a en effet profité du retrait des États-Unis de la région pour tirer parti des espaces géoéconomiques disponibles. Elle a rallié à sa cause deux proches alliés de Washington, le Chili et le Pérou. Pékin met ainsi Washington au défi dans son “arrière-cour”.
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Textile préféré des rois et des coquettes, la soie est depuis plus de trois millénaires au cœur de toutes les attentions, au point d'avoir donné son nom à une route transcontinentale. Baptisé en 1877 route de la soie » par le géographe allemand Ferdinand von Richthofen, ce ruban a longtemps été le lien unique entre la Méditerranée et la Chine, l'Orient et l'Occident. On peut y voir la première mondialisation » des échanges. Marchandises mais aussi croyances, connaissances et idées ont emprunté ses 8 000 km sur les pas des caravanes, des envahisseurs ou des pèlerins. La route de la soie » reprend vie en ce XXIe siècle sous la forme d'un réseau dense de voies ferrées et de routes reliant les deux extrémités de l'Eurasie... Les routes de la soie cliquez pour agrandir la carteDe la capitale chinoise aux ports italiens, en passant par les ports ou échelles » du Levant, les caravanes chargées de précieuses soieries ont tracé tout au long du Moyen Âge un ensemble de circuits commerciaux majeurs la route de la soie ». Ces 8 000 kilomètres à travers steppes et oasis ont été relayés plus tard par des routes maritimes... Au bout du fil Un jour une impératrice chinoise, paisiblement installée sous un mûrier pour boire son thé, vit tomber dans sa tasse... un cocon ! Cherchant à le repêcher, elle déroula un fil tellement long qu'elle dut l'enrouler sur une bobine. Son époux, le mythique Empereur jaune, décida alors de garder en Chine le secret de cette nouvelle matière. Ainsi serait né un monopole qui fit de la Chine le principal producteur de soie depuis les débuts de la sériciculture, au IIIe millénaire av. Le nom que nous donnons à l'Empire du Milieu pourrait d'ailleurs venir de sseu, qui désigne en chinois la soie. Les Hellènes, toujours plus loin vers l'est Quand il parvint aux frontières du Penjab Inde, Alexandre le Grand ne devait pas imaginer que d'autres civilisations l'attendaient de l'autre côté des hautes montagnes. Mais en mettant pied en Asie centrale, il permettait une avancée considérable dans le rapprochement entre Occident et Orient. Fondée au IVe s. dans la vallée de Fergana Tadjikistan, la ville d'Alexandrie Eskhaté en grec Alexandrie l'ultime », actuellement Khodjent devint ainsi un point de rencontre important entre les deux pôles de l'humanité. Le conquérant s'empressa d'encourager les caravanes et la diffusion des marchandises, notamment par l'intermédiaire des Scythes installés de l'Ukraine à la Mongolie. Plus au sud, il sut tirer parti de la Voie royale mise en place un siècle plus tôt par Darius Ier entre Sardes Turquie et Suse Iran. Sa mort, en 323 av. mit fin à cet élan, mais temporairement... Et Zhang Qian partit vers l'ouest... C'est l'Orient des Han qui reprit l'initiative. Au IIe s. av. alors que commençait à se développer la civilisation romaine, l'empereur chinois Wudi on écrit aussi Wou Ti décida d'envoyer une expédition à la rencontre des tribus d'Asie pour consolider les alliances, se procurer les fameux chevaux célestes » du Ferghana et, par la même occasion, ouvrir de nouveaux débouchés commerciaux. À la tête d'une centaine de cavaliers, Zhang Qian partit en 138 av. pour une odyssée qui l'emmena jusque chez les Yuezhi, en Asie centrale, après une pause d'une dizaine d'années chez les Xiongnu pour cause de captivité. L'aventure extraordinaire du Grand voyageur » est le premier témoignage que l'on possède sur la quête d'une nouvelle route reliant l'empire chinois aux trente-six royaumes des Régions occidentales » Asie centrale, dont la description a fasciné le souverain. Pourquoi, d'ailleurs, ne pas aller encore plus loin ? Incontournables Sogdiens ! Petit à petit, des missions diplomatiques puis commerciales s'organisent entre la Chine et les pays d'Asie centrale, tandis qu'à l'autre bout de la route, au Proche-Orient, des villes comme Palmyre profitent d'échanges de plus en plus actifs. Après l'affaiblissement des Parthes au IIIe siècle de notre ère, c'est au tour des habitants de la Sogdiane, la région de Samarcande, de s'assurer la maîtrise des itinéraires caravaniers .... Publié ou mis à jour le 2019-09-16 164648
FabriceDELBARRE est titulaire d’un D.E.A. en histoire de l’art délivré par l’Université Paris-IV Sorbonne et diplômé de l’Ecole du Louvre. Conférencier National, il accompagne depuis plusieurs années des voyages en Europe, dans le Caucase, au Proche et Moyen-Orient ainsi qu’en Afrique de l’Est, en Asie Centrale et en Asie du
Le Monde Afrique Pékin doit accueillir en mai son premier Forum international consacré au nouvel itinéraire. Un changement d’envergure décrypté par notre chroniqueur. Publié le 24 avril 2017 à 18h00 - Mis à jour le 24 avril 2017 à 18h00 Temps de Lecture 5 min. La Route de la soie version XXIe siècle n’a plus grand-chose à voir avec les caravanes de commerçants chargées d’épices, de pierres précieuses et d’étoffes rares qui traversaient les plaines d’Asie centrale en direction de la Rome antique. Aujourd’hui, c’est en conteneurs que voyagent les tee-shirts chinois. Problème, ils voyagent de moins en moins, coûtent de plus en plus cher à fabriquer et l’empire du Milieu voit ses taux de croissance s’effondrer. Lire aussi Une nouvelle banque chinoise pour financer les infrastructures de l’Afrique Les dirigeants chinois ont bien assimilé l’interdépendance entre leur économie et celle du reste du monde. Ainsi, quand l’économie mondiale est grippée, la Chine en fait inexorablement les frais. Pékin joue donc son va-tout sur la scène internationale en multipliant les investissements dans les infrastructures », explique Barthélémy Courmont, directeur de recherche à l’Institut de relations internationales et stratégiques IRIS et auteur d’une note intitulée Quand la Chine investit dans les infrastructures ». Un accélérateur de la Chinafrique En économisant sur les coûts de transport et de logistique, la Chine espère relancer ses exportations. C’est l’objectif de cette fameuse une ceinture, une route », plus communément appelée nouvelle Route de la soie », qui verra se rassembler une trentaine de chefs d’Etat, dont les présidents du Kenya et de l’Ethiopie, à l’occasion de ce premier forum organisé à Pékin les 14 et 15 mai. Les Nations unies, le FMI et la Banque mondiale seront également représentés. Après avoir boudé les initiatives parallèles de la Chine en matière de développement et de finance internationale, les grands argentiers de la planète sont aujourd’hui à la remorque de ce projet. Il ne se passe plus à Pékin une réunion internationale ou une visite d’Etat sans que la Route de la soie ne soit à l’agenda. Pour l’Afrique, ce projet est particulièrement important et certains estiment même que cette route est avant tout un accélérateur de la Chinafrique. Lire aussi L’Afrique pourrait devenir l’usine de la Chine » L’Afrique de l’Est tire notamment son épingle du jeu et trois pays sont aux avant-postes le Kenya, l’Ethiopie et Djibouti. Sur place, les ports, les voies ferrées et les routes sont financés largement par la Chine 4 milliards de dollars 3,7 milliards d’euros pour relier l’Ethiopie à Djibouti, 13 milliards pour irriguer le Kenya d’un maillage de voies ferrées… Plus de la moitié des investissements prévus par la Chine dans le cadre de cette nouvelle Route de la soie iront à l’Afrique. Ce sont surtout les installations portuaires qui sont concernées. L’encerclement du continent par une dizaine de ports financés par la Chine correspond ainsi à cette ceinture » évoquée par Pékin. 