régimepolitique. De la reddition de Rochambau en novembre 1803 jusqu’à la charte de 1805, c’est le vide constitutionnel. Ce silence paraît traduire les hésitations de la classe dirigeante quant à sa gestion de l’héritage et à l’avenir économique de la nouvelle Nation. Celle-ci s’en 7remet donc à
Le champ de bataille de la pensée - Gagnez la bataille dans vos pensées pan Joyce Meyer Caractéristiques Le champ de bataille de la pensée - Gagnez la bataille dans vos pensées Joyce Meyer Nb. de pages 243 Format Pdf, ePub, MOBI, FB2 ISBN 9782912185105 Editeur EMETH Editions Date de parution 2012 Télécharger eBook gratuit Livres audio gratuits téléchargements en ligne Le champ de bataille de la pensée - Gagnez la bataille dans vos pensées en francais par Joyce Meyer 9782912185105 Overview Soucis, doute, confusion, dépression, colère et sentiments de condamnation... tout cela constitue des attaques de la pensée. Si vous souffrez de pensées négatives, prenez courage ! Joyce Meyer a aidé des millions de personnes à vaincre toutes ces batailles cruciales - et elle peut aussi vous aider. Dans son best-seller le plus connu, cet auteur et pasteur bienaimé vous montre comment changer votre vie en changeant votre façon de penser. Elle vous enseigne à gérer les milliers de pensées qui vous envahissent chaque jour et à concentrer votre esprit pour penser comme Dieu pense. Elle partage aussi ses épreuves, ses tragédies et au bout du compte ses victoires dans son mariage, sa famille, son ministère, qui l'ont amené à une vérité merveilleuse qui métamorphose, révélant ses pensées et ses sentiments tout au long de son parcours. Maintenant, c'est à votre tour de prendre le contrôle de vos pensées pour trouver la liberté et la paix ; de reconnaître les pensées destructrices et les empêcher d'influer sur votre vie ; d'être patient avec vous-même, quelles que soient les erreurs que vous commettez ; de vous armer de la Parole de Dieu, de louange, de prière et d'autres armes spirituelles puissantes ; de suivre la lumière pour sortir de votre `jungle' mentale - les mauvaises attitudes et les excuses que les gens adoptent et qui les tiennent loin de Dieu afin de trouver un bonheur et un épanouissement incroyables. Ne tolérez pas un jour de plus de succomber à la détresse. Découvrez aujourd'hui comment assurer votre victoire dans votre champ de bataille de la pensée ! Lire aussi {pdf download} Estoril site, [PDF] Pre-Calculus SparkCharts download download link, Online Read Ebook Jujutsu Kaisen, Vol. 9 here, {pdf download} Chronique du tueur de roi Tome 1 read pdf, TERROR leer epub FERDINAND VON SCHIRACH here, [PDF] The Walking Man by Jiro Taniguchi read pdf, {epub download} Deacon King Kong link,
Lechamp de bataille de la pensée ; Agrandir l'image. Précédent Suivant État : Nouveau produit. Le champ de bataille de la pensée. Joyce MEYER. Gagner la bataille dans vos pensées! 18,98 € Quantité. Ajouter au panier. Donnez votre
Télécharger PDF Lire en ligneSoucis, doute, confusion, dépression, colère et sentiments de condamnation... tout cela constitue des attaques de la pensée. Si vous souffrez de pensées négatives, prenez courage ! Joyce Meyer a aidé des millions de personnes à vaincre toutes ces batailles cruciales - et elle peut aussi vous aider. Dans son best-seller le plus connu, cet auteur et pasteur bienaimé vous montre comment changer votre vie en changeant votre façon de penser. Elle vous enseigne à gérer les milliers de pensées qui vous envahissent chaque jour et à concentrer votre esprit pour penser comme Dieu pense. Elle partage aussi ses épreuves, ses tragédies et au bout du compte ses victoires dans son mariage, sa famille, son ministère, qui l'ont amené à une vérité merveilleuse qui métamorphose, révélant ses pensées et ses sentiments tout au long de son parcours. Maintenant, c'est à votre tour de prendre le contrôle de vos pensées pour trouver la liberté et la paix ; de reconnaître les pensées destructrices et les empêcher d'influer sur votre vie ; d'être patient avec vous-même, quelles que soient les erreurs que Le champ de bataille de la pensée Gagnez la bataille dans vos pensées en Format PDFLe champ de bataille de la pensée Gagnez la bataille dans vos pensées Télécharger PDF gratuit Livre PDF, EPUB, KINDLEtelecharger Le champ de bataille de la pensée Gagnez la bataille dans vos pensées le livre gratuitementLe champ de bataille de la pensée Gagnez la bataille dans vos pensées Tome 1 Ebook Livre Gratuit - Télécharger
Découvrezaujourd’hui comme votre victoire dans son champ de bataille de la pensée! Téléchargez gratuitement le livre Le champ de bataille de la pensée – Gagnez la bataille dans vos pensées, publié le 01/01/2012 par l'éditeur EMETH Editions en format .epub ou .pdf. Le fichier a des 243 pages et sa taille est de 374kb (fichier .epub).
Les stratégies de la peur dans le cinéma d'horreur pan Etienne Jeannot Caractéristiques Les stratégies de la peur dans le cinéma d'horreur Etienne Jeannot Nb. de pages 264 Format Pdf, ePub, MOBI, FB2 ISBN 9782343181882 Editeur L'Harmattan Date de parution 2019 Télécharger eBook gratuit Téléchargements ebooks pdf Les stratégies de la peur dans le cinéma d'horreur Overview Comment faire peur dans le cinéma d'horreur ? L'émotion de la peur s'est retrouvée immédiatement dans les oeuvres d'art afin de nous permettre d'en ressentir les affects négatifs sans pour autant être réellement menacé. Avec le cinéma, le spectateur se met à l'épreuve en sécurité devant son écran. Comment le genre tente-t-il d'effrayer ? L'auteur dresse une liste des procédés thématiques et stylistiques déployés pour faire peur. Elle permet de réfléchir sur l'immersion du spectateur dans le film, le travail de l'angoisse lié à l'attente du danger et le travail de l'horreur lié à ce dernier. Lire aussi {pdf download} Tout le bleu du ciel download link, Download Pdf Short Stories in German for Beginners download link, [PDF] World Classics Library Eastern Philosophy The Art of War, Tao Te Ching, The Analects of Confucius, The Way of the Samurai, The Works of Mencius download read book, [PDF] Tout le bleu du ciel download site, Descargar THE MAN WHO FORGOT CHRISTMAS Gratis - EPUB, PDF y MOBI download pdf, [PDF] Mama's Boy A Story from Our Americas by Dustin Lance Black read pdf, [Kindle] Talking to Strangers What We Should Know about the People We Don't Know download download link,
2Cette observation, de même que beaucoup d'autres idées de notre texte, a été largement inspirée pa ; 3 Ajoutons encore des relations très complexes entre l'image et le texte, dont l'exemple peut être l ; 2 Toutefois, les contradictions abondent. Bataille lui-même parle de « la contradiction première que représente toujours le fait de parler du non-savoir », d'où la
Car l'Éternel votre Dieu est celui qui marche avec vous, afin de combattre pour vous contre vos ennemis, afin de vous délivrer. Deutéronome 204 Nos seuls ennemis sont les ennemis de Dieu. Nous ne luttons pas contre les hommes, mais contre la maladie spirituelle. Nous attaquons le diable, le blasphème, l'erreur et le désespoir, qui sont ses alliés. Nous combattons contre toutes les armées du péché l'impureté, l'ivrognerie, l'oppression, l'injustice, l'impiété, leur résistant vigoureusement, mais sans employer l'épée ni la lance, car nos armes ne sont point charnelles. L'Éternel, notre Dieu, hait tout ce qui est mal, c'est pourquoi il marche avec nous afin de lutter avec nous dans cette croisade. Il veut nous sauver et nous donner de combattre le bon combat et de gagner la victoire. Nous pouvons être assurés que, si nous sommes du côté de Dieu, Dieu est à notre côté. Avec cet auguste allié le résultat ne peut être douteux. Il ne peut l'être parce que la vérité, en elle-même, est puissante et doit prévaloir, et que sa force repose sur le Dieu Tout-Puissant, sur Jésus à qui tout pouvoir a été donné au ciel et sur la terre, et sur le Saint-Esprit qui accomplit sa volonté parmi les hommes. Soldats de Christ, ceignez votre armure. Frappez au nom du Dieu de sainteté, et saisissez la victoire par la foi. Que ce jour ne passe pas sans que nous ayons frappé un coup pour Jésus et la sainteté. Vous avez aimé ? Partagez autour de vous !
GINECOLOGIAQUIRURGICA (11ª ED.) 2017 - ROCK JOHN / JONES III HOWARD descargar ebook gratis link, [PDF] L'oracle des simples - Savoir ancestral des sorcières de campagne by Siolo Thompson read book, Download Pdf Le champ de bataille de la pensée - Gagnez la bataille dans vos pensées read pdf, EN EL OTOÑO DE SUS VIDAS ePub gratis site, Si nous marchons dans la chair, nous ne combattons pas selon la chair. Car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles ; mais elles sont puissantes, par la vertu de Dieu, pour renverser des forteresses. Nous renversons les raisonnements et toute hauteur qui s'élève contre la connaissance de Dieu, et nous amenons toute pensée captive à l'obéissance de Christ. 2 Corinthiens Notre guerre contre Satan se déroule dans le royaume spirituel, c’est pourquoi les armes sont spirituelles et adaptées au contexte du combat. Il est extrêmement important que nous comprenions où se déroule la bataille. Paul a employé plusieurs termes en 2 Corinthiens pour parler du champ de bataille et de nos objectifs. Dans différentes traductions nous trouvons différents termes comme "imaginations", "raisonnements", "spéculations", "discussions", "connaissance", et "pensée". Remarquez que tous ces mots se réfèrent à la sphère de la pensée. Il nous faut absolument comprendre que le champ de bataille se situe dans nos pensées. Il nous faut absolument comprendre que le champ de bataille se situe dans nos pensées. Satan livre une guerre sans merci ayant pour but de captiver les pensées de la race humaine. Il y bâtit des forteresses et, en tant que représentants de Dieu, il en va de notre responsabilité d’utiliser nos armes spirituelles pour démolir ces forteresses afin de libérer nos pensées et de les amener dans la captivité de l’obéissance à Christ. Quelle tâche sidérante cela représente ! Satan bâtit des forteresses dans la pensée des gens de manière délibérée et systématique. Celles-ci résistent à la vérité de l’Évangile, à la Parole de Dieu et réduisent notre capacité à recevoir le message de l’Évangile. Une proclamation pour aujourd’hui Merci Seigneur pour le sang de Jésus. Je proclame que par son sang, je brise les forteresses que Satan a érigées dans mes pensées. Je déclare que Satan n’a aucune place en moi, aucun pouvoir sur moi ni aucune réclamation contre moi. Tout a été réglé par le sang de Jésus ! Amen. Vous avez aimé ? Partagez autour de vous ! Vous en voulez plus ? Découvrez d’autres ressources de Derek Prince sur sa page auteur. Pour vous procurer sa biographie, veuillez cliquer sur ce lien et vous serez captivée par l’histoire d’une vie d’un homme que Dieu a choisi pour être "un enseignant de la Bible en amour, en vérité, pour beaucoup", dans notre temps. Une histoire vraie, honnête, réaliste, d’un homme comme vous et moi, que Dieu a pu former, utiliser, et qui a bien fini sa course. Un exemple et une inspiration pour tous les chrétiens ! Découvrez le ministère de Derek Prince Ministries France en vous rendant sur

LECHAMP DE BATAILLE DE LA PENSÉE Nos actions sont le résultat direct de nos pensées. Si nos pensées sont négatives, notre vie sera négative. Si, à l’inverse, nous renouvelons nos pensées d’après la Parole de Dieu, nous révélerons par notre comportement «la volonté de Dieu, ce qui estbon,agréableetparfait»,selonlapromessedeRomains12:2.