90 % des importations et des exportations africaines passent par la mer. Durban en Afrique du Sud et Port-Saïd en Egypte étant les deux plus importants ports de conteneurs du continent africain, il était indispensable de proposer d’autres portes d’entrée dans la corne de l’Afrique et en Afrique de l’Ouest et du Nord. Un usage commercial et militaire Pour Pékin, il ne s’agit pas d’un programme d’aide mais bien d’un projet commercial visant à relancer et à fluidifier le commerce international. Une sorte de plan Marshall qui permettrait de servir la demande chinoise en matières premières africaines et la demande africaine en marchandises made in China ». Côté commercial, ce contrôle des mers porte déjà ses fruits. Les cinq plus importants transporteurs maritimes chinois transportent 18 % des conteneurs qui sillonnent la planète. Concernant les terminaux maritimes, les deux tiers des cinquante plus gros ports de la planète sont financés par des capitaux chinois à hauteur d’au moins 20 %, selon le cabinet FT Research. Les ports à capitaux chinois voient défiler les deux tiers des conteneurs qui circulent sur les mers de la planète. Lire aussi Quand la Chine rend l’Afrique plus verte Mais derrière ce programme se cachent également des ambitions stratégiques. La Chine entend ainsi se développer comme une nouvelle puissance maritime à même de faire face aux Etats-Unis. La pax americana laisserait place à la pax sinica. Plusieurs de ses nouvelles installations portuaires auront en effet un double usage commercial et militaire. C’est le cas notamment de Djibouti qui accueillera la plus importante base militaire chinoise à l’étranger, de Sao Tomé-et-Principe, des Seychelles et de Walvis Bay en Namibie. Ces installations, dont la construction doit s’achever d’ici à la fin de l’année, accueillent déjà des militaires chinois et des bateaux de guerre sous couvert de la lutte contre la piraterie ou de la sécurisation des installations portuaires. Protéger ses intérêts à l’étranger Depuis 2015, cette stratégie a été définie dans un nouveau livre blanc. Un document qui explique que la marine chinoise n’a plus seulement pour objectif de défendre les frontières terrestres de l’empire du Milieu, mais également de protéger ses intérêts à l’étranger et les voies de communication maritimes. Ceci explique comment nous sommes passés d’un chèque de 9 milliards de dollars 8,3 milliards d’euros en 2012 pour construire un nouveau port à Djibouti à l’ouverture d’une base militaire cinq ans plus tard – sous couvert d’un centre logistique – devenue le centre opérationnel militaire de la Chine en Afrique avec près de 10 000 militaires déployés à terme ! Lire aussi Les petits arrangements diplomatiques de la Chinafrique La Route de la soie version XXIe siècle n’est plus seulement commerciale, ce qui inquiète évidemment les Américains, l’un des seuls pays à ne pas participer à ce projet. Le nouveau secrétaire américain à la défense, Jim Mattis, a d’ailleurs effectué une visite, dimanche 23 avril, de la base militaire américaine à Djibouti, la seule permanente des Etats-Unis en Afrique. C’était la première visite en Afrique d’un membre de la nouvelle administration Trump. Le général Waldhauser, lui, qui dirige le Commandement des Etats-Unis pour l’Afrique Africom, avait indiqué en mars au Congrès américain qu’il avait fait part au président djiboutien Guelleh de ses inquiétudes. J’ai exprimé mes préoccupations sur ce qui est important pour nous que les Chinois fassent ou pas », avait-il déclaré devant la commission des forces armées du Sénat américain. Lire aussi Washington compte sur la France pour continuer ses opérations au Sahel Cité par le Financial Times, un officiel chinois souligne de son côté qu’en cas de nouvelle crise militaire en Afrique ou au Moyen-Orient – il fait référence à l’évacuation de 36 000 ressortissants chinois de Libye en 2011, nous pourrions évacuer directement nos ressortissants en utilisant nos propres navires depuis le continent africain vers notre port… du Pirée » Grèce… Une route qui n’a plus rien de pacifique. Sébastien Le Belzic est installé en Chine depuis 2007. Il dirige le site Chinafrica. info, un magazine sur la Chinafrique » et les économies émergentes. Sébastien Le Belzicchroniqueur Le Monde Afrique, Pékin
Desrisques de conflits aux perspectives économiques en passant par l’analyse des modes de vie, Bouchra Rahmouni et Younes Slaoui donnent les principales clés pour analyser la situation du bassin méditerranéen. Ils montrent comment, marquée par l’hétérogénéité démographique, culturelle et économique, et un fossé croissant entre les rives, la Méditerranée
LA CHINAFRIQUE » Depuis sa découverte par des puissances européennes l’Afrique fait l’objet de nombreuses convoitises. Du commerce triangulaire entre l’Europe, l’Afrique et les Amériques aux différents coups d’Etat orchestrés sinon soutenus par divers pays, l’Histoire de ce continent est malheureusement faite d’exploitation. Celle-ci s’exprime notamment par les différentes colonies dont disposait la France, l’Italie, l’Allemagne ou encore la Belgique avec le Congo. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale et les différents mouvements d’indépendance des pays africains, le continent compte aujourd’hui 54 pays. Ces acteurs représentent une grande réserve d’alliés dans la communauté internationale, ainsi que des partenaires commerciaux stratégiques. Longtemps l’apanage de la France avec la Françafrique », le continent berceau du monde change d’allié » en se détournant de l’Occident pour regarder vers l’Asie et la Chine. Comme évoqué dans notre précédent article, ce rapprochement n’est pas récent puisqu’il puise son origine de la conférence de Bandung en 1955. Une conférence sur laquelle nous reviendrons afin de comprendre l’intérêt chinois pour l’Afrique, le basculement de la Françafrique à la Chinafrique, et l’aide détournée » de la Chine au continent africain. DE LA FRANCAFRIQUE A LA CHINAFRIQUE CHANGEMENT DE PARTENAIRE Un des principaux objectifs de la République Populaire de Chine lors de sa proclamation en 1949 fut la reconnaissance internationale. Le gouvernement chinois ayant fui sur l’île de Taïwan, la bataille entre ces deux entités pour obtenir la place la plus légitime à l’ONU était importante. Pour faire pencher la balance de son côté, le gouvernement de Mao décida de participer à la conférence de Bandung organisée en 1955. Réunissant Nehru Inde, Nasser Égypte ou encore Soekarno Indonésie pour ne citer qu’eux, cette conférence fut la première à affirmer les droits des pays décolonisés du tiers-monde, notamment le droit et la volonté de ne pas s’aligner sur la politique des blocs américain et russe ; d’où naitra l’appellation du mouvement des non-alignés ». Le ralliement de la République Populaire de Chine à ce parti lui vaudra les faveurs de nombreux pays africains. De cette façon, Taïwan fut poussée petit à petit à la porte de l’Afrique. Aujourd’hui, la Chine est soutenue par la plupart des pays africains à l’ONU, seule une poignée privilégiant la Chine insulaire à la Chine continentale. Les objectifs de la Chine ne semblent pas seulement commerciaux mais également d’ordre diplomatique. Cette volonté pousse le gouvernement de Xi Jinping à continuer de porter assistance à l’Afrique en lieu et place de ses anciens partenaires européens, au premier rang desquels figure la France. Si les desseins peuvent varier, le fond n’en reste pas moins le même. L’Occident estime avoir un devoir d’accompagner l’Afrique sur la route de la démocratie et du libéralisme économique, là où la Chine s’appuie sur une