[2018-2019] 1Nos recherches sur l’amiral Aube n’ayant pas progressé aussi vite que nous l’aurions souhaité, ce thème a été renvoyé à une année ultérieure. Quant aux Questions stratégiques diverses », elles se sont ouvertes par une réflexion sur les rapports entre l’art et la stratégie qui s’est avérée tellement féconde qu’elle est devenue le thème unique de l’année et sera poursuivie en 2019-2020. Cette réflexion a pour origines d’une part nos communications lors des séminaires de l’EA Histara en 2015 Les représentations tridimensionnelles dans l’art de la guerre, des plans-relief à la numérisation du champ de bataille » et 2016 De la guerre en art à l’art de la guerre autour de l’amitié entre Gustave Doré et Ferdinand Foch », d’autre part le commentaire que nous avons donné du Traité de la tactique d’Ibrahim Müteferrika 1732, dans lequel ce dignitaire ottoman souligne l’avance que la pratique occidentale du dessin et de la peinture a donné aux armées chrétiennes ces deux arts sont en effet indispensables à la cartographie, elle-même outil fondamental de la réflexion stratégique. 2L’idée centrale permettant de relier les intuitions qui avaient motivé ces trois recherches ponctuelles est celle de modélisation. Il s’agit en premier lieu de voir en quoi les techniques artistiques développées depuis l’adoption de la perspective géométrique au xve siècle ont fourni aux chefs politiques et militaires des modèles permettant la compréhension, la préparation et l’exécution d’opérations de guerre. On peut en première instance identifier trois types de modélisations modélisation des terrains d’opérations facilitant la prise de décision tactique, opérative ou stratégique croquis, cartes aux différentes échelles, plans-reliefs… ; modélisation des forces elles-mêmes et de leur mode d’emploi modèles en trois dimensions de bateaux et de canons facilitant l’appréhension de leurs principales caractéristiques voire permettant de les tester, manuels présentant les différents ordres de marche, de déploiement et de combat d’une armée ou d’une escadre, figurines jouant la même fonction en trois dimensions avec possibilité de reconfiguration dynamique… ; modélisation de batailles passées sous forme de peintures, dessins ou gravures à triple vocation esthétique, commémorative et pédagogique formation des futurs chefs militaires voire du grand public cultivé. 3Mais les rapports entre l’art et la stratégie posent aussi la question des analogies entre le processus de création artistique et le processus de création stratégique. Sun Tzu écrivait déjà que le rôle du chef de guerre est de créer des situations favorables », idée que l’on retrouve sous la plume d’autres penseurs militaires qui ne connaissaient pas le stratège chinois. L’expression art de la guerre » mérite réexamen sous ce rapport. 4Au cours de cette première année de recherche sur ce grand chantier, on s’est d’abord attaché à retracer la genèse des rapports entre artistes et stratèges dans l’histoire militaire occidentale. Nous sommes partis des remarquables intuitions de Jacob Burckhardt qui, dans La civilisation de la Renaissance en Italie 1860, montre les liens unissant le développement de l’art au sens moderne du terme et celui de l’art de la guerre dans l’Italie des xve et xvie siècles d’une part les condottières avaient besoin des artistes pour célébrer leurs exploits, d’autre part ils avaient en commun avec eux d’être des hommes nouveaux », d’explorer des voies inédites et de chercher à théoriser leur pratique. Mais Burckhardt ne va guère plus avant il s’en tient aux productions commémoratives des artistes et néglige leur apport concret à l’art de la guerre. Nous sommes sur ce point partis des Vies de Vasari, qui avèrent cet apport chez un dixième environ des artistes étudiés ; encore Vasari omet-il d’autres cas, celui de Léonard de Vinci notamment, dont le cursus militaire est pourtant éloquent. Nous avons donc complété cette source par d’autres dont les mémoires de Benvenuto Cellini, sans omettre bien sûr des travaux ultérieurs sur les grands artistes de la Renaissance, en particulier le récent livre Pascal Brioist Léonard homme de guerre. Nous nous sommes également intéressés au monde des ingénieurs militaires jadis étudié par Bertrand Gille, à la frontière des métiers » et de l’art au sens que ce mot commence à prendre au xvie siècle. Enfin, nous avons relevé les allusions aux usages militaires du dessin chez Machiavel et chez Baldassare Castiglione. 5Cette enquête a pleinement confirmé les intuitions de Burckhardt dès le troisième quart du xvie siècle, les rapports entre stratèges et artistes s’étaient suffisamment institutionnalisés pour que les premiers prétendent au rang des seconds et vice-versa. Ainsi, lorsque Vasari veut célébrer la victoire de Cosme de Médicis sur Sienne, ce n’est pas en cuirasse et sur le champ de bataille qu’il le représente, mais dans son cabinet d’étude, devant un plan, une peinture et une maquette de la ville ennemie trois formes de modélisation du réel dont la coïncidence et la complémentarité sont assurées par les lois de la géométrie et de la perspective explorées depuis 130 ans par les artistes italiens, auquel Cosme est implicitement assimilé par le compas qu’il tient en main. Inversement, lors des funérailles de Michel-Ange, largement supervisées par le même Vasari, un tableau exposé sur le catafalque commémore sa participation à la défense de Sienne en tant qu’architecte militaire. 6L’âge classique, pour sa part, nous semble avoir surtout marqué une extension au reste de l’Europe occidentale du modèle italien, dont l’acquis le plus pérenne est la place très importante reconnue au dessin perspectif dans la formation des élites militaires. Plusieurs points importants doivent néanmoins être soulignés. Le premier est la place croissante prise par la gravure dans la pédagogie militaire à partir du début du xviie siècle, depuis les mouvements élémentaires du combattant, minutieusement représentés par Jacob de Gheyn, jusqu’à la dynamique des batailles, montrée par Matthäus Merian au moyen d’un procédé consistant à indiquer par des rectangles au sol les positions initiales d’unités identifiées par des numéros qui permettent de les retrouver dans la mêlée ; ce procédé s’est survécu jusqu’à nos jours via de multiples avatars. En deuxième lieu, il faut signaler la vogue dans la première moitié du xviie siècle des représentations de bataille dites topographiques qui, au moyen de savantes anamorphoses, tentent de concilier la vue en plan et la vue en perspective déjà expérimentées dans certaines miniatures du xve siècle, puis par Vasari au xvie, elles atteignent des sommets en gravure avec les grandes compositions de Jacques Callot et en peinture avec celles de Pieter Snayers, sources de premier intérêt pour la compréhension des tactiques de ce temps. Ce mode de représentation se raréfie par la suite, pour des raisons à la fois esthétiques – l’anamorphose donnant un aspect peu naturel au paysage – et sociopolitiques – la confiscation de la stratégie par la monarchie absolue concentrant l’attention des peintres sur le roi et ses généraux, représentés au premier plan des toiles, ce qui relègue l’action militaire proprement dite dans un lointain qui ne permet plus d’en montrer tous les aspects. 7Quant au développement des plans en relief, nous l’avons évoqué rapidement parce qu’il a déjà fait l’objet de nombreux travaux. Nous avons cependant insisté sur les rapports de la fortification avec l’art des jardins en effet, la perspective commande la partie théorique des deux disciplines et le terrassement leur partie pratique. La biographie de Lenôtre est intéressante à cet égard, car les jardins des Tuileries, où il a fait ses premiers pas, avaient été conçus à la demande de Catherine de Médicis, donc sous l’influence des jardins du Boboli où elle avait passé son enfance ; or, ceux-ci avaient été dessinés par Tribolo, qui avait travaillé comme architecte militaire pour le compte de Cosme de Médicis. D’autre part, Lenôtre a fréquenté de nombreux ingénieurs militaires pendant sa période de formation et a ensuite été un ami de Vauban. 8Nous avons enfin abordé les débuts de la période contemporaine, qui doit constituer la partie la plus importante de notre enquête, par l’étude de la vie et de l’œuvre du général Lejeune. Élève des Beaux-Arts à la fin de la monarchie, ce dernier devint un brillant officier d’état-major sous Napoléon, sans pour autant cesser de peindre et d’exposer. Sa trajectoire est bien connue et a notamment fait l’objet d’une exposition mémorable au musée de Versailles 2012. D’autre part, les attendus à la fois politiques et militaires de la peinture de bataille à l’ère napoléonienne ont été minutieusement étudiés par Aude Nicolas, qui a bien voulu honorer la conférence de sa présence pour y exposer les résultats de sa thèse cette peinture avait bien sûr une dimension propagandiste, mais des instructions très précises étaient données aux artistes, en lien direct avec les ingénieurs-géographes, pour que leurs œuvres illustrent le plus fidèlement possible les épisodes représentés et puissent donc servir de support à l’analyse tactique. 9Manquait en revanche, du moins à notre connaissance, une confrontation systématique des peintures de Lejeune, de ses mémoires et de la tradition de coopération entre artistes et stratèges telle qu’elle s’est mise en place à partir de la Renaissance italienne. C’est à cette confrontation que nous nous sommes attelés. Elle révèle d’abord que Lejeune reste peintre lors même qu’il écrit les somptueuses descriptions de paysages abondent sous sa plume où ils sont fréquemment assimilés à autant de tableaux ». Il s’agit parfois de scènes de guerre sinistres la boucherie d’Eylau, l’incendie de Ratisbonne, les abominations de la guerre d’Espagne, mais auxquelles l’auteur trouve une valeur proprement esthétique. L’essentiel, dans notre optique, est cependant l’insistance de Lejeune à montrer que l’artiste sait mieux qu’un autre regarder et comprendre un paysage, ce qui constitue une qualité essentielle chez un bon officier, puisque la tactique consiste entre autres à exploiter intelligemment les caractéristiques du terrain – raisonnements qui étaient déjà ceux de Baldassare Castiglione au xvie siècle. Lejeune ne manque pas à cet égard de rappeler que Berthier, chef d’état-major de la Grande Armée, avait lui-même une formation de dessinateur en tant qu’ingénieur-géographe. Mieux encore, Lejeune démontre son propre coup d’œil militaire en caractérisant en quelques lignes tel ou tel champ de bataille ou en analysant certaines décisions tactiques de l’Empereur. Ce double talent de paysagiste et de tacticien se retrouve dans ses tableaux. Mais Lejeune sait aussi montrer combien l’éloignement complique l’interprétation d’une action en cours et quels déboires tactiques cela peut entraîner. 10Notons enfin que le gigantisme croissant des guerres napoléoniennes conduit Lejeune à trahir les normes véristes assignées à la peinture de bataille si sa virtuosité lui a permis de représenter de façon à peu près synoptique les batailles des Pyramides, d’Aboukir, du Mont-Thabor ou de Marengo, l’extension du champ de bataille de la Moskowa l’oblige à n’en représenter qu’un épisode central, l’assaut de la grande redoute, en concentrant autour de cette scène des péripéties qui se sont déroulées ailleurs ou à un autre moment. Cela change bien sûr les rapports de l’art et de la stratégie et il nous faudra ultérieurement en mesurer les conséquences. 11La conférence de cette année a été suivie par deux étudiants de master et une douzaine d’auditeurs libres. Une vingtaine de stagiaires de l’École de guerre, où le directeur d’études assure la direction du cours de stratégie, étaient en outre inscrits en master à l’EPHE ; la plupart d’entre eux ont soutenu avec succès. — [2019-2020] 12L’exploration des rapports entre l’art et la stratégie commencée l’an dernier s’est poursuivie en 2019-2020 au point d’occuper toute l’année, au détriment du deuxième thème annoncé. Elle s’est concentrée sur deux aspects du sujet. Tout d’abord, dans la foulée de l’enquête déjà conduite sur le général Lejeune, on s’est penché sur les rapports entre peintres paysagistes, ingénieurs-géographes et officiers d’état-major du xviiie siècle à la Restauration. Le xviiie siècle avait été le parent pauvre de nos recherches de l’an passé, car en matière de peinture de batailles et de plans en relief, il s’est surtout contenté de prolonger l’héritage du second xviie siècle. Cette continuité nous avait masqué la richesse de sa réflexion sur la façon la plus appropriée de produire des vues de paysages et des cartes utilisables par les militaires. 13Sur ce chapitre, nous ne partions pas de rien puisque l’histoire institutionnelle des ingénieurs-géographes a fait l’objet d’excellents travaux, notamment le livre du colonel Berthaut 1902 et la thèse de Valeria Pansini 2002, de même que leur production graphique citons en particulier le somptueux ouvrage d’Émilie d’Orgeix et d’Isabelle Warmoes sur les atlas militaires manuscrits des xviie et xviiie siècles. 14Après avoir dressé une synthèse de ces travaux, nous nous sommes penchés sur quelques écrits significatifs de la période, à commencer par le manuel de dessin et de lavis de Nicolas Buchotte, qui n’était pas ingénieur-géographe mais ingénieur ordinaire du roi, ce qui ne l’a pas empêché de définir les codes graphiques utilisés par les ingénieurs-géographes jusqu’à la fin du xviiie. Ces codes reposent sur une combinaison du plan et de la perspective, comme dans la peinture de bataille topographique du xvie et du début du xviie siècles ; notons cependant que dans cette dernière, la perspective avait préséance sur le plan alors que Buchotte et ses émules adoptent le compromis inverse. Le souci esthétique est clairement revendiqué par Buchotte mais n’est nullement incompatible avec l’utilité militaire des documents produits, puisqu’il se traduit entre autres par l’impératif de lisibilité des cartes. D’autre part, si le traitement de l’espace est nettement figuratif, celui des troupes recourt à une symbologie annonçant de loin celle des documents militaires contemporains, avec des rectangles de différentes formes et couleurs pour distinguer les unités d’infanterie, de cavalerie, d’infanterie montée et d’artillerie ainsi que leur nationalité. 15Nous avons ensuite étudié le traité de perspective d’Edme-Sébastien Jeaurat 1750, qui suggère que cette technique artistique était devenue une sorte de monopole ou tout au moins de spécialité des militaires au xviiie siècle en effet, alors même que l’ouvrage s’adresse à tous les lecteurs s’intéressant au dessin et à la peinture, l’éditeur en est Jombert, éditeur du roi pour l’infanterie et l’artillerie », et l’auteur met en avant sa qualité d’ingénieur-géographe. La trajectoire de Louis-Nicolas de Lespinasse confirme cette impression mais on pourrait donner d’autres exemples. Lespinasse, officier et professeur de tactique à l’École militaire vers la fin de l’Ancien Régime, était aussi un des plus remarquables paysagistes de son temps. En 1801, il publia un Traité de perspective linéaire à l’usage des artistes et un Traité du lavis des plans, appliqué principalement aux reconnaissances militaires. Un livre pour le monde civil et un pour l’armée, donc ; mais il n’est pas indifférent que l’un et l’autre aient été édités par Magimel, libraire pour l’Art militaire », et que l’auteur s’y soit présenté comme chef de bataillon ». En 1808 enfin, toujours chez Magimel, parut un ouvrage posthume de Lespinasse, De la perspective des batailles, dans lequel était réaffirmée l’importance du dessin et de la peinture pour la formation des officiers. 16Détail intéressant, Lespinasse avait été reçu à l’Académie royale de peinture et de sculpture en 1787, soit la même année qu’un autre paysagiste, Pierre-Henri de Valenciennes, qui fut ultérieurement le maître du futur général Lejeune. Ce dernier fut par ailleurs un protégé du maréchal Berthier, qui était non seulement ingénieur-géographe de formation, mais encore fils d’un ingénieur-géographe devenu sous Louis XV chef du Dépôt général de la guerre, qui centralisait la production géographique et historique des armées. Ces fonctions avaient mis Berthier père en relations avec van Blarenberghe, peintre des batailles » de Louis XV, dont le fils, également peintre, donna des leçons de dessin et de peinture à Berthier fils. Ajoutons que les ingénieurs-géographes fournissaient les relevés topographiques préparatoires aux peintures de bataille commandées sous Napoléon et l’on aura une meilleure idée du système bien rodé dans lequel s’inscrivit Lejeune. 17Ce système était pourtant menacé. Tout d’abord, nous l’avons vu l’an passé, l’extension croissante des batailles napoléoniennes ne permettait plus de les représenter sur une seule et même toile, comme Lejeune avait pu le faire pour les batailles de la campagne d’Égypte. Mais une autre remise en cause était intervenue en 1802, lorsque le système cartographique mixte codifié par Bouchotte fut abandonné pour le plan d’état-major moderne. En caricaturant, la carte devenait plus scientifique » et moins artistique », évolution que combattit bec et ongles Lespinasse, mais sans avoir gain de cause. 18Le deuxième thème abordé en 2019-2020 concernait la notion de coup d’œil militaire » et plus largement la référence artistique sous la plume des penseurs militaires du premier xixe siècle. Il s’articule directement au thème précédent dans la mesure où la nécessité de cultiver le coup d’œil militaire » était l’une des antiennes favorites des ingénieurs-géographes. Mais cette expression désignait sous leur plume un rapport très concret au terrain qu’il s’agissait de croquer, dessiner, peindre ou cartographier, ce qui était aussi le cas chez des penseurs militaires du xviiie siècle comme Puységur et Folard. Chez les théoriciens napoléoniens ou post-napoléoniens au contraire, la notion se fait plus générale et plus abstraite. 19Jomini, en particulier, distingue un coup d’œil tactique qui porte sur le terrain et un coup d’œil stratégique qui s’exerce uniquement sur la carte d’état-major. Le même processus d’abstraction est à l’œuvre dans un outil graphique dont il semble être l’inventeur mais ce point mériterait plus amples investigations, qu’il nomme l’échiquier stratégique » et dont il se sert pour modéliser les principales caractéristiques d’un théâtre d’opération il s’agit d’un carré dont chacun des côtés symbolise soit une coupure de terrain majeure délimitant le théâtre en question, soit la base d’opérations d’un des protagonistes, soit les deux. Ainsi, pour modéliser la campagne de 1806, le côté gauche du carré représente la base des Français sur le Rhin, le côté inférieur la base des Français sur le Main, le côté gauche la base des Prussiens sur l’Elbe et le côté supérieur la mer du Nord. Sur le carré proprement dit ne figurent que deux villes, Gera et Leipzig, ainsi que des lignes de couleur matérialisant la cinématique de la campagne. Il s’agit de démontrer l’avantage d’une double base d’opérations, grâce auquel les Français peuvent intercepter les lignes de communications prussiennes sans que leurs propres lignes de communications soient interceptées. On est là aux antipodes des cartes mixtes chères à Lespinasse. L’espace vécu se dissout dans la pure géométrie, ce qui n’est pas étonnant compte tenu du fait que Jomini devint officier d’état-major sans avoir eu l’expérience préalable du terrain. Au demeurant, il semble n’avoir eu aucun intérêt pour les arts et son approche ultra-rationaliste de la stratégie tire cette discipline vers la science. 20Clausewitz, au contraire, n’a cessé de dénoncer cette tentation scientiste si profondément contraire à la nature de la guerre – et aussi à sa propre nature, car sa correspondance le montre très attentif à la beauté des paysages, en quoi il ressemble à Lejeune. Initié aux beaux-arts par son épouse Marie von Brühl, elle-même peintre et dessinatrice, il chercha à en approfondir la théorie pour voir jusqu’où elle pouvait être appliquée à la stratégie et rédigea vers 1808 un essai sur l’art et la théorie de l’art » dont nous nous sommes risqués à traduire les passages les plus significatifs. Il y insiste sur le fait que le talent artistique est une capacité innée, même si elle demande à être cultivée pour porter tous ses fruits. Il faut pour cela acquérir la théorie de l’art considéré, mais cette théorie n’a de sens que par rapport à la pratique. D’autre part, elle ne se compose pas de lois, car la loi vise le général alors que la guerre ne présente que des cas particuliers. La théorie de la guerre se borne à constater l’existence de principes d’action concentration, surprise, économie des forces que le tacticien ou le stratège doivent décliner en procédés particuliers en fonction des circonstances dans lesquelles ils sont engagés. L’art de la guerre réside précisément dans cette faculté d’adaptation des principes au contexte et c’est elle qui caractérise le grand artiste militaire. 21Mais aussi éloigné que soit Clausewitz de Jomini, il le rejoint lorsque, dans son maître-ouvrage De la guerre, il traite du coup d’œil ». Il rappelle que cette expression a d’abord eu une signification tactique se rapportant directement au terrain, ou plutôt au rapport du terrain et du temps puisqu’il s’agissait entre autres d’apprécier en combien de temps une unité pouvait se porter de tel point important du champ de bataille à tel autre. Mais l’expression, poursuit-il, vaut aussi au niveau stratégique, puisque dans l’un et l’autre cas il s’agit d’apercevoir et de comprendre rapidement une situation complexe. Tout au plus le coup d’œil tactique mobilise-t-il d’abord l’œil corporel » alors que le coup d’œil stratégique concerne uniquement l’œil de l’esprit », précise Clausewitz. 22Enfin, nous avons achevé notre enquête de cette année en replaçant la réflexion de Clausewitz sur les rapports entre l’art et la stratégie dans son terreau d’origine tel que l’a magnifiquement étudié le grand livre de Jean-Jacques Langendorf sur la pensée militaire prussienne. En émergent des stratégistes très peu connus en France citons en particulier Rühle von Lilienstern, héros des guerres de libération » contre Napoléon mais aussi peintre et musicien, ami de Goethe, du dramaturge Kleist, du peintre Caspar David Friedrich et du philosophe Adam Müller. Citons aussi Georg Heinrich von Berenhorst, qui tenta de transposer le criticisme kantien à la stratégie afin de ruiner les prétentions dogmatiques de certains penseurs militaires dans le prolongement desquels s’inscrira Jomini. L’analyse de Jean-Jacques Langendorf montre l’influence de la Critique de la raison pure sur Berenhorst, mais n’évoque malheureusement pas celle de la Critique de la faculté de juger. Or, la célèbre définition du beau qu’y donne Kant – ce qui plaît universellement sans concept » – nous semble pouvoir être transposée à la stratégie moyennant les ajustements nécessaires. En effet, cette définition signifie entre autres que la beauté ne se laisse jamais emprisonner dans une formule par exemple, il ne suffit pas de connaître le solfège pour composer un beau morceau. Le jugement esthétique ne repose pas sur des attendus déterministes, mais sur le libre jeu de l’entendement et de l’imagination. De même, il n’existe aucune recette de victoire à la guerre, où les principes de la stratégie tiennent lieu de solfège et où leur bonne mise en œuvre dépend avant tout du libre jeu de l’entendement et de l’imagination du stratège, comme l’a montré Clausewitz… 23En conclusion, on a le sentiment – mais il resterait à le confirmer par d’autres recherches – que les rapports entre l’art et la stratégie changent de régime en entrant dans le xixe siècle. Le dessinateur et le peintre ne peuvent plus rendre compte en une seule œuvre de batailles couvrant des étendues de terrain toujours plus vastes. Le cartographe militaire lui-même ne peut plus se consacrer au rendu artistique de ce terrain il lui faut adopter une symbologie plus rapide à utiliser, car on lui demande maintenant de produire de plus en plus de cartes pour couvrir des théâtres d’opérations dilatés aux dimensions de l’Europe entière. Les batailles, en se multipliant, cessent d’ailleurs d’être l’alpha et l’oméga de la guerre. En effet, avec l’énorme augmentation des effectifs liés à la conscription et la fragmentation corrélative des armées en divisions puis en corps d’armée, la tâche du stratège n’est plus seulement de gagner des batailles, mais encore et surtout de les articuler intelligemment dans l’espace et dans le temps. Cela pourrait expliquer la réinterprétation intellectualiste du coup d’œil » militaire. 24La conférence de cette année a été suivie par deux étudiants de master et une quinzaine d’auditeurs libres. Une vingtaine de stagiaires de l’École de guerre, où le directeur d’études assure la direction du cours de stratégie, étaient en outre inscrits en master à l’EPHE ; la plupart d’entre eux ont soutenu avec succès.
SemanticScholar extracted view of "Le champ de bataille : post-moderne, néo-moderne" by C. Ruby. Semantic Scholar extracted view of "Le champ de bataille : post-moderne, néo-moderne" by C. Ruby. Skip to search form Skip to main content Skip to account menu Semantic Scholar's Logo. Search 205,834,439 papers from all fields of science. Search. Sign In Create Free Account.