coopération Sud-Sud » de nations historiquement dominées par le Nord. Mais ces nobles ambitions sont nourries par une volonté commune de pillage » économique accès aux ressources naturelles et/ou marché africain et une même logique géopolitique et diplomatique conserver ou renforcer son influence dans la région. Cette appétence de l’Occident et de la Chine pour l’Afrique s’est néanmoins manifestée différemment. Alors que l’Europe conditionne son aide à la mise en place d’une démocratie, d’une bonne gouvernance économique et une coopération dans la lutte contre le terrorisme, l’Empire du milieu n’a cure de ces préoccupations. Au nom de la coopération Sud-Sud », la Chine prône une non-ingérence dans les affaires intérieures africaines et pose aucune condition concernant le régime politique ou l’économie du pays. Les pays africains accueillent donc l’aide chinoise avec ferveur. Mais la vertu n’est pas la chasse gardée de l’Occident. Certaines aides ou programmes ne garantissent ou ne mettent en avant en rien les valeurs prônées par l’Europe. Le meilleur exemple de ce changement de partenaire est le train d’Addis Abeba en Éthiopie. La Chine a prêté plus de 4 milliards de dollars pour financer la construction d’une ligne entre la capitale éthiopienne et Djibouti, ligne construite 100 ans plus tôt par la Compagnie du chemin de fer franco-éthiopien. Le projet de nouvelles routes de la soie est vu comme une énorme opportunité pour les pays du plus vieux continent du monde. L’amitié entre ces derniers et Pékin est régulièrement rappelée lors de conférences ou sommets sino-africains. Depuis 2000, le forum sur la coopération sino-africaine se réunit tous les 3 ans pour exposer de nouveaux projets. Des partenariats de défense sont également organisés. Ce marché entre l’Afrique et la Chine est présenté comme gagnant gagnant » par Xi Jinping, mais l’est-il vraiment ? UNE COOPÉRATION NORD-SUD Depuis la fin des années 1990 les objectifs de la Chine en Afrique ont évolué d’abord d’ordre économique avec un accès aux matières premières et produits agricoles, puis par l’achat d’entreprises d’extraction et d’importation pour faire venir ses produits sur le continent, et enfin par l’exploitation du besoin en infrastructures. Mais la diplomatie n’en a pas pour autant perdu de son importance, la Chine se présentant comme une alternative à l’Occident et entraînant avec elle d’autres pays comme l’Inde, le Brésil et la Turquie. Selon le programme de recherche China Africa Research Initiative, la Chine à travers son gouvernement, ses banques et entreprises aurait accordé 125 milliards de dollars de prêt au continent en moins de 10 ans. Mais ces aides ne sont pas distribuées n’importe où. Si les premiers bénéficiaires sont parmi les plus forts économiquement en Afrique, Afrique du Sud, Égypte ou encore Nigeria, d’autres comme Madagascar ou le Sri Lanka sont pris au piège. En 2016 un accord-cadre est signé entre Madagascar et un consortium chinois afin de conférer à l’Ile une véritable économie bleue. Mais très vite les pêcheurs de cette dernière sont submergés de bateaux chinois venu pêcher dans leurs eaux. Cet accaparement des ressources naturelles fait partie d’une stratégie chinoise appelée loan-to-own » prêter pour posséder. Les pays occidentaux ont pu se montrer frileux à l’idée de prêter aux pays africains. Dans le but de s’éviter d’éventuelles difficultés de paiement de la part du pays débiteur, la Chine se paie en ressources naturelles. Et si cela ne peut être fait, elle peut prendre le contrôle de la souveraineté de l’infrastructure qu’elle a construite, comme à Gwadar. Mais cette aide chinoise est également différente de l’aide occidentale. Lorsqu’un pays européen investit en Afrique, ce sont les travailleurs sur place qui effectuent les travaux. Lorsqu’un entrepreneur chinois souhaite bâtir, ce sont les entreprises chinoises et leurs travailleurs qui viennent sur place au détriment de la main d’œuvre locale. De plus, les subventions pour les constructions de bâtiments d’utilité publique comme les routes, ou de prestige comme un palais présidentiel, sont conditionnées à la concession d’exploitations minières ou pétrolières. Les relations entre Zhongnanhai le siège du gouvernement de la République Populaire de Chine et l’Afrique ressemblent aux relations entre le Nord et le Sud des investissements en échange d’un accès aux matières premières sécurisé. L’Afrique ne tient qu’un rôle de fournisseur et d’immense réservoir pour déverser les produits chinois et fournir du travail à ces entreprises. La Chine est en train de mettre la main sur un immense continent regorgeant de ressources, et ce, au détriment des normes sociales, politiques et environnementales. La diplomatie chinoise n’a jamais été aussi forte, ce qui constitue un nouveau défi pour l’Europe. Même si son importance ne doit pas être exagérée en 2011 l’UE était le premier partenaire de l’Afrique avec 20 % de ces échanges, contre 7 % pour la Chine celle-ci ne fait qu’augmenter. De plus, l’implantation de la première base chinoise militaire à l’étranger ne fait qu’écho à l’intensification de la présence chinoise en Afrique. Alors qu’elle avait toujours juré de ne pas le faire pour ne pas ressembler à l’Occident, la Chine a ouvert une base à Djibouti, non loin de celle des Américains, Français ou Italiens. Ces relations tendent à renforcer l’influence chinoise via son soft power, et c’est peut-être là que réside le point essentiel. CONCLUSION A travers ce projet pharaonique des nouvelles routes de la soie, la Chine entend diffuser son modèle partout où ses routes passent. Afin de se relever du siècle de la Honte, la culture chinoise est mise en avant. Xi Jinping reprend un glorieux passé pour mieux assurer l’avenir. Ce projet s’étend sur les mers et les terres, et chaque partenaire sera obligatoirement influencé par Pékin. Que cela soit l’ouverture d’institut Confucius à travers les pays présents sur ces routes afin d’implanter ou de renforcer la vision du monde chinoise, ou bien via des films comme Wolf Warrior 2 qui promeut une amitié sino-africaine ; la Chine cherche à étendre son soft power et à s’imposer comme le modèle dominant. Mais l’Occident n’a certainement pas dit son dernier mot. Que cela soit en Afrique ou en Chine, les élites continuent de reproduire le mode de vie européen en matière de mode ou de goûts. Le soft power chinois ne cesse de s’accroître, mais l’influence culturelle occidentale à encore de beaux jours devant elle. Sources
Ily a une esthétique de la vie appelée Chengdu, « Route de la Soie du Sud · Capital Panda » invité Fleur invité . 2019-08-08 19:16:30 . État de la cité historique et culturelle de Chengdu, est le point de départ de la « Route de la Soie du Sud », la même que celle d'une ville historique et culturelle nationale de la « ville des fleurs » Guangzhou est le principal port « Route
Publié le 6 févr. 2018 à 1115Le plan est titanesque, avec un budget oscillant autour de milliards de dollars, des projets qui courent sur quasiment tous les continents, partagés entre des lignes de transport terrestres ou maritimes. Du côté financier, plusieurs fonds sont à la manoeuvre, une banque de développement qui réunit plus d'une soixantaine de pays les nouvelles routes de la soie véhiculent des chiffres à donner le vertige. Le plan, lancé en 2013 par Pékin, a eu du mal à arriver jusqu'en France. Mais depuis l'arrivée d'un train reliant Wuhan centre de la Chine à Lyon, puis le voyage du chef de l'Etat en Chine où le sujet a été officiellement évoqué, l'intérêt s'est notoirement accru. Les réunions d'information se succèdent et les intervenants rivalisent d'arguments pour inciter les entreprises à participer à ce formidable plan Marshall », comme on peut l'entendre. Il y a pourtant dans cette démarche plusieurs dangers, notamment celui d'un aveuglement occidental favorisé par une approche trop simpliste, où seuls le court terme et ses opportunités d'affaires sont pris en évolutifLes nouvelles routes de la soie ont été conçues comme un concept évolutif. Trois ans après leur lancement, le plan chinois n'a cessé d'étendre sa couverture géographique de 60 pays concernés au début, le nombre est passé à une centaine. Le continent africain, par exemple, est aujourd'hui clairement intégré au plan, tout comme l'Arctique, qui aura sa propre route de la soie » ou encore l'Amérique du Sud, continent où la Chine renforce sa présence. La liste des secteurs a, elle aussi, grossi. Des seules infrastructures de transports, le périmètre s'est élargi à la coopération culturelle ou touristique. Le nom du plan a changé, délaissant les nouvelles routes de la soie » pour Une ceinture, une route » One belt one road » » pour devenir aujourd'hui une initiative. La Chine a mis en place, en interne comme à l'étranger, des séances de brainstorming pour donner du contenu à ce cadre multiplesOn le voit bien ces nouvelles routes de la soie concentrent sur leur nom et sous couvert de projets économiques plusieurs ambitions. C'est avant tout un projet de communication extrêmement bien ciselé. Pour vanter les ambitions de ce plan, les autorités de Pékin déroulent des éléments de langage adaptés à chaque catégorie socioprofessionnelle. Les arguments avancés auprès des chercheurs ne sont pas les mêmes que ceux déroulés aux journalistes, lesquels ne ressemblent pas aux points mis en avant pour les milieux d'affaires. La réunion de toutes ces communications finit par former un message global qui transforme ces nouvelles routes de la soie de simple concept de départ à une pure y a en effet derrière ce plan une dimension de diplomatie économique qui doit permettre à Pékin et à ses entreprises de trouver des relais de croissance hors de Chine. Mais ce n'est pas tout, c'est aussi un projet qui exporte le soft power chinois et sa volonté de refondre la gouvernance de la planète. Xi Jinping et la Chine veulent piloter la réorganisation des institutions mondiales. L'étiquette des routes de la soie est idéale pour réunir autour de ce plan, à travers le monde, des représentants de haut niveau des Etats et des hommes d'affaires. Projection de puissanceOn peut appeler cela la diplomatie des forums, un domaine où la Chine est très active. Non seulement elle participe à la modernisation des infrastructures dans le monde, mais elle diffuse un autre message, plus idéologique. Le président chinois veut vendre » son mode de développement comme une alternative à celui des démocraties occidentales en proie à de nombreux maux. Lui vante un Etat fort, centralisé, capable de prendre des décisions rapidement et de les imposer dans un délai court. Enfin, il ne faut pas oublier l'aspect géostratégique de ce la Chine, ce plan reste une projection de puissance à 2050, année du 100e anniversaire de la création de la république populaire 1er octobre 1949. La Chine doit avoir, alors, retrouvé le lustre qu'elle avait perdu au XIXe siècle. Aux projets terrestres s'ajoutent les maritimes. Voilà pourquoi les progtammes dûment estampillés touchent aussi bien des câbles sous-marins que des investissements dans les ports. Avec la dimension stratégique que cela sous-tend. La phase ultime du plan est de faire circuler des données informatiques d'une zone à une autre via un réseau de fibres optiques. En parallèle, une dizaine de ports sont dénombrés rien que pour la Méditerranée. Alors, certes, ce vaste plan offre des opportunités à court terme. Mais il ne faut pas le voir par le petit bout de la lorgnette. La Chine est autant dans une stratégie de conquête que de propagation de la paix dans le monde, comme elle le clame. Et elle sait protéger ses intérêts. Les liaisons ferroviaires entre la Chine et l'Europe sont à ce titre riches d'enseignements. Les trains arrivent chargés de toutes sortes de marchandises en Europe, nettement moins dans l'autre sens. Cela pose par ricochet diverses questions, dont celle de l'accès au marché, fortement étrangèreEnfin, rien n'indique à ce stade que les étrangers pourront aisément de participer aux projets développés par la Chine. Le corridor économique que Pékin construit au Pakistan pour quelque 50 milliards de dollars ressemble fort à une aide au développement liée. Aucune firme pakistanaise ne peut planter un coup de pioche dans ce qui est devenu une zone réservée aux entreprises chinoises. Cela ne signifie pas que ce plan chinois soit définitivement fermé aux étrangers. Mais il faut se garder de ne considérer que l'effet grossissant du court terme et surtout éviter d'imaginer qu'un tapis rouge est déroulé devant ces routes.
Lateinture de la soie a été effectuée dans de nombreuses villes de France, la région de Lyon étant le berceau de l'élevage du ver à soie, du développement des industries du moulinage et du tissage en France depuis le XIIIème siècle, c'est donc logiquement que l'on peut affirmer que c'est dans cette région que les teinturiers sont les plus performants.
Après que le Panama ait déclaré vouloir rejoindre l’initiative Belt and Road » en novembre 2017, c’est au tour de l’ensemble des pays d’Amérique Latine d’adhérer à l’initiative chinoise. Du 19 au 22 janvier 2018, le forum Chine-CELAC Communauté des Etats Latino-Américains et de la Caraïbe s’est déroulé à Santiago du Chili. Le ministre chinois des affaires étrangères Wang YI est venu encourager les états d’Amérique Centrale et des Caraïbes à développer leur commerce avec la Chine, et à soutenir le multilatéralisme. Selon une représentante de l’ONU, l’initiative Belt and Road » pourrait servir de support pour des programmes d’investissements conjoints entre la Chine et certains états d’Amérique Latine, notamment dans les secteurs de l’agriculture et des énergies renouvelables. Lors de ce forum, plusieurs états dont le Chili et la Bolivie ont déclaré vouloir intégrer l’initiative Belt and Road ». La Chine a considérablement augmenté sa présence en Amérique Latine sous la présidence de Xi Jinping. La Chine se classe parmi les trois premiers partenaires commerciaux pour l’ensemble des états de la CELAC. Le Chili et la Chine ont conclu un accord de libre échange en 2006. En novembre 2017, la présidente du Chili Michelle Bachelet et le président Xi Jinping ont accepté de renforcer cet accord de libre échange. Pour certains états d’Amérique Latine, la Chine est devenue un partenaire nécessaire à leur stabilité. Ainsi, les exportations vers la Chine assure près d’un tiers du surplus commercial du Brésil. En 2017, les entreprises chinoises ont augmenté leurs investissements au Brésil malgré la crise politique que connaît le pays, et ont fait l’acquisition de certaines infrastructures clefs du pays. Le groupe chinois HNA est un ainsi devenu l’actionnaire majoritaire de l’aéroport international de Rio. Le futur du Venezuela est en partie entre les mains de Beijing. Caracas connait une grave crise politique sous la présidence de Nicolas Maduro. La Chine s’est rendue indispensable pour Caracas grâce à d’importants prêts. Lors du forum Chine-CELAC, la Chine et le Venezuela se sont engagés à renforcer leurs échanges. Enfin, l’intégration de l’Amérique Latine dans l’initiative Belt and Road » et l’augmentation des investissements chinois dans la région pourraient décider des états comme le Paraguay et des pays d’Amérique centrale tels que le Nicaragua, El Salvador, le Guatemala, le Honduras et Belize à reconnaitre la politique d’une seule Chine.