1La combinaison de l’électronique, de l’informatique et de la télécommunication a entraîné une révolution technologique l’apparition des technologies de l’information et de la communication NTIC. Parmi les bouleversements radicaux qu’elles entraînent, figurent la connectivité [1], le rétrécissement de l’espace et la gestion en temps quasi réel. 2Si la guerre est un art simple, mais tout d’exécution » [2], sa nature reste fonction de l’innovation technologique. L’arrivée des nouvelles technologies de l’information et de la communication constitue donc un bouleversement, qui fait faire à l’efficacité militaire un bond en avant suffisamment significatif pour se demander s’il ne s’agit pas d’une révolution dans les affaires militaires ». La dernière révolution militaire remontant à l’arrivée de l’artillerie de campagne de la fin du XVIIIe siècle et qui a décuplé les capacités de destruction. 3Cette révolution militaire n’est pas seulement technique. Elle affecte en particulier les principes fondamentaux de la guerre, mis en évidence par le maréchal Foch liberté d’action, concentration des efforts et économie des moyens ». 4En effet, l’irruption des NTIC offre de nouvelles perspectives d’application aux principes de la guerre, soulignant par là le caractère visionnaire de Foch. Une véritable manœuvre vectorielle [3] devient alors possible dans la mesure où les NTIC ouvrent de nouveaux champs d’application aux principes de la guerre et à leurs combinaisons. Enfin, la mise en œuvre de ces nouvelles technologies nécessite de réviser l’approche de la sécurité, les modes d’entraînement et de formation, ainsi que la culture du commandement. 5Le combat aéroterrestre futur, caractérisé par la domination informationnelle et la précision des effets, pourrait faire émerger trois modes opératifs la conduite partagée comme source-clé de la liberté d’action du chef, la décentralisation du combat nécessaire pour acquérir la concentration des efforts et la combinaison des vecteurs [4] comme facteur d’économie des autant, la domination informationnelle suppose de la part des combattants, quel que soit le niveau considéré, une confiance dans le système. En effet, les capacités numériques remplaceront le lien physique entre l’exécutant et son chef. Aussi, aux trois modes opératifs cités précédemment, viennent s’ajouter une nouvelle perception de la prise de risque dans la conception des systèmes de sécurité de l’information, un nouveau concept d’entraînement et de formation, et enfin, une nouvelle culture du des NTIC aux principes de la guerre6 La numérisation de l’espace de bataille influencera de façon irréversible et parfois imprévisible l’art du commandement et l’emploi des forces. » [5] 7En d’autres termes, les conditions du combat futur vont connaître des modifications telles que la nature même de la guerre va s’en trouver profondément affectée. En effet, après avoir longtemps considéré que pour vaincre, il fallait la combinaison du feu, du mouvement et du choc », une nouvelle forme de la guerre se profile pour le XXIe siècle celle qui consiste à vaincre par l’information ».La liberté d’action renforcée par la conduite partagée8 Nous allons passer d’une référence personnelle générant une action collective à une référence globale permettant la cohérence d’actions individuelles. » [6] 9Le principe de la liberté d’action est souvent considéré comme le premier principe de la guerre, à l’origine de tous les autres. En effet, sans liberté d’action, il est impossible de concentrer les efforts ni d’économiser quoi que ce soit. La liberté d’action, c’est le fait de pouvoir agir malgré l’adversaire et les diverses contraintes imposées par le milieu et les circonstances. En d’autres termes, c’est la capacité résiduelle d’agir ou de réagir à un moment donné. 10La liberté d’action repose sur trois présuppositions la sûreté, la prévision et l’anticipation, et l’aptitude à prendre l’ascendant sur l’adversaire. Dans l’avenir ce principe se trouvera renforcé par les NTIC dans la mesure où la capacité résiduelle du chef à agir sera plus grande parce que mieux connue la connectivité. La numérisation de l’espace de bataille NEB, la récolte et le traitement des données C4ISR [7], et la transmission de l’information à partir de systèmes d’information, mis en place à chacun des niveaux conception SIC, mise en œuvre SIR, exécution SIT, concourent à une véritable transparence du champ de NTIC et la conquête de la supériorité informationnelle11Parmi les applications concrètes des NTIC dans les transformations du champ de bataille, figure la numérisation de l’ensemble des modules allant du fantassin [8] au système complexe de défense sol-air [9]. Cela s’appelle la numérisation de l’espace de bataille NEB.La NEB constitue donc une véritable révolution numérique dans les affaires militaires, dans la mesure où elle procure aux combattants, aux chefs et aux états-majors une connaissance en temps quasi réel de l’évolution de la situation et permet une accélération de la prise de principal atout de la numérisation être un multiplicateur d’efficacité »12La numérisation est tout d’abord un multiplicateur d’efficacité car c’est une technologie qui transforme la voix, les données, les cartes, les photos… en un signal numérique facilement transmissible et pouvant être recopié selon les besoins. Ainsi, le processus informationnel et décisionnel s’en trouve considérablement accéléré. Là où il fallait plusieurs heures à une estafette pour transmettre un document confidentiel par exemple un ACO [10] à distribuer aux pièces d’artillerie sol-air, il ne faudra à présent que quelques secondes. Ensuite parce qu’elle évite que l’information ne subisse une transformation ou une déformation. Le doute d’une mauvaise interprétation de la situation devrait être éliminé. En effet, les ordres qui hier descendaient en cascade pouvaient subir des interprétations différentes, voire des déformations. A présent les données sont échangeables, sans perte en ligne. Enfin, parce qu’elle est facilement stockable. Les données numériques peuvent être en effet facilement compressées pour occuper moins d’espace dans les risques de la numérisation la place relative de l’homme13Parmi l’ensemble des risques, il faut citer la surinformation, le non-respect du principe de subsidiarité, et l’absence de décision. La surinformation constitue un risque pour les échelons d’exécution dès lors que les niveaux supérieurs n’auraient pas joué leur rôle. En effet, il y a un risque de diffusion générale et systématique de l’information jusqu’au plus bas niveau sans traitement intermédiaire. Le combattant ne doit recevoir que l’information qui le concerne, faute de quoi son action s’en trouverait saturée par excès d’information. 14Le non-respect du principe de subsidiarité [11] et l’écrasement des niveaux hiérarchiques pourrait conduire à une remise en question de la liberté d’action des échelons subordonnés. En effet, avec la numérisation de l’espace de bataille, les échelons intermédiaires peuvent être contournés par l’échelon supérieur disposant d’une plus grande vue d’ensemble des opérations. Ce dernier pourrait alors être tenté de manœuvrer lui-même les différents modules de la force ou, au minimum, d’imposer à ses subordonnés le détail de leur manœuvre, annihilant ainsi leur liberté d’action. Le risque de déresponsabilisation serait alors très grand !Paradoxalement, la numérisation, si elle n’est pas maîtrisée, pourrait conduire à ralentir la prise décision. En effet, le chef pourrait être tenté d’attendre la dernière information qui permettrait de diminuer au maximum la part de l’intuition, ou de la subjectivité, dans sa décision. Il s’agit là d’un abus de confiance dans le système qui occulte la notion plus que jamais fondamentale de la prise de risque. Ce phénomène bien connu de déresponsabilisation par l’informatique pourrait alors avoir comme effet pervers de retarder la décision alors que l’objectif initial de la numérisation est bien d’accélérer le processus décisionnel. Les NTIC constituent un levier essentiel dans la supériorité opérationnelle, mais les décideurs doivent conserver à l’esprit qu’elles ne sont qu’un outil, même s’il est révolutionnaire, au service de l’ NTIC et la logique de réseau15L’informatique sans les réseaux ne constitue pas intrinsèquement une révolution fondamentale ; de même ce sont les réseaux associés à la numérisation de l’espace de bataille qui apportent une avancée significative dans l’art de la guerre. Il s’agit donc d’organiser l’ensemble des données à partager en système de système C4ISR et de définir l’architecture des systèmes d’information SI correspondant aux besoins projet C4ISR au cœur du projet de numérisation de l’espace de bataille16Il s’agit d’un système de système dont le rôle principal sera d’intégrer tous les réseaux du champ de bataille dans une architecture globale. En effet, la guerre moderne n’admet plus la persistance de temps de latence entre la détection d’un matériel et sa destruction. Les cibles potentielles étant de plus en plus mobiles, parfois noyées au milieu de la population, l’ennemi peut disparaître en quelques minutes la destruction de seulement 13 chars serbes au Kosovo par l’aviation de l’Alliance en témoigne. A l’avenir, le défi consistera à exploiter l’information en temps réel. Les systèmes C4ISR sont au cœur de cette révolution dans les affaires militaires. La réalisation des SI nécessaires aux différents acteurs de l’espace de bataille repose sur un concept technologique dit horizontal c’est-à-dire destiné à assurer, en priorité, la cohérence des niveaux hiérarchiques conception, mise en œuvre et exécution. Ainsi, le système d’information pour le commandement des forces SICF est attribué au niveau de la conception PC de niveau 1 à 3 [12], le système d’information régimentaire SIR au niveau de la mise en œuvre PC de niveau 4 et 5 [13] et le système d’information terminal SIT au niveau de l’exécution systèmes d’armes.La logique de réseau un bouleversement des niveaux hiérarchiques du commandement, et un facteur d’accélération vers l’interopérabilité des systèmes nationaux et alliés17En réalité, le problème de l’écrasement des niveaux hiérarchiques évoqué ci-dessus ne doit être considéré que comme un mal nécessaire lorsque la rapidité de l’évolution de la situation l’exigera. 18En effet, les NTIC ne remettent pas en cause la décomposition de l’action en trois phases conception, mise en œuvre et exécution. En revanche, elles permettent de créer des boucles courtes » et de décloisonner les trois niveaux, faisant fi des règles de subordination. Ainsi, l’expérimentation tactique menée au CEPC [14] par le CDES [15] a clairement montré l’opportunité offerte par les NTIC de créer des groupes de forces de circonstance conçus, mis en œuvre et exécutés au plus haut niveau niveau Corps d’armée ou de Composante terrestre de théâtre, pour mener des opérations ciblées cf. la manœuvre vectorielle ci-dessous en dépit des difficultés culturelles et hiérarchiques que cela pose. 19Les réseaux mettent enfin en exergue la nécessité de disposer de systèmes interopérables. En effet, seules les données répondant aux mêmes standards peuvent circuler et être échangées. La numérisation force donc l’interopérabilité des données tant au plan national qu’entre les NTIC et les solutions numériques20La masse d’informations disponibles et la puissance de calcul des ordinateurs permettront d’élaborer des modèles simulant l’action amie en la comparant à celle de l’ennemi et de proposer des choix finaux d’une grande objectivité. Le rôle joué à cet égard par la simulation n’est pas négligeable. En effet, l’expression d’un besoin de système d’information est toujours difficile à formuler. La simulation offre la possibilité de mieux concrétiser un système futur. Par ailleurs, elle joue un rôle majeur dans la validation des systèmes d’information car elle permet d’éprouver les procédures, d’entraîner et de former les personnels à moindre coût et surtout de valider la cohérence du système par sa souplesse d’utilisation et les possibilités de rejouer. 21Mais, les solutions numériques, que proposent les NTIC appliquées aux systèmes de simulation, pourraient conduire à minimiser la place de l’intuition dans l’exercice du commandement. Une telle évolution pourrait faire craindre que la conduite de la guerre ne soit plus un art mais tende à devenir une science. Cette crainte n’est pas justifiée sauf si la machine venait à remplacer l’intelligence humaine et la capacité de décision de l’homme. 22Certains pensent que le rôle traditionnel de l’officier charismatique en situation de commandement devrait s’estomper. En effet, comme nous le verrons par suite, le chef pourrait être de plus en plus éloigné de ses hommes et ne communiquer avec eux qu’aux travers d’écrans digitaux et de signaux numériques. Dans ces conditions l’ascendant moral du chef sur ses subordonnés ne tiendrait que par la confiance que les uns et les autres accorderaient aux systèmes d’information et de communication mis en place. Seul le dernier échelon, c’est-à-dire le niveau d’exécution au contact des populations, de l’ennemi, du terrain, conserverait cette relation physique qui devrait devenir l’apanage de la section, du groupe, voire de l’équipe ou du binôme. La formation morale, l’exercice de l’autorité devraient alors, encore plus, descendre jusqu’au dernier niveau d’exécution si cette distanciation entre le chef et l’exécutant, résultante des NTIC, se concentration des efforts par la décentralisation du combat23 Focaliser la puissance de combat de la flotte à partir de forces largement dispersées mais étroitement maillées. » [16] 24Le principe de concentration des efforts fut au centre de la bataille napoléonienne et son application en 1940 fit le succès de l’attaque blindée allemande de Guderian dans les Ardennes. 25La concentration des efforts est l’orientation dans l’espace et dans le temps des différentes actions et des effets des systèmes d’armes autour d’un but unique. En d’autres termes, associé au principe de surprise, la concentration des efforts vise à décupler les capacités d’une force en créant localement et pour une durée déterminée un rapport de force favorable. 26Après une période de 200 ans caractérisée par un système divisé » pour mieux se concentrer, l’évolution technologique semble à l’avenir promouvoir un système décentralisé » pour mieux NTIC et la manœuvre éclatée27La dispersion géographique a toujours été un élément déterminant pour la sauvegarde des unités. Mais entendue seulement comme mesure de sûreté, elle peut engendrer des situations désastreuses dans la mesure où la dispersion signifie également une moindre solidarité et par conséquent une plus grande vulnérabilité relative. L’émiettement des forces onusiennes en Bosnie n’a-t-il pas favorisé les prises d’otages de casques bleus par les factions au printemps 1995 ? 28A présent, une des conséquences de l’avènement des NTIC sur le champ de bataille est que la signature, c’est la mort » [17]. La dispersion géographique devient donc un impératif. 29Si hier il s’agissait de faciliter la concentration de ses propres moyens tout en contrariant celle de l’adversaire, la manœuvre future sera probablement inverse il s’agira de maintenir la dilution de ses forces tout en cherchant à concentrer celles de l’adversaire. Pour cela, les unités devront nécessairement être furtives, extrêmement mobiles et capables de se reconfigurer. En particulier, elles devront pouvoir se mouvoir à grande vitesse sur des véhicules blindés légers sans être contraintes par une logistique pesante. Ainsi, parallèlement au principe de sûreté, la dilution s’impose parce que la guerre change de nature. Plutôt que de conquérir un territoire, les forces chercheront à le contrôler ; plutôt que de détruire l’ennemi, les forces chercheront à lui dénier toute capacité d’action. Pour cela, il faudra un grand nombre de petites unités décentralisées, agiles, mobiles et rapides, interconnectées à un intranet de la bataille et intégrées au réseau informationnel de NTIC et la manœuvre ciblée30A l’aube du XXIe siècle, l’art de la manœuvre est appelé à être renouvelé. La Guerre froide, avec sa logique arithmétique, visant à opposer toujours plus de masses d’hommes et d’armes, a cédé le pas à une logique finalitaire » d’emploi des forces. La conception frontale de l’action des forces terrestres, issue des guerres napoléoniennes, n’est plus adaptée à l’environnement géopolitique actuel. Enfin, l’explosion des distances, l’implosion des délais et la précision des armes, imposent une nouvelle conduite de l’action réalisée selon une approche vectorielle en temps quasi la notion de masse à la notion d’effets31Depuis Rome, la guerre terrestre consiste en un affrontement de grandes bandes d’hommes armés, plus ou moins organisés, que les chefs tentent de concentrer en certains points du dispositif adverse pour créer un rapport de force favorable et percer le front adverse. Pour cela les chefs, au gré de l’évolution technique des armes, ont recherché la combinaison savante entre le choc, le feu et la manœuvre permettant de remporter la victoire. Dans ce contexte, la guérilla et le siège de place forte ne sont que des cas particuliers. En effet, la guerre a bien toujours été une affaire de confrontation de masse comme en témoignent les morts militaires toujours plus nombreux au fil des siècles. Ceux de la révolution et de l’Empire atteignent 2,5 millions ; les soldats morts de la Grande Guerre sont 8,5 millions et ceux du second conflit mondial 15 millions. 32La logique de masse ne recule pas fondamentalement après la Seconde Guerre mondiale. En fait, la Guerre froide s’inscrit dans cette continuité puisque le statu quo s’établit sur la base de rapports de force constitués par l’accumulation de part et d’autre d’hommes armés, de chars, de canons, d’avions, de navires… et de missiles balistiques. Cette notion comparative de masses qui s’opposent est particulièrement bien traduite dans les documents officiels et les Atlas stratégiques de l’époque. 33Il faudra attendre la guerre du Golfe et les multiples crises de la fin XXe siècle, pour constater que le passage d’une logique capacitaire à une logique finalitaire est devenu la norme. La principale raison résulte de la dissymétrie des moyens. Par nature, les conflits sont tous à présent inégaux dans des proportions pouvant aller de 1 à 100. De plus, l’asymétrie devrait devenir la règle. Dans les conflits asymétriques, les stratégies adverses sont diamétralement opposées en intention choquer l’opinion publique, en respectabilité usage de bouclier humain, en intensité non-respect du principe de proportionnalité, en moralité action terroriste [18]. La résolution de ces crises ne peut venir de la seule accumulation de capacités mais plutôt d’actions en termes d’effets à obtenir » sur les sources de puissance de l’adversaire militaire, institutionnelle, financière, culturelle, psychologique, etc..De la notion de front à la notion d’espace lacunaire34Le contexte des opérations aéroterrestres est radicalement différent de celui des décennies précédentes. L’espace des opérations a littéralement éclaté, pour devenir tridimensionnel. Tout d’abord, les combats ne sont plus concentrés sur une ligne de front ; ensuite, ils n’opposent plus exclusivement des forces armées ; enfin les populations sont souvent les enjeux de la crise. 35Ainsi, la notion de front opposant des armées s’estompe au profit de dispositifs terrestres de plus en plus lacunaires. La notion de centre de gravité » [19] prend alors toute sa valeur. En effet, il ne s’agit plus de raisonner uniquement en fonction du dispositif frontal de l’adversaire, mais d’attaquer prioritairement la véritable source de sa puissance ; celle-ci pouvant être militaire, économique, politique, médiatique…De l’ordre oblique à l’ordre vectoriel36Les armées, de l’antiquité aux temps modernes, ont pratiqué l’ordre parallèle, c’est-à-dire l’affrontement en ligne de bataille contre ligne de bataille. La seule manœuvre possible était celle de l’enveloppement par les ailes illustrée par Hannibal au cours de la bataille de Cannes. C’est à la fin du XVIIIe siècle que Guibert formalisera l’abandon de l’ordre parallèle et l’adoption de l’ordre oblique, qu’il décrivit ainsi J’appelle oblique toute disposition où l’on porte sur l’ennemi une partie et l’élite de ses forces, et où l’on tient le reste hors de portée de lui, toute disposition où l’on attaque avec avantage un ou plusieurs points, tandis qu’on donne change aux autres. » [20] Les manœuvres napoléoniennes se sont inscrites dans cette perspective tracée par Guibert, de même les batailles terrestres des deux guerres mondiales n’ont pour ainsi dire pas dérogé à cette ordre oblique », à quelques exceptions près, préfigurant l’ordre vectoriel » comme l’offensive du Guderian dans les Ardennes en 1940 ou l’irruption de la 2e DB du général Leclerc en Alsace à partir de Saverne en 1944. 37Cet art de la guerre s’est sophistiqué avec l’approche indirecte » théorisée par Liddell Hart pour qui l’attaque des sources de la puissance adverse consiste à surprendre, déséquilibrer et désorganiser l’adversaire par des actions indirectes. 38Les nouvelles technologies viennent donner un nouveau souffle à l’approche indirecte dans la mesure où il est à présent possible de faire converger des forces, de toutes natures et dans un minimum de temps, sur les centres de gravité [21] de l’adversaire ; c’est l’approche vectorielle. Cela a pour principale conséquence, après deux siècles marqués par la prééminence de la masse, d’ouvrir la perspective de l’approche ciblée ». Le système divisionnaire » va donc être remplacé par une logique d’agrégation opérationnelle autour d’un principe la modularité et d’une méthode la constitution de force. Il en résulte une organisation souple, réversible, et adaptée aux besoins opérationnels en vue de produire un ensemble d’effets pour atteindre l’objectif. Le principe divisionnaire a vécu. » [22]Vers une réduction du volume des forcesLa qualité remplacera la quantité39Avec la précision des armements, on comprime la quantité dans la qualité. Certes, les munitions à haut degré de précision existent depuis le début des années 1970, toutefois c’est véritablement lors de la guerre du Golfe qu’elles ont été utilisées de façon significative, témoignant alors d’une réelle évolution dans l’art de la guerre. L’instrumentalisation du laser et la précision de la navigation donnée par le Global Positioning System GPS sont deux évolutions techniques majeures qui permettent, entre autres, de dire que la précision des armements va changer la donne moins d’armes, moins d’exposition, plus de coups au but et plus de logistique allégée40Le poids de la logistique va considérablement diminuer. En effet, la précision des tirs va permettre de réduire considérablement les consommations. Là où il fallait plusieurs dizaines d’obus pour saturer une zone, deux ou trois munitions intelligentes capables de tirer au but sur des objectifs éloignés de plus de 30 km suffiront à désorganiser un convoi. Ainsi les norias de poids lourds chargés de munitions d’artillerie [23] seront remplacées par l’emport de la seule dotation de munitions dites intelligentes nécessaires à chaque système d’armes. Mais les munitions intelligentes ne sont pas la seule cause de l’allégement prévisible de la logistique. L’optimisation des flux grâce à la gestion informatique des stocks, la mutualisation des équipements et leur standardisation devraient concourir à une réduction générale du poids de la logistique de combat virtuel41Le cyberespace devient de plus en plus le centre de gravité de toutes les activités humaines. Sur la Toile s’échangent les données économiques, sociales, médiatiques, et même militaires. Des batailles s’y déroulent, et s’y dérouleront de plus en plus. Les virus informatiques, I love you » en 2000, et les techniques de fourvoiement manipulation d’images, de chiffres… en sont un des moyens par la combinaison des vecteurs42 L’effet recherché est atteint par la résultante d’un ensemble de vecteurs opérationnels. » [24] 43Le principe d’économie des moyens consiste à n’engager qu’une quantité suffisante de forces pour atteindre l’objectif recherché. Parce que les ressources sont comptées, que l’intelligence de situation ouvre des perspectives tout aussi efficaces que celle du rouleau compresseur » et parce que les lois de la guerre imposent le principe de proportionnalité [25], le principe d’économie des moyens est au cœur de la doctrine militaire d’autres termes, l’économie des moyens, c’est la répartition et l’application judicieuse des capacités d’action en vue d’obtenir le meilleur rendement pour atteindre le but assigné. L’innovation technologique va permettre de combiner les vecteurs entre eux et de fournir des effets ajustés aux besoins présuppositionsSe comprendre interopérabilité des systèmes44L’interopérabilité est un impératif qui n’est pas nouveau. Longtemps recherchée afin de faire des économies d’échelle, elle est à présent principalement motivée par un impératif de bon sens il s’agit de la nécessité, pour les forces armées des différents pays alliés sur un théâtre d’opérations, de pouvoir travailler ensemble. Il s’agit donc, au-delà d’un simple impératif économique, d’une exigence très forte induite par la multinationalité des opérations. A cet effet, l’enjeu aujourd’hui porte sur la capacité des systèmes, unités et organismes nationaux à opérer ensemble, grâce à la compatibilité de leurs organisations, doctrines, procédures et équipements respectifs. Les NTIC représentent une chance exceptionnelle à saisir pour réaliser l’interopérabilité des systèmes dans la mesure où le numérique devient l’élément de langage des synergies vers une supériorité dans le domaine du commandement45L’apport des nouvelles technologies de l’information, véritable matière première du savoir, concourt à créer les conditions d’une supériorité dans le domaine du commandement. Ce dernier, visant à permettre au chef interarmes d’imposer sa volonté sur le terrain, commence par le recueil de l’information, son traitement, le processus de prise de décision et la mise en œuvre de ces décisions pour gagner ou garder l’initiative » [26]. Cela se traduit concrètement par le développement des SIC, des moyens de renseignement et de contre-renseignement, de la guerre électronique et informatique, de la simulation et l’analyse opérationnelle, et du processus de targeting [27].Agir ensemble le partage capacitaire46La révolution numérique ouvre des possibilités exceptionnelles pour la réalisation de capacités opérationnelles et un partage de celles-ci dans le cadre d’un engagement en coalition. En effet, pour des raisons de légitimité et de solidarité, les opérations majeures sont à présent multinationales. Or la composition des moyens mis en œuvre est contrainte par les exigences des uns et des autres, chacun souhaitant d’une part, conserver une certaine autonomie décisionnelle [28] principe du carton rouge et d’autre part, imposer