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BEIJING, 3 octobre Xinhua - La Route de la soie maritime du XXIe siècle proposée par la Chine en 2013 profite aux pays et aux personnes situés le long de la route et leur apporte des opportunités de paix et de développement, ont récemment déclaré plusieurs experts. En promouvant l'édification de l'Initiative la Ceinture et la Route ICR, la Chine a prôné le multilatéralisme, mis l'accent sur les bénéfices mutuels, et a montré une force motrice forte dans la gouvernance mondiale, ont-ils estimé. Cavince Adhere, chercheur en relations internationales basé au Kenya et spécialisé dans les relations Chine-Afrique, a indiqué qu'en rassemblant des pays de différents continents, l'ICR "élargit l'espace du multilatéralisme". Dans un système de gouvernance mondiale dans lequel certaines grandes puissances "tournent leur regard de plus en plus vers l'intérieur, avec un nationalisme économique fort, et font preuve de mépris pour les règles établies, la Route de la soie maritime est une autre opportunité pour la Chine de galvaniser les pays progressistes et de façonner un système international plus bénéfique, égalitaire et inclusif", a-t-il dit. "Le nombre de pays qui ont souscrit à la Route de la soie maritime témoigne de l'utilité de l'initiative en tant que nouvelle frontière de la gouvernance mondiale et du développement", a-t-il ajouté. Karim al-Omda, professeur à l'Académie arabe de science, de technologie et de transport maritime, a affirmé que la Chine avait accordé une attention particulière à l'ICR en facilitant le commerce entre les pays participants et avait donné la priorité aux bénéfices mutuels en coopérant avec d'autres pays. "La Chine transfère son expérience et sa technologie et fait de grands progrès dans les réseaux mobiles et les technologies 5G qui amélioreront les taux de croissance mondiaux et augmenteront le volume des échanges qui ont subi une baisse pendant la période du COVID-19", a-t-il noté. Le porte-parole du Parti du peuple cambodgien, Suos Yara, a souligné qu'il était vital pour les pays situés le long de la route de développer conjointement l'ICR. Ce constat est valable "en particulier pour maintenir une architecture économique internationale ouverte et libérale" et promouvoir "une coopération mutuellement bénéfique". L'ICR "évolue pour devenir un pilier clé de la gouvernance mondiale", a estimé M. Yara, se disant convaincu que l'ICR créerait plus d'opportunités de développement économique pour le Cambodge et préserverait la paix et le développement au niveau régional et mondial.
Shirvan c’est d’abord une province d’Azerbaïdjan, berceau de la cuisine azérie, un carrefour de la Route de la soie. Le restaurant Shirvan est le produit de ce lacis de ruelles, de ce bazar magnifique, qui colorent les plats et y projettent des images d’un Orient chaleureux. Dans ce livre, Akrame Benallal nous guide le long de sa Route de la soie, accompagné du photographe
Asie-Pacifique Pékin a ouvert hier un sommet consacré au projet de nouvelle Route de la soie. Ce projet titanesque n’est cependant pas exempt de risques économiques et politiques. Article réservé aux abonnés La Chine a ouvert dimanche 14 mai à Pékin un sommet de deux jours consacré au projet de nouvelle Route de la soie. La deuxième puissance économique mondiale aspire à ressusciter l’antique Route de la soie, un immense réseau de voies commerciales qui permettait jadis à l’empire du Milieu de commercer avec l’Europe via l’Asie centrale. Grâce à l’OBOR One Belt, One Road », 1 000 milliards de dollars d’investissements déjà promis dans des projets autoroutiers, énergétiques, ferroviaires et portuaires, selon les médias d’Etat chinois, plusieurs trillions encore à investir, la Chine cherche à tisser des relations privilégiées avec l’Eurasie comme avec l’Afrique. Le projet est titanesque. Il englobe 68 pays représentant 4,4 milliards d’habitants et 40 % du PIB mondial, remarque CNN. Parmi les projets géants de cette nouvelle Route de la soie une ligne ferroviaire reliant Londres à l’est de la Chine et une route maritime connectant l’Asie du Sud-Est à l’Afrique du Nord. Mais le projet d’ensemble reste très flou et ses bénéfices pour les pays qu’il englobe des plus incertains. Les bénéfices sont plutôt pour Pékin. Economiques d’abord. Avec le pays en surcapacité, étendre la demande pour ses produits à l’étranger peut être un moyen de résoudre et donner des débouchés à ses surcapacités industrielles. Mais aussi à répondre à tout ralentissement économique en Europe ou aux Etats-Unis. Cependant il y a aussi des risques économiques. Le projet OBOR concerne des pays souvent instables politiquement et économiquement et corrompus – Asie centrale, Afrique, Asie du Sud-Est. Que se passera-t-il si un projet financé par le gouvernement chinois tombe ? N’est-ce pas l’ensemble du projet qui risque alors d’échouer ? De nombreux experts assurent que les projets chinois dans OBOR sont peu rationnels ! Les risques sont donc aussi politiques. Si les Etats-Unis peuvent être supplantés par la Chine grâce à OBOR, les risques existent, comme par exemple le long du corridor économique sino-pakistanais où déjà 13 000 soldats pakistanais sont déployés pour en assurer la sécurité. Le risque porte aussi sur la réputation des investissements chinois, notamment en Afrique, accusés de bénéficier souvent à l’emploi chinois et non aux locaux. Le projet est si vaste qu’il pourrait donc nuire à la réputation globale de l’empire du Milieu. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
Nousvous convions à découvrir le berceau de la civilisation et du zoroastrisme ; de parcourir des merveilles comme Persépolis (Patrimoine Mondial UNESCO) et Ispahan (capitale de l’empire perse sous la dynastie des Safavides entre le XVIe siècle et le XVIIIe siècle) ou encore de vous plonger dans l’ambiance de la route de la Soie avec les bazars, caravansérails, hammams et
Avec la dynastie des Han s'ouvre également la route de la soie »…1. Qu'est-ce que la route de la soie » ?• La route de la soie » est en fait un ensemble de routes commerciales, terrestres et maritimes, qui relient la Chine à l'Occident. Il s'agit d'un des premiers exemples de grand commerce international de l'Histoire. Partant de Xian, en Chine, les itinéraires commerciaux passaient par l'Asie centrale et s'achevaient sur la Méditerranée, après un périple de plus de 7 000 km.• La route de la soie fut ouverte au iie siècle av. par le général chinois Zhang Qian les empereurs Han étaient en conflit avec les nomades Xiongnu et, pour lutter efficacement contre ces cavaliers redoutables peut-être les ancêtres des terribles Huns, avaient besoin d'alliés et de chevaux. En poussant plus à l'ouest, vers les steppes d'Asie centrale, les Chinois se donnaient la possibilité d'acheter des chevaux, voire de se trouver des tribus alliées ou mercenaires. Pour cela, il fallait de l'argent l'Empereur décida alors de faire commerce de la soie, matière précieuse monopole d'État, dont seule la Chine possédait le secret de fabrication.• La route comportait plusieurs itinéraires possibles, tant terrestres que maritimes. Au nord, les routes terrestres furent bientôt protégées sur une partie du trajet par le prolongement de la Grande Muraille. Les convois étaient formés de caravanes de chameaux ou de dromadaires pouvant atteindre 500 personnes. Chaque animal pouvait transporter environ 140 kg de marchandises. Les pistes contournaient le grand désert du Taklamakan, puis rejoignaient la Perse via l'Asie centrale et poussaient ensuite à travers la Syrie vers la Méditerranée. Les marchands faisaient rarement la route en entier les itinéraires étaient jalonnés de relais, installés dans des oasis-forteresses, pourvus de caravansérails qui servaient de lieu d'échange et de Une route d'échanges de toutes sortes• Le long de ces routes s'échangeait la soie, produit à très haute valeur ajoutée pour un encombrement faible qui justifiait son lointain commerce. Les Grecs, puis les Romains appréciaient la soie venue de Chine dès le ive siècle ils appelaient d'ailleurs la Chine le pays des Sères » les soyeux ». La soie était fabriquée à partir des cocons des vers à soie, selon des techniques qui restèrent longtemps secrètes l'exportation de vers à soie ou la transmission des secrets de fabrication étaient punies de mort par l'Empereur ! Les patriciens de Rome l'appréciaient et le philosophe Sénèque, défenseur de la vertu, pestait contre cette étoffe si fine que le mari ne connaissait pas mieux qu'un étranger le corps de son épouse » ! La soie était d'un prix si élevé qu'elle pouvait servir de monnaie, à l'égal de l'or !• Mais bien d'autres produits étaient échangés le long des routes de la soie d'abord des chevaux de la vallée de Fergana, en Asie centrale, que les Han, qui les appelaient chevaux célestes », achetèrent en si grand nombre que les peuples de la vallée stoppèrent les échanges. L'empire han força leur réouverture par la guerre. Mais les marchands échangeaient également porcelaine, ambre, lin, ivoire, épices, verre, corail, métaux précieux, etc.• Les échanges ne furent pas seulement commerciaux. Par la route de la soie arrivèrent également les idées, les philosophies, les religions. C'est par elle qu'arrivèrent en Asie centrale et en Chine l'islam et le bouddhisme, qui marque encore ces régions à l'heure actuelle. C'est par elle que se diffusèrent les inventions chinoises boussole, poudre à canon, papier, etc.. C'est elle qu'emprunta Marco Polo à la fin du xiiie siècle pour explorer la route de la soie ne fut délaissée que progressivement, à partir du xve siècle, avec la généralisation de la production de soie en dehors de Chine et l'ouverture par les Européens de la route maritime des épices.