une influence au sein de la coalition le leadership. Cela se traduit alors par un partage capacitaire, savant dosage numérique, technologique et politique qui vise à satisfaire les intérêts singuliers de chaque nation. Mais ce partage serait très difficile, s’il n’existait pas d’outil permettant de réaliser cette coopération. Les NTIC y contribuent largement, sans elles la démarche capacitaire perdrait alors une grande partie de sa objectifsL’optimisation des forces l’agrégation47La nouvelle approche doctrinale de l’armée de terre française redéfinit la manière dont est constituée la force engagée sur un théâtre d’opération. Si hier, les unités étaient constituées en tant que force permanente prête à être engagée dans un conflit de haute intensité dans des délais très brefs cf. les exercices annuels de mise en alerte opérationnelle Tramontane » et Alizé », elles constituent à présent un réservoir de forces » à partir duquel, en vertu du principe de la modularité », les unités destinées à être engagées sont constituées. Ainsi, la logique d’organisation de forces permanentes se trouve abandonnée au profit d’une véritable logique d’agrégation opérationnelle, permettant de générer, au moment voulu et selon les besoins de la situation, les forces adaptées. Les NTIC, dans cette logique, permettent de diminuer les contraintes de faisabilité de l’agrégation opérationnelle et facilitent les besoins, en cours d’action, de configurations successives des à la situation la capacité de reconfiguration48Le principe de modularité, à la base de la logique d’agrégation opérationnelle, doit permettre de construire une organisation souple et réversible. Il s’agit là d’un véritable défi dans la mesure où derrière cette organisation, se trouvent non seulement des matériels lourds et complexes, mais surtout des hommes et des femmes dont le besoin de cohésion reste une condition fondamentale du succès. Dans ces conditions, tout ce qui concourt à réduire les éventuelles ruptures de communication et d’information est déterminant. Les NTIC y trouvent alors naturellement tout leur pénétration de champs d’opérations élargies49Les opérations récentes ont montré que la paix se gagne sur différents terrains, pas uniquement militaires. Le champ des opérations est vaste, allant de l’action psychologique à la reconstruction de la vie de la cité, en passant par les destructions physiques et la paralysie des organes économiques. Si toutes ces opérations sont complexes à mettre en œuvre, elles doivent nécessairement être conduites en cohérence, à tous les niveaux, pour tendre vers la réalisation des buts recherchés. Pour cela il faut nécessairement disposer des moyens nécessaires pour appréhender les conditions et les limites des actions à entreprendre. La maîtrise de l’information permet d’accroître les performances globales des forces capables de maîtriser tous les paramètres de la société de l’information. Les NTIC offrent en l’occurrence une palette d’outils pour la maîtrise des champs psychologiques ».Un but ultime la manœuvre vectorielle dite globale50Les NTIC sont dans le champ opérationnel un multiplicateur d’efficacité. En temps qu’outil d’aide au commandement, elles servent plus de facilitateur de la manœuvre que de pilote automatique. La numérisation de l’espace de bataille NEB a pour conséquences opérationnelles une nécessaire anticipation de la manœuvre, des boucles de commandement en réseau modulable tout au long de l’action, et une utilisation combinatoire des armes. Ainsi d’une action logique arithmétique et analogique, on passe à une logique vectorielle et digitale d’emploi des forces. » [29] La manœuvre vectorielle, rendue possible par les NTIC, assure la supériorité opérationnelle des forces et rend possible la manœuvre future dite globale. 51Au total, la supériorité opérationnelle passe à présent par la mise en œuvre des nouvelles technologies de l’information et de la communication. Il en ressort un renforcement des principes de la guerre avec l’émergence de trois modes opératifs la conduite partagée, la décentralisation du combat et la combinaison des vecteurs. Mais, les NTIC ne sauraient suffire au règlement des crises ; c’est l’homme, à l’appui de ces techniques, qui sera le principal artisan de la réussite de l’action militaire. Mais, si la place de l’homme demeure centrale et déterminante, son action reste pour partie dépendante du degré de confiance accordé aux nouvelles en ressort, pour certains, que la confiance dans le système, dans l’outil, dans ses capacités, remplacera le lien charnel, physique entre l’exécutant et son chef. » [30] Une telle dépendance supposerait que les NTIC deviendraient l’alpha et l’oméga et que l’homme leur serait subordonné. Il ne faudra jamais oublier que la finalité consiste à atteindre les objectifs fixés par l’être humain et que les nouvelles technologies sont un outil qui prend une place de plus en plus importante, certes, mais qu’elles demeurent un outil au service de l’homme. Donner une dimension quasi mystique à ces outils constituerait une grave erreur. Cependant, encore plus que pour les autres outils, compte tenu de l’importance croissante des NTIC, et sans remettre en cause la cohésion nécessaire entre les hommes et les femmes constituant la chaîne hiérarchique, la confiance accordée à ce nouvel outil sera indispensable. Cette nécessaire confiance passera impérativement par une nouvelle approche du risque, par l’élaboration de systèmes de sécurité de l’information et par un nouveau contexte conséquences du développement des NTIC52La guerre informatique n’est plus un concept virtuel [31]. Elle revêt des formes diverses [32] dans le but de détruire, de paralyser ou de prendre le contrôle des systèmes informatiques à partir d’ordinateurs et de programmes. Ce type de guerre ne suppose pas forcément des moyens considérables quelques spécialistes en informatique, des ordinateurs et des programmes sur étagère suffisent pour s’introduire chez n’importe quel usager quand il dispose d’une adresse internet et qu’il n’a pas de système de sécurité. La sécurité informatique reste donc à inventer. Mais ce qui rend la tâche particulièrement complexe, c’est qu’elle doit être en mesure de coller au plus près à l’innovation technologique. C’est donc une gageure que de penser pouvoir créer durablement des systèmes inviolables. C’est pourquoi, l’idée d’une conception de la sécurité fondée sur trois piliers la gestion du risque, la lutte informatique passive et la lutte informatique offensive, mérite d’être NTIC et la gestion du risque sécuritaire dans les systèmes d’information53Les dispositifs et les technologies de l’information sont tels, qu’ils compriment, voire inversent, les rapports de proximité existant entre le monde et les hommes. Le problème paradoxal est qu’au moment où les NTIC et le concept de suprématie de l’information ont envahi le champ de bataille dans tous ses paramètres, la nécessité de gérer le risque et le contrôle du devenir de ces informations sur ce même champ est exacerbée. 54Toute la nuance consiste à conserver une certaine indépendance dans l’interdépendance ! 55La sécurité de l’information est donc menacée. Ces menaces, d’ordre technologique mais aussi humain, recouvrent plusieurs formes par, pour ou contre l’information. L’exemple le plus probant de risque dans la sphère informationnelle est parfaitement résumé dans la problématique sécuritaire que soulève le système Echelon. La sécurité de l’information est donc un enjeu majeur compte tenu de son omniprésence dans les systèmes d’armes, les systèmes d’information et de communication, les systèmes de commandement, et du fait de la dépendance accrue du militaire face à ceux-ci. Parallèlement, le champ du savoir sur la gestion des risques et sur la fiabilité ne cesse de s’étoffer. Une réponse à ce problème semble donc pouvoir être avancée. Pour ce faire, il nous faut garder à l’esprit que la sécurité de l’information n’est pas une fin en soi mais une condition de diffusion appropriée de l’information via les menaces pesant sur l’information56Les menaces qui pèsent sur l’information sont doubles ; elles portent certes, sur les systèmes d’information informatisés mais aussi sur leur – Les attaques informatiques contre les systèmes d’informations, à proprement parler [33]57Le théâtre d’opération est un lieu où se joue la bataille de l’information. Les systèmes d’information et de communication sont un moyen d’acquérir une supériorité informationnelle et une efficacité décisionnelle. L’attaque de ces moyens de communication est donc la façon la plus sûre pour annihiler toute efficacité opérationnelle adverse. 58Ces attaques se font dans trois buts distincts par, pour ou contre l’ destruction par des agressions physiques, l’intrusion ou la dégradation du software et du hardware permettent une prise de contrôle du système d’information par le biais d’un outil l’information. La tactique utilisée pour gagner la guerre de l’information est de rendre le champ de bataille opaque ;le renseignement informatique par l’exploration du système, l’écoute et le décryptage, permet une exploitation de la ressource informationnelle adverse à son profit. La qualité et la pertinence de l’information recueillie conditionnent la bonne maîtrise des opérations sur le théâtre ;la neutralisation du système est un moyen de lutter contre l’information. Il permet d’exercer un pouvoir d’influence sur l’ennemi en sapant son moral et sa guerre par, pour ou contre l’information présente donc des menaces et des conséquences protéiformes sur le champ de bataille. Mais les menaces sur l’information ne se résument pas aux seules attaques des systèmes d’information informatisés ; la sécurité doit être envisagée de façon plus large, la menace étant – Les menaces globales d’attaques des NTIC59Pour comprendre la menace sécuritaire dans sa globalité, il est nécessaire de prendre en compte deux éléments spécifiques l’attaquant est difficile à identifier du fait de son extériorité au champ de bataille ; la menace n’est pas toujours extérieure au champ de bataille, mais peut émaner d’une mauvaise évaluation et identification du risque en guerre de l’information, concept américain d’Information Warfare [34] met en exergue de possibles attaques contre les informations. Ces attaques voient leur nombre se multiplier et sont le fait de simples particuliers ou hackers, de groupes terroristes organisés, voire d’Etats ennemis [35]. La peur porte sur une possible intrusion dans les systèmes de pirates informatiques capables d’en modifier les données. Sur le champ de bataille, il en va de l’authenticité, de l’intégrité, de la disponibilité ou encore de la confidentialité des données. Toute attaque portant sur les systèmes d’informations stratégiques aura une inévitable répercussion sur le niveau opérationnel ou tactique. L’information suit en effet un principe de circulation en boucle. Le flux d’information est donc continu sous l’impulsion du réseau ;mais la sécurité de l’information peut aussi être menacée par un usager malveillant en interne. Il pourra s’agir d’un virus informatique ou d’une désinformation. En plus de la protection de l’information transmise, vient s’ajouter la nécessaire préservation du réseau lui-même qui pourrait être alors accessible à l’adversaire ;cette malveillance peut être volontaire mais découler aussi d’une certaine désinvolture face aux protocoles de sécurité mis en place sur un théâtre d’opération. Doit alors être mise en cause une mauvaise politique de communication sécuritaire COMSEC [36], une mauvaise politique de sécurité informatique COMPUSEC [37] ou encore une mauvaise politique de mise en pratique OPSEC [38]. La formation est donc essentielle pour éviter cette malveillance par réponses militaires françaises actuelles au problème60Différentes réponses existent d’ores et déjà pour préserver au maximum la sécurité de l’information sur le champ de – Les protocoles de sécurité de la classification au besoin d’en connaître, par des procédures d’assurance-qualité des technologies61La sécurité de l’information est de plus en plus régie par des mesures générales appliquées à l’information mais aussi plus spécifiques aux différents systèmes existants. Des protocoles très généraux assurent la confidentialité des informations circulant via les NTIC sur le champ de bataille. Mais la sécurité ne doit pas entraver la circulation de l’information qui est nécessaire à la manœuvre. La protection de la circulation de l’information n’est pas la même selon que l’information est d’ordre général et concerne la vie courante sur le site ou bien d’ordre opérationnel en vue de l’accomplissement d’une mission. Dans le second cas, il s’agit de profiter des avantages fournis par le système d’information pour organiser une circulation de l’information efficace tout en évitant une surinformation et une saturation des postes de travail. Toute la difficulté consiste à faire circuler de manière convenable les flux d’informations montants et descendants sans surcharger les systèmes. Cette bonne circulation de l’information renforce une visibilité large du champ de des transmissions est alors calquée sur celle du commandement [39]. Les réseaux de communications sont généralement linéaires et desservent tous les niveaux hiérarchiques. Les informations élaborées à un certain niveau sont alors rassemblées puis transmises au niveau supérieur par le seul canal existant. Une fois reçues, elles sont découpées par domaine et acheminées vers les bureaux spécialisés. Le droit d’en connaître est alors préservé. Le SICF répond à ce besoin et à ces exigences sur le champ de – Les dénis d’accès contre toute intrusion par la cryptographie et les mesures de détection des intrusions62La cryptographie est le moyen d’assurer l’intégrité des données et leur non-modification au cours de leur transmission. La signature numérique permet de garantir l’identité de la personne émettant le message, la non modification des données au cours de leur transmission mais aussi la non-répudiation du message, ce qui signifie que l’émetteur ne pourra nier en être l’auteur » [40]. 63La cryptologie est trop souvent considérée comme la seule parade possible aux problèmes de sécurité de l’information ; cependant, elle n’est pas la panacée. Ignorer les autres aspects de la sécurité revient à oublier que des attaques intelligentes peuvent être menées en se contentant de contourner les algorithmes de chiffrement. La technique doit nécessairement être complétée par d’autres parades. 64Les NTIC doivent être assorties de protocoles de sécurité, pensés a priori et intégrés dès la conception des systèmes. Elles offrent alors un gage d’assurance la lutte informatique défensive LID à la lutte informatique offensive LIO une nouvelle vision de la sécurité65Si la LID, mode de lutte aujourd’hui en vigueur, permet de garantir la confidentialité et la disponibilité des systèmes et des informations traitées, elle n’assure plus forcément leur intégrité. Aussi, l’idée d’une complémentarité des moyens de lutte informatique à partir de la LID et de la LIO, devrait permettre d’accroître l’efficacité de la sécurité de l’ – La LID une action de protection et de défense de ses propres systèmes d’information66Les actions de protection et de défense actuellement développées et constituant l’architecture de la sécurité des systèmes d’information sont la réduction des vulnérabilités face à l’adversaire,l’identification des informations critiques,la cryptographie,l’utilisation de mesures physiques de protection,la protection des NTIC contre toute intrusion, interception, dommage et exploitation,l’utilisation de codes, mots de passe, personnel de sécurité…Mais la sécurité qui doit être assurée d’un bout à l’autre de la chaîne doit être renforcée pour insuffler un véritable esprit et une culture de la sécurité des systèmes d’information » SSI [41] par les audits de sécurité,la mise en place de RED TEAM,la sensibilisation des plus, le problème majeur est que la réaction s’opère le plus souvent a posteriori et non a priori. Pour réduire les risques liés à la multiplication des NTIC il semble nécessaire d’établir une véritable politique sécuritaire. 67Enfin, très souvent le coût de la sécurité renvoie au second plan les préoccupations sécuritaires ; dans le cadre d’une coalition par exemple, les systèmes de sécurité OTAN sont récupérés CRONOS [42]. Pour tenir notre place de nation cadre, il faudrait alors associer à chaque NTIC un processus de sécurité – La LIO un moyen d’action visant à détruire les capacités des systèmes d’information ennemis68La sécurité de l’information se doit d’être proactive et pas seulement réactive. Pendant longtemps la SSI militaire a consisté seulement en une protection de la confidentialité des informations par l’emploi de la cryptographie, et par la lutte contre les signaux parasites émis par les équipements électroniques contenant des informations classifiées, résumée par la LID. 69La SSI doit s’inscrire à présent dans un cadre opérationnel et être pensée comme telle. Il s’agit alors de la concevoir en terme offensif. Dans une posture offensive, on ne doit pas, à la différence du défenseur, prévoir tous les scénarii d’attaques possibles et y faire correspondre un protocole de défense sécuritaire [43]. 70La LIO dépend du degré de dépendance de l’adversaire vis-à-vis des NTIC. Il ne faut pas oublier que nos propres vulnérabilités ne sont pas forcément celles de l’adversaire. Si la dépendance des pays occidentaux sur le champ de bataille est fortement liée à l’expansion des NTIC, certains pays ne sont concernés que dans une moindre mesure par ce phénomène. 71Au total, les NTIC semblent être placées au cœur du champ opérationnel. L’information peut avoir un effet multiplicateur sur le champ de bataille, a contrario toute menace sur l’information peut freiner l’efficience des NTIC sur ce même champ. Les systèmes d’information devraient constituer un gage d’amélioration des opérations, mais la lutte informatique donne de l’ampleur aux problèmes de sécurité de l’information. 72L’investissement massif sur les NTIC constitue une prise de risque supplémentaire sur le champ de bataille. Pour échapper à ce risque, in convient de consacrer un investissement massif en termes de formation et d’ conséquences sur la formation et l’entraînement73 Le XXIe siècle et ses nouvelles technologies ne feront pas disparaître le chef, celui qui donne du sens à l’action. » [44] 74Les NTIC entraînent nécessairement des conséquences dans les domaines de la formation et de l’entraînement. Si elles induisent des exigences accrues en termes d’efficacité, d’adaptation et de communication, elles appellent aussi une révision des concepts d’instruction et d’entraînement, et une nouvelle éthique pour la formation des exigences accruesUn entraînement inlassable75Le service des armes modernes requiert un entraînement à la fois adapté à la réalité du terrain et permanent de la part des exécutants. En effet, même si les équipements modernes sont de plus en plus performants, leur mise en œuvre n’est pas pour autant plus simple dans la mesure où les contraintes qui entourent leur environnement, leur soutien et leur service, rendent finalement très complexe la tâche des exécutants. 76L’entraînement n’est pas réservé au seul service des armes. Tous les échelons sont appelés à s’entraîner, et de plus en plus, à mesure que les outils se complexifient. Ainsi, l’échelon de conception niveau du corps d’armée ou de composante terrestre a besoin à présent de spécialistes capables de mettre en œuvre SICF [45] et RITA 2000 [46]. Sans cela, et tous les exercices le démontrent, les états-majors ne sont plus en mesure de planifier et conduire l’action. 77Or la maîtrise du SICF et de RITA 2000, application concrète des nouvelles technologies au métier des armes, demande un entraînement soutenu, par des utilisateurs bien identifiés. La décision de mettre en place des sous-officiers spécialistes derrière chaque console SICF lors des exercices, témoigne des exigences que posent les nouvelles technologies à l’origine, il avait été imaginé que les officiers d’état-major seraient à la fois des concepteurs et des opérateurs.Une mise à jour permanente78L’évolution très rapide des logiciels et des standards dans le domaine numérique impose de la part des utilisateurs, au minimum de se tenir au courant, et au mieux des remises à niveau. Il est ainsi difficile, voire impossible, de demeurer un autodidacte toute sa carrière durant. La multiplicité des stages de robotique, des formations au multimédia, témoignent là encore de la grande exigence des nouvelles langage commun l’anglais79Enfin, si le langage numérique est devenu par nécessité le langage commun, un autre langage s’impose avec force, celui de l’anglais. En effet, les nouvelles technologies, ne connaissent pas les notions de frontières géographiques cf. le net. Dès lors, elles trouvent naturellement leur développement premier selon les standards les plus répandus c’est-à-dire ceux des et entraînement des concepts à revoirL’instruction par spécialité de la compétence des Ecoles d’application80Les Ecoles d’armes offrent naturellement un cadre propice à une bonne instruction spécialisée. 81La complexité des équipements, les coûts élevés d’acquisition et de maintenance et les nombreuses tâches à enseigner, exigent des regroupements. En effet, la nécessité de rationalisation des dépenses, passe par un certain nombre d’économies d’échelle. Cela est possible dans le domaine de l’instruction, avec la mise en place des moyens en école d’armes, selon un principe de mutualisation des moyens d’instruction, amortissement des installations, rentabilisation des instructeurs…. Ainsi, l’ensemble des tireurs canon de 20 mm », sont naturellement appelés à être instruits au sein de l’Ecole d’application de l’artillerie, quelle que soit l’arme voire l’armée d’appartenance des exécutants. 82Enfin, ces regroupements permettent d’assurer un enseignement uniforme, rendant par-là interopérable » et interchangeable » l’ensemble des des modules de la compétence des centres de préparation au combat83Si l’instruction relève des Ecoles d’armes pour des raisons de rationalisation, les mêmes principes ne peuvent et ne doivent pas s’appliquer à l’entraînement. 84En effet, dans la mesure où les objectifs recherchés sont très différents, il convient de distinguer l’entraînement de l’instruction. 85L’entraînement fait de plus en plus appel à des moyens de simulation pour lesquels une véritable politique doit être mise en œuvre, selon le niveau considéré. Désormais, les exécutants, formés et instruits en Ecoles, devront s’entraîner régulièrement dans des centres de préparation au combat. Ainsi, à l’instar du centre d’entraînement américain en Allemagne Hohenfeld, les forces sont appelées à fréquenter des centres d’entraînement tel que le CENTAC pour les compagnies, les centres Janus pour les bataillons et le CEPC pour les états-majors de brigade ou de division. 86Enfin, l’entraînement vise à assurer la cohésion des modules de combats groupe, section, compagnie. Il est essentiel en effet, que cet entraînement soit réalisé au profit des modules projetables correspondant à un groupe d’exécutants constitué de façon permanente et appelé à être, le cas échéant, projeté sur un théâtre d’ formation des cadres une nouvelle éthique87De toute évidence, l’homme conserve toute sa place dans l’art de la guerre. Les terribles événements survenus aux Etats-Unis le 11 septembre 2001, illustrent, en première approche, l’échec d’une politique du renseignement fondée en grande partie sur le tout technologique ». Ceci étant, il ne s’agit pas d’une remise en question des NTIC dans l’art de la guerre, mais bien de les considérer comme des multiplicateur d’efficacité ». Ainsi, les NTIC doivent demeurer au service de l’homme en non l’inverse. La formation aux NTIC doit donc s’inscrire selon une approche emprunte d’ NTIC et la prise de responsabilités88Les NTIC ne dédouanent pas le chef militaire de ses responsabilités, à quelque niveau que ce soit. Elles permettent, certes, de mieux gérer la masse des informations disponibles et d’élaborer des modèles simulant l’action, mais en aucun cas ne remplacent la capacité de décision du chef militaire, et cela, pour trois raisons tout d’abord, la légitimité du chef tient davantage à son aptitude à prendre l’ascendant sur ses subordonnés qu’à sa capacité à maîtriser la technologie ;ensuite, le chef militaire est désigné pour endosser une responsabilité inhérente à sa fonction ;enfin, le chef doit exercer concrètement le pouvoir, or celui-ci ne peut être dissocié de son autorité personnelle qui doit être constituée d’intelligence, de caractère, et d’intuition – comme cela fut rappelé le 22 février 2000, à l’occasion du colloque Diriger et commander au XXIe siècle [47].Les NTIC et la capacité de discernement du chef89Nous l’avons dit, les NTIC n’exonèrent pas l’homme d’assumer ses responsabilités. Mais elles facilitent le processus décisionnel. Le temps s’accélère, l’espace se rétrécit, les rapports sociaux se transforment, le commerce en ligne déstabilise des catégories socio-économiques comme celles des intermédiaires »… 90Ainsi, l’instabilité devient la règle ; l’introduction des nouvelles technologies de l’information doit alors permettre de répondre au besoin de compréhension et de cohérence des entreprises, des institutions et des acteurs de la Défense. Certes, tout n’est pas réductible aux nouvelles technologies, mais sans leur aide précieuse, le décideur serait privé d’une partie de la connaissance, isolé du reste du monde, et finalement réduit à NTIC et les rapports humains91Hier, nos structures étaient très hiérarchisées. L’information circulait selon le mode de la verticalité, lié aux structures hiérarchiques de l’entreprise. La Défense ne faisait pas exception. A présent, les NTIC avec les réseaux informatiques intranet, et l’internet bouleversent l’ordre hiérarchique établi. La pratique de l’horizontalité, et son effet induit de déconcentration des activités, a pour conséquence de modifier les structures décisionnelles. En particulier, la responsabilité devient plus collective et donc, celle des décideurs plus contrainte. 