Depuis2003, neuf pandas géants de la réserve naturelle de Wolong ont été réintroduits dans la forêt des monts Qinling. L'un d'eux a été suivi par une équipe scientifique. LA NOUVELLE ROUTE DE LA SOIE. Lundi 4 avril 2022 – 00h45. Steven Kang - Unsplash. France 5. Documentaire - 45 mn. Réalisation : Mario Schmidt. Production : Allemagne
La Vallée De Fergana ©Jokari - - Ancien Palais De Khudayar ©MehmetOZB - De Fergana ©MehmetOZB - Kamchik Qamchiq ©Axel - - Khan's Palace © - Arashan - Région De Namangan ©Husniddin - De Fergana ©Giovannibosche - vallée de Fergana, cœur vibrant de l'OuzbékistanConsidérée comme le berceau de la civilisation, la vallée de Fergana est la région la plus peuplée de l'Ouzbékistan. Bordée par les montagnes, elle est l'un des centres culturels majeurs de l'Asie Centrale et abrite des sites antiques et des monuments moyenâgeux. La vallée est une étape clé sur la route de la soie et arbore de somptueux jardins orientaux. Autrefois berceau de la religion zoroastrienne puis base du puissant empire moghol d'Asie du Sud, elle est aujourd'hui peuplée de quelques sept millions d'habitants qui profitent de cette vaste plaine alluviale fertile pour vivre de leur activité vallée de Fergana abrite un certain nombre de villes d'intérêt, comme Andijan et ses nombreuses industries, Kokand et sa ferveur religieuse sans faille ou encore Namangan et les ruines de son ancienne citadelle. Baignée de jardins florissants, elle cumule les intérêts naturels, culturels et historiques et perpétue ses traditions ancestrales. Vous y rencontrerez des maîtres tisserands, des sculpteurs sur bois, des céramistes et autres artisans qui mettent tout en œuvre pour préserver leur mode de vie manquez pas de visiter la vallée de Fergana au moment de la récolte du coton, alors que les champs s'animent des centaines de cueilleuses. Habillées de leurs robes traditionnelles visibles à des centaines de mètres, ces dernières offrent un spectacle on ne peut plus authentique. Au rythme des chansons ouzbèkes traditionnelles, des sacs de coton suspendus au dos, au cou et aux hanches, elles s'affairent à la tâche comme le faisaient leurs ancêtres il y a des siècles de ça. Vous aurez même l'occasion d'aller visiter les plantations et de rencontrer les cueilleuses qui vous expliqueront leurs méthodes de travail. Un vrai retour dans le passé dans cette région restée authentique malgré le passage du temps et l'essor progressif du tourisme.
Le village de Quat Dong est situé dans la commune de Quat Dong, dans le district de Thuong Tin, à Hanoï, à environ 23 km au sud du centre-ville. + Depuis le centre de Hanoï , suivez la rue Giai Phong, vous allez tout droit jusqu'à Van Dien, continuez en passant le marché de Voi environ 20 km, vous verrez un panneau juste sur le côté de la route.
Les images affluent à l'esprit lorsque l'on entend les mots "route de la soie". Voulant découvrir la réalité qui se cache derrière cet ou plutôt ces itinéraire mythique, Arthur Thouret et Moussa Bourekba ont arpenté les chemins d'Asie centrale durant 6 mois. De l’Iran à la Sibérie orientale, des yourtes kirghizes aux steppes mongoles, ils ont découvert une mosaïque de peuples et de cultures, auxquels ils rendent hommage dans leur ouvrage Le Caravansérail, Au bout de notre route de la soie. Voici quelques-uns de leurs clichés. À lire également, l’interview d’Arthur Thouret et Moussa Bourekba. Bergères du côté afghan de la vallée du Wakhan, Tadjikistan © Arthur Thouret Dans la vallée du Wakhan, la rivière Piandj est la frontière entre le côté afghan et tadjik du haut de la route, l’Afghanistan est tout proche. Sur un désert de pierres traversé par les torrents, deux bergères avancent avec leurs troupeaux. On se fait signe. Que nous aimerions pouvoir les rencontrer, de l’autre côté… Madrasa Mir-i Arab à Boukhara, Ouzbékistan © Arthur Thouret A l’heure du soleil couchant, les pierres prennent une teinte orange des plus jolies. Certaines faïences brillent de mille éclats. Nous aimons penser que nous touchons ici à la cité d’antan… Le jour se lève sur le Pic Lénine, Kirghizistan © Arthur Thouret Dehors, un tendre ciel bleu nous entoure, sans un nuage à l’horizon. Le Pic Lénine apparaît, du haut de ses sept mille cent trente-quatre mètres d’altitude. Un seigneur vêtu de blanc. Au pas du lac Song Koul, Kirghizistan © Arthur Thouret Au lever du jour, une prairie chauffée par le soleil s’étend près du lac Song Koul. Le ciel, d’un bleu très clair, semble lui aussi se réveiller doucement lorsque résonne le son de galop. Pas de quoi inquiéter le dormeur de Song Koul. Atelier de tisserands à Kashan, Iran © Arthur Thouret Sur leurs machines, les artisans se font pianistes. Le pied bat la mesure quand les mains jouent des cordes. Les fils s’enroulent, s’échappent et se retrouvent. La route de la Soie nous a appelés. Ancien port de Muynaq, Ouzbékistan © Arthur Thouret Ils ont tué la mer. Asséchée, vidée. Des carcasses gisent sur le sable. Ce sont des bateaux, éventrés. Cavaliers et bergers à Tach Rabat, Kirghizistan © Arthur Thouret Alors qu’un troupeau passe, nous repensons à ce caravansérail de Tach Rabat, qui devait si aisément relier la Chine aux contrées d’Asie centrale, probablement pas ces mêmes chemins que nous avons empruntés… Le Transsibérien, l’autre temporalité, Russie © Arthur Thouret Seize heures et trente-sept minutes. En gare d’Irkoutsk, un gigantesque train gris et rouge arrive à quai. Dans quatre jours, nous serons à plus de quatre mille kilomètres d'ici. Y songer donne le vertige. Nomades du Kharkhiraa Dorj et sa famille, Mongolie © Arthur Thouret En Mongolie, la photo a une valeur solennelle dans chaque yourte, les photos sont encadrées au-dessus du meuble principal, celui qui trône face à l’entrée. Dorj demande donc à chaque enfant de se joindre à lui pour la photo. Qu’elle est belle cette famille. Il ne manque que la mère, partie vers le ciel. Désert du Lout, Iran © Arthur Thouret Au beau milieu de vastes étendues de sable, d’impressionnantes roches, aux formes tantôt arrondies, tantôt abruptes, sont là . Immobiles. Immuables malgré le vent. Comme pour nous rappeler à quel point nous sommes petits… Femme de la vallée du Wakhan, Tadjikistan © Arthur Thouret A l’ombre d’un arbre, un vieil homme et une vieille femme nous regardent fixement. La dame s’amuse à nous imiter avec nos bâtons de randonnée qui s’apparentent à de vieilles cannes. Elle fait mine de vouloir les troquer contre sa vraie canne. Nous lui disons au revoir à la wakhani main droite en l’air, main gauche sur le cœur. Drapeaux de prières bouddhistes dans le massif du Kharkhiraa, Mongolie © Arthur Thouret Un lac à l’eau turquoise apparaît au détour d’une colline. En haut, des drapeaux de prières bouddhistes flottent au vent. Là où nous ne l’attendions pas, la route de la Soie apparaît, à nouveau. Main bleue d’un tisserand à Kashan, Iran © Arthur Thouret Sur les toits du bazar de Kashan, Reza se faufile entre les dômes. Dans un recoin, des fils bleus sont étendus, l’origine de ses mains bleues… La préparation du thé dans la yourte, Mongolie © Arthur Thouret En Mongolie, on ne salue pas les habitants d’une yourte on entre chez eux, on s’installe et, une fois le thé servi, la conversation peut commencer. Le village kurde d’Uraman, Iran © Arthur Thouret Le soleil se couche, les fidèles sortent de la mosquée, les lumières s'allument, les maisons s'emplissent et le village d’Uraman s'éteint dans un silence que seul le ruissellement de la rivière avoisinante ose défier. Questions à Arthur Thouret et Moussa Bourekba Le Routard Comment est née l'idée de ce projet ? Arthur et Moussa Étudiants, nous rêvions d'arpenter les routes de la Soie par lesquelles tant de voyageurs, de noms connus, d'épices et de tissus ont transité. Fraîchement débarqués dans le monde du travail, nous nous sommes alors donnés rendez-vous en 2017. C’était la route de la soie, ou rien. Ou plutôt les routes de la soie… Derrière cette intransigeance, nous avons, avec du recul, des explications. La principale est liée à l’histoire de cette route c’est ici que l’Est et l’Ouest ont communiqué pour la première fois, et c’est par ces routes que les idées, le commerce, les religions et cultures ont transité. Il y a avait donc la volonté de mettre notre petite pierre à ce pont millénaire. Partir sur les routes de la soie, c’était aller à contre-courant de cette époque marquée par le repli sur soi et la haine de l’autre. Enfin, nous avions envie de voir ce qu’il y avait vraiment sur cette route de la soie. Etait-ce un mythe dépoussiéré par les marchands de voyage ? Un songe où se croisent Marco Polo et Ibn Battuta ? La réponse est dans notre livre… Le Routard Quel a été votre itinéraire ? Arthur et Moussa Nous aurions aimé partir d’Antioche malheureusement, la mort est passée avant nous en Syrie. C’est donc en Iran que nous avons commencé notre route avant de prendre les chemins où transitait autrefois la soie en Ouzbékistan, au Tadjikistan et au Kirghizistan. Faute de visa, nous n’avons donc malheureusement pas pu finir notre voyage à Kashgar en Chine. Notre route de la soie a donc mis le cap vers le berceau des peuples turcophones la Mongolie. De ces contrées nomades, nous avons rejoint la Russie. Nous avions tant entendu la langue de Pouchkine durant ces mois qu’il nous fallait aller à la rencontre de la maison-mère », de l’ancien colonisateur de ces pays d’Asie centrale. C’est donc par le transsibérien que nous sommes rentrés, au bout de six mois de voyage, sur notre Vieux Continent, ici s’achève notre route de la soie. Le Routard Comment organise t-on la logistique d'un tel voyage ? Arthur et Moussa Il y a un travail de recherche préparatoire, notamment pour aller à la rencontre des peuples nomades comme les Qashqaï en Iran ou pour découvrir des lieux historiques comme le village de Vrang dans la vallée du Wakhan au Tadjikistan, où se croisaient les routes de la soie. L’aspect pratique ne doit pas être négligé non plus dans ces contrées arides, un matériel adapté est nécessaire ! Enfin, il faut surtout garder de la flexibilité face aux imprévus de la route… Le Routard Quels ont été vos coups de coeur et vos mauvaises expériences ? Arthur et Moussa Une bonne étoile a veillé sur notre route nous n’avons connu aucune mauvaise expérience. Accompagner les nomades Qashqai durant leur transhumance en Iran, marcher dans la vallée du Wakhan à la lisière du Tadjikistan et de l’Afghanistan et être accueillis à bras ouverts par les habitants dans des paysages à couper le souffle, marcher dans le massif du Kharkhiraa en Mongolie, de yourte en yourte avec les nomades… Il y a tellement de souvenirs ! Le Routard Arthur, quel équipement photo utilises-tu, retravailles tu tes photos au retour ? Arthur J’utilise un Nikon D750 avec deux focales fixes 28mm et 50mm. Je travaille ensuite le post-traitement sur Lightroom. Le Routard Et maintenant, de nouveaux projets en perspective ? Arthur et Moussa Nous souhaitons maintenant partager notre route de la soie au plus grand nombre avec notre livre, des rencontres, des conférences… Avec bien sûr des idées dans un coin de la tête retourner en Iran, découvrir le côté afghan de la vallée du Wakhan, rencontrer les aigliers kazakhs… Le monde est vaste ! Pour en savoir plus, visitez le site du Caravansérail Le livre Le Caravansérail, Au bout de notre route de la soie est disponible aux Editions du Caravansérail et dans toutes les bonnes librairies. Ces articles peuvent également vous intéresser - Peuples nomades d’Asie centrale - À la rencontre du peuple iranien - Kirghizistan, dans les montagnes d'Asie centrale À voir également nos autres portfolios et toutes les photos de la communauté. Mise en ligne le 18 avril 2018
Berceaude la Renaissance, 10. Gyeongju, Corée du Sud. Gyeongju est la ville idéale pour voyager dans le temps, se dépayser et s’émerveiller de joyaux archéologiques et architecturaux. Capitale de la dynastie Silla qui régna sur l’est et le sud de la Corée durant tout un millénaire, de 57 av. J.-C. à 935, elle était aussi la dernière étape de la route maritime de la Soie
CHENGDU, Chine, le 20 novembre 2014 /PRNewswire/ - La campagne Voyager le long de la route de la soie du sud . Visiter la patrie des pandas - Des fans européens de pandas voyagent vers le Sichuan » organisée par l'Administration du tourisme de la province du Sichuan a été lancée par le centre de recherche et de reproduction du panda géant de Chengdu, le 18 novembre 2014. C'est la première campagne marketing de tourisme transnational à grande échelle en son genre à combiner les deux éléments touristiques que sont le panda géant et la route de la soie du sud. Le Sichuan est non seulement la patrie des pandas géants, mais c'est également le point de départ de la route de la soie du sud qui est l'une des anciennes voies commerciales internationales, partant de Chengdu dans le Sichuan, s'étendant à travers le Sichuan et le Yunnan en Chine, reliant le Myanmar et l'Inde et portant jusqu'en Asie du Sud-Est, Asie de l'Ouest et en Europe. Photo - Le recrutement de fans de panda en Europe débutera le 15 décembre 2014 et se terminera le 31 janvier 2015. Deux fans de pandas seront sélectionnés respectivement au Royaume-Uni, en France, en Espagne, en Belgique, en Allemagne et en Autriche où les pandas géants résident. Une équipe autonome de 40 personnes sera organisée, composée des fans de pandas sélectionnés, d'experts et de célébrités de la culture qui travaillent dans les domaines liés aux pandas et à la route de la soie du sud, ainsi que des professionnels des médias bien connus. L'équipe partira depuis l'Europe en avril 2015. Le voyage durera deux mois, parcourant près de 20 000 kilomètres à travers le Royaume-Uni, l'Espagne, la France, la Belgique, l'Allemagne, l'Autriche, l'Italie, la Grèce, la Turquie, l'Iran, le Pakistan, l'Inde, le Bangladesh et le Myanmar à destination du Sichuan, afin de découvrir son charme touristique. Cette campagne comprend également plusieurs événements promotionnels visant à provoquer un boom des visites de pandas en Europe et également dans le monde, à savoir, l'élection en masse des fans de pandas dans 6 pays européens, la cérémonie de départ de l'équipe autonome, l'émission de télé-réalité liée au panda tour, 13 événements pour la promotion du tourisme dans le Sichuan dans les pays le long du voyage et 6 activités d'échanges culturels dans les musées de pandas dans les pays européens. Les lecteurs intéressés par la campagne souhaitant obtenir davantage de détails et présenter leur candidature pour participer peuvent cliquer sur pandafans sur le site Web et peuvent également souscrire à tsichuan WeChat pour surveiller de près. Liens connexes SOURCE Tourism Administration of Sichuan Province
Lorsd'un circuit au Kirghizistan, les voyageurs passent par la Route de la Soie et trouvent sur leur chemin la ville de Karakol et la rĂ©gion du lac Yssykköl (ou Issyk Kul) .Berceau du lac Yssykköl et de la province du mĂŞme nom, Karakol est une ville fascinante au passĂ© extrĂŞmement riche. Les vallĂ©es, les canyons et les montagnes enneigĂ©es de la rĂ©gion du lac Yssykköl sont quant Ă
Attention, tromperie sur la marchandise ! La soirée de ce soir sur France 3 laisse espérer une enquête fouillée sur la route de la soie, cette route mythique constituée en fait de plusieurs itinéraires sur lesquels, jusqu'à l'ouverture des routes maritimes au XVIe siècle, les marchands d'Asie et d'Europe se croisaient, porteurs de denrées précieuses. En fait, l'émission Faut pas rêver » égrène des reportages sans autre logique qu'une progression ouest-est, de Venise à Xi'an, en Chine, via Istamboul et la cité des Doges, elle ne montre aucune évocation de Marco Polo qui prit la route de Pékin en 1271. À Xi'an, elle s'attarde sur l'armée de soldats de terre cuite de l'empereur Shi Huangdi, fondateur de la dynastie Qin au IIe siècle avant notre ère - soit bien avant la route de la soie - mais ne montre rien du vestige le plus évocateur des grandes caravanes du Moyen ge, dans la mosquée de la soirée est toutefois riche de belles rencontres. L'éleveur de pigeons de Cappadoce Turquie, les femmes récoltant le coton dans la vallée de la Ferghana Ouzbékistan, les producteurs de raisin du bassin de Turfan, aux portes du désert de Taklamakan, au nord de la Chine, reflètent un monde rural accroché à la terre. Les étapes les plus exotiques sont celles où le collectivisme soviétique ou chinois marque encore les producteurs de leur empreinte. En Ouzbékistan, les objectifs du Plan continuent de cadrer la vie des familles. À Khotan, l'usine de tissage de la soie semble tout droit venir des années évite tout commentaire politique. Aucune allusion à la guerre civile qui a ensanglanté la vallée de la Ferghana dans les années 1990 ni sur la situation tendue qui règne dans les confins musulmans de la Chine, à Kashgar. Le reportage évoque toutefois la décision des autorités de Pékin de raser les vieux quartiers de Kashgar et de transférer le marché aux bestiaux qui s'y tenait à la lointaine périphérie de la ville. Les buildings sont un bon moyen d'éradiquer le PLOQUIN
Surla Route de la Soie maritime. Depuis les temps anciens, la Chine entretient des contacts et mène des échanges commerciaux avec les autres pays du monde. Il y a de cela 2 000 ans, le peuple chinois d'alors a développé une route commerciale : celle-ci partait du littoral sud-est de la Chine, passait par la péninsule indochinoise, puis
L’Ouzbékistan, ce pays encore trop méconnu en plein cœur de l’Asie Centrale a pourtant tant à offrir. Étape majeure sur la mythique Route de la Soie, traversée par les grands caravaniers depuis la Chine vers l’Europe, l’Ouzbékistan est une terre de légendes. Son histoire millénaire, fruit de plusieurs dynasties et des grandes conquêtes d’Alexandre le Grand, Gengis Khan, Emir Timour, jusqu’ à la répression soviétique, a laissé des vestiges et un patrimoine exceptionnels que je vous propose de découvrir lors d’un voyage conçu sur mesure. Au-delà de ses merveilles d’architecture et de la fascination de ses vestiges, ce vaste pays de l’Asie centrale renferme des richesses naturelles insoupçonnées. C’est aussi une mosaïque culturelle mais aussi une destination idéale pour les voyageurs en quête d’authenticité. Contactez nos conseillers pour élaborer ensemble un voyage sur-mesure en Ouzbékistan. Organiser un voyage en Ouzbékistan avec nos experts Milena, Laurent et Guillaume partagent avec vous leur feuille de route pour un voyage d'exception 100% personnalisé contacter un conseiller-expert Tous nos circuits Personnalisables en Ouzbékistan Vous êtes tout proche de votre prochaine destination ! Contactez nos conseillers-experts pour préparer votre voyage sur-mesure. Circuit Privé À partir de 1700 € par personne 8 jours et 6 nuits Circuit Privé À partir de 1950 € par personne 11 jours et 9 nuits Circuit accompagné À partir de 2000 € par personne 12 jours et 10 nuits Circuit accompagné À partir de 2350 € par personne 14 jours et 12 nuits Circuit Privé À partir de 2600 € par personne 12 jours et 10 nuits Circuit Privé À partir de 2690 € par personne 12 jours et 10 nuits Souvenirs de voyages Avis et témoignage client Voyage très agréable, surprenant, très riche en histoire, très bien organisé au niveau visites et emploi du temps sans contrainte avec guide très intéressant et attentionné Jabborov Abdurauf. Pays accueillant. Repas succulents. Martine - Ouzbékistan Le prestataire local a été exceptionnel il a récupéré nos vêtements oubliés dans les hôtels ou les aéroports puis contacter un guide supplémentaire pour la ville de SAMARKANDE Christian - Ouzbékistan Excellente découverte de l’Asie centrale grâce à notre guide Sardor très compétent et de plus très gentil et très attentionné. Très bon souvenir Nicole - Ouzbékistan Voyage privatif en tous points excellent. Pour les préparatifs MARION a été d’une aide précieuse. Notre guide DONIYORE toujours disponible et souriant nous a emmené au plus près de la population et a su nous captivé sur tous les monuments. Voyage alliant nature et histoire. Très bons souvenirs Michel - Ouzbékistan 1er voyage avec Cercle des Vacances et je reviendrai ! Conseiller sympathique et pro. Aristide H. - Découvrez aussi… Arménie Bienvenue dans le berceau des premières civilisations chrétiennes véritable terrain de jeu pour les passionnés d’Histoire et d’archéologie, un voyage en Arménie est réellement l’occasion de voyager à travers les époques en découvrant un héritage soigneusement conservé. Voyage en Arménie Géorgie À mi-chemin entre l’Europe et l’Asie, nichée entre les chaînes du Grand et du Petit Caucase, la Géorgie est au carrefour des cultures et des civilisations eurasiennes. Voyage en Géorgie Inscrivez-vous à notre newsletter Nous organisons régulièrement des évènements, laissez votre adresse email pour recevoir nos actualités.
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berceau de la route de la soie du sud