92L’armée de terre et sa nouvelle organisation en chaînes fonctionnelles en témoignent. Hier, la compétence de l’EMAT [48] était quasi universelle ; à présent, chaque commandement [49] ou direction [50] s’est recentré sur le cœur de son métier, selon le principe de subsidiarité, et bénéficie ainsi d’une grande liberté d’action dans sa sphère de compétence. La cohérence d’ensemble étant assurée grâce à la mise en place d’un dialogue de gestion » le pilotage qui intègre les NTIC. Cette nouvelle organisation du commandement suppose que tous les acteurs fassent preuve de responsabilité, tant au travers des informations qui y sont partagées qu’au niveau des décisions et des conséquences qu’elles peuvent entraîner sur les autres commandements ou cela pose le problème de la sécurité des informations, problème qui nécessite la mise en œuvre d’une filière d’experts en sécurité des systèmes d’information SSI.Les NTIC et la formation sécuritaire la valorisation de la filière expert SSI »93La voie expertise relative à la sécurité des systèmes d’information reste insuffisamment valorisée. En effet, les armées ne font de la SSI qu’un sous-domaine du management des systèmes d’information. La filière SSI ne bénéficie pas de toute l’attention qu’elle mériterait comme en témoigne l’identification de seulement quatre postes d’expert en situation de responsabilité [51] pour toute l’armée de conséquences sur la culture du commandement94L’apport des nouvelles technologies de l’information et de la communication doit être considéré comme une véritable révolution au même titre que celle engendrée par l’imprimerie. C’est donc un choc culturel qui est en train de se produire et l’exercice du commandement ne saurait être épargné. Le commandement s’exercera toujours au travers des seules relations humaines, mais il utilisera également de plus en plus des voies jusqu’alors inédites, permettant à la fois de satisfaire un impératif de rapidité les boucles courtes, un impératif d’efficacité l’approche fonctionnelle sans remettre fondamentalement en cause l’organisation hiérarchique du un nouveau système de commandement en réseaux95La relation entre l’homme et l’outil informatique est un phénomène qui s’accentue avec le développement des NTIC. Aujourd’hui, la cohésion homme-machine est un complément aux relations humaines traditionnelles. Lors des exercices joués avec SICF, les cellules 3A [52], chargées d’analyser les exercices au regard de la doctrine, ont mis en évidence que les cadres ne parvenaient plus à se détacher de l’outil informatique pour mener le travail de réflexion en groupe qui constitue la raison d’être des états-majors. Aussi, la mise en place d’opérateurs est une idée qui fait son chemin, en dépit du coût financier que cela représente, et devrait permettre aux cadres de prendre le recul nécessaire à la conduite des travaux d’état-major sans être accaparés par la gestion de la circulation de l’information. En outre, certains postes stratégiques devront être identifiés pour que soit assurée une veille informatique permanente. 96Le but premier de la numérisation n’est pas de réduire le personnel mais de mieux commander. Ainsi, les économies en personnel ne peuvent être qu’une conséquence des nouvelles méthodes engendrées par les NTIC. Les architectures de PC qui en découlent ont pour objectif de permettre l’exercice du commandement à tous les niveaux avec plus de réactivité, de maîtrise et d’intelligence. Ainsi, l’exercice de corps d’armée AIGLE 99 a mis en évidence la nécessité de créer une cellule intelligence management cell IMC véritable cœur du PC pour le traitement de l’ des processus décisionnels en boucles courtes97Le rétrécissement du temps rend toute situation plus complexe que naguère. Dès lors, la rapidité de réaction, l’adaptation aux différents milieux, les changements de posture rapides doivent être maîtrisés. En effet, si le chef d’entreprise doit faire face à une évolution soudaine et brutale sur un segment du marché, le chef militaire doit, quant à lui, être en mesure de passer en quelques heures d’une posture de coercition de force à une posture de maîtrise de la violence, voire de gestion d’actes terroristes. 98Cela nécessite la mise en place de boucles courtes » de façon à prendre les décisions les plus appropriées dans des délais les plus réduits possibles. 99Cela ne peut se faire sans le bénéfice d’outils d’aide à la décision, issus des nouvelles technologies de l’information et de la une nouvelle approche hiérarchique ?100A présent, la constitution de réseaux maillés totalement intégrés permet à n’importe quel échelon de contacter n’importe quel autre, à l’extérieur ou non de sa propre structure par exemple d’autres contingents nationaux ou des acteurs civils. Cette nouvelle relation horizontale » ou transverse » ne doit pas cependant remettre en cause les structures hiérarchiques pyramidales traditionnelles. 101En dépit des performances des moyens modernes et du désordre » apparent qu’elles laissent entrevoir, il est plus que nécessaire de conserver une cohésion et une cohérence que seule la structure pyramidale permet de maintenir. Autrement dit, il s’agit de superposer deux structures, une fonctionnelle qui permet d’aller directement au nœud décisionnel » à chaque fois que l’urgence commandera, et une hiérarchique destinée à assurer la cohérence d’ensemble et la normalité. 102En effet, la totalité des communications sur les champs de bataille ne se limite pas aux seuls ordres et comptes rendus, mais concerne également tout un ensemble d’informations à échanger. C’est pour cela que la logique fonctionnelle trouve toute sa raison d’être. En effet, pourquoi l’accès à l’information passerait-il par la voie hiérarchique alors qu’un simple e-mail ciblé et une base de données à l’accès réglementé permettraient d’accéder directement à celui qui possède l’information ou d’adresser l’information à celui habilité à en connaître ?Conclusion103Les nouvelles technologies de l’information et de la communication induisent des transformations du champ de bataille. Celles-ci sont principalement de deux ordres d’une part, elles ouvrent de nouveaux horizons aux principes régissant l’art de la guerre au travers de modes opératoires de moins en moins virtuels comme la conduite partagée des opérations, la décentralisation du combat et la combinaison des vecteurs ; et d’autre part, elles appellent la mise en place de nouvelles politiques en matière de sécurité de l’information, d’entraînement et de formation, et une culture du commandement renouvelée. 104Ces transformations induites par les NTIC dans le champ de bataille ne doivent donc pas être sous-estimées. Toutefois, il faut se garder d’une dépendance absolue de l’homme au service de la technologie. En effet, l’homme doit toujours rester au centre du réseau et le maîtriser totalement. Les NTIC doivent demeurer un outil, certes exceptionnel levier d’efficacité, mais outil néanmoins qui doit se mettre à son service. Les terribles événements du 11 septembre montrent combien cela fut une erreur d’avoir privilégié le renseignement technologique au détriment du renseignement humain. Notes [1] C’est l’union de fonctions détecter, transmettre, agir en temps quasi réel, bien que géographiquement séparées. [2] Napoléon. [3] GCA Delanghe, Revue de la défense nationale, juin 2000 La manœuvre aéroterrestre du XXIe siècle doit alors être conçue et réalisée selon une nouvelle approche combinant, dans l’espace et le temps, sur l’ensemble du théâtre d’opérations, et selon un rythme décidé et imposé à l’adversaire, des actions de toutes natures conduites en concentrant des vecteurs opérationnels, dimensionnés et ajustés à l’effet recherché, sur les objectifs choisis et sélectionnés en fonction des buts à atteindre. » [4] un instrument de nature matérielle, comme un système d’armes, un groupe de forces ou immatériel comme un comportement à effet psychologique du type d’une campagne de presse. [5] GCA Soubirou, Rapport sur la numérisation de l’espace de bataille, n° 1133/CDES/CAB du 06 fev 2001. [6] COL Hubin, Perspectives tactiques, éd. Economica, 2000. [7] C4ISR commandement, contrôle, communications, computers, intelligence renseignement, surveillance et reconnaissance. [8] Le système FELIN consiste à faire du fantassin un véritable système d’armes doté de capteurs, d’aide à la désignation d’objectifs, de moyens de communication intégré, etc. [9] Le système MARTHA vise à coordonner en temps réel les actions de l’armée de terre dans la troisième dimension. [10] Air Coordination Order document valable 6 heures et relatif aux volumes aériens, aux règles préétablies d’ouverture du feu et aux critères d’identifications des aéronefs. [11] La subsidiarité est un élément central de la philosophie du commandement français, et plus généralement des pays européens. [12] Respectivement PC de Corps d’armée ou de Composante terrestre de théâtre, PC de division, PC de brigade. [13] Respectivement PC de groupement, PC de sous-groupement. [14] Centre d’entraînement des PC, basé à Mailly le Camp. [15] Commandement de la doctrine et de l’enseignement supérieur de l’Armée de terre. [16] Cebrowski, Sea Change cité par Laurent Murawiec dans La guerre du XXIe siècle, éd. Odile Jacob, 2000, p. 109. [17] Laurent Murawiec, La guerre au XXIe siècle, éd. Odile Jacob, 2000, p. 163. [18] Les événements dramatiques qui ont frappé le cœur de Manhattan, le 11 septembre 2001, en constituent une cruelle démonstration. [19] Cette notion de centre de gravité a été mise en lumière par Clausewitz le centre de gravité des forces est en fait une notion complexe, de nature politico-stratégique, qui peut prendre différentes formes suivant les cas considérés. [20] Le comte de Guibert, Ecrits militaires 1772-1790, éd. Copernic 1977, préface et notes du général Menard. [21] Un centre de gravité est une notion générique pour traduire à chaque niveau de l’engagement le point sur lequel les énergies doivent être focalisées centre vital » au niveau stratégique, centre déterminant » au niveau opératif et point décisif » au niveau tactique. [22] Guy Hubin, Perspectives tactiques, éd. Economica, p. 62. [23] Hier, il fallait jusqu’à 20 poids lourds pour autoriser 1 minute de tir au corps d’armée. [24] GCA Delanghe, L’action des forces terrestres au contact des réalités, CDES. [25] Une guerre est légitime, si elle est juste, considérée comme ultime recours, décidée par une autorité souveraine et respectant le principe de proportionnalité. » Saint Thomas d’Aquin. [26] Document d’étude du CDES/CREDAT de 1999 La supériorité dans le domaine du commandement », CDES, 2000. [27] C’est-à-dire la capacité de planification des cibles. [28] C’est ainsi que la France, dans le cadre de sa participation à l’opération Forces alliées au Kosovo, a exigé de conserver un regard politique sur le choix des cibles qui lui étaient assignées par l’OTAN. [29] L’action des forces terrestres au contact des réalités, CDES, 2000, chp 10, p. 73. [30] Laurent Murawiec, La guerre au XXIe siècle, op. cit. [31] En 1998, plus de 6 000 attaques ont été menées contre des sites militaires. [32] Les virus » qui infectent les programmes et les fichiers, les vers » qui détruisent les ressources du système et se déplacent dans les réseaux, les bombes logiques » qui se présentent sous la forme de programmes chargés d’introduire les virus et les vers, les chevaux de Troie » et les trappes » qui permettent de s’introduire discrètement dans un ordinateur pour modifier ou consulter le contenu. [33] Doctrine interarmées d’emploi des forces en opération, chp. VII, Maîtrise de l’information ». [34] IW ou Information Warfare guerre menée dans la sphère informationnelle. [35] Eligible Receiver Exercise shows vulnerability », cet exercice a révélé les sérieuses vulnérabilités des systèmes d’information américains. 65 % des systèmes comportent des trous de sécurité exploitables selon le Departement of Defense DOD. Les questions de sécurité informatique lui confèrent un nouveau rôle après celui de protection contre les attaques conventionnelles pendant la Seconde Guerre mondiale, et de protection contre les attaques nucléaires pendant la Guerre froide. [36] COMSEC mesures de sécurité appliquées aux SIC. [37] COMPUSEC mesures de sécurité appliquées à l’informatique. [38] OPSEC mesures de sécurité appliquées aux opérations. [39] Capitaine de Frégate Christophe Pipolo Renseignement et maîtrise de l’information » Bulletin d’études de la marine, n° 13, juin 1998. [40] Anne Canteaut La cryptologie moderne », L’Armement, n° 74, juin 2001. [41] Gal Desvignes. [42] CRONOS système de sécurité des moyens de communication OTAN. [43] CDT Looten. Armée de l’air De la SSI à la LIO. [44] CV de Saint-Salvy, colloque Forum du futur, Association Mars du 22 février 2000 Diriger et commander au XXIe siècle. [45] Système d’information et de commandement des forces », Ojectif Doctrine, CDES, juin 2000, p. 26. [46] Réseau intégré de transmission automatique valorisé par l’introduction de la commutation à large bande, nécessaire pour disposer d’une véritable autoroute de l’information », Ojectif Doctrine, CDES, juin 2000, p. 28. [47] Pierre Bonnelli, président de SEMA-GROUP Les NTIC ne font qu’élever le niveau de jeu. Ils n’éliminent pas l’exigence d’intuition, de caractère, de leadership, d’instinct, d’expérience et de chance. » [48] Etat-major de l’Armée de terre. [49] L’Armée de terre compte quatre grands commandements CFAT, CFLT, CDES, COFAT. [50] L’Armée de terre compte quatre directions principales DCTEI, DCCAT, DCG, DCMAT. [51] Cf. brochure du Mindef Parcours professionnels des officiers de la voie expertise », édition 2002. [52] Analyse après action fonction mise en place de façon systématique dans les exercices de niveau 1 à 3 par le CDES.
Livresaudio gratuits sur cd téléchargements Le champ de bataille de la pensée - Gagnez la bataille dans vos pensées 9782912185105 en francais par Joyce Meyer CHM RTF PDF Overview Soucis, doute, confusion, dépression, colère et sentiments de condamnation tout cela constitue des attaques de la pensée.
Le champ de bataille de la pensée - Gagnez la bataille dans vos pensées pan Joyce Meyer Caractéristiques Le champ de bataille de la pensée - Gagnez la bataille dans vos pensées Joyce Meyer Nb. de pages 243 Format Pdf, ePub, MOBI, FB2 ISBN 9782912185105 Editeur EMETH Editions Date de parution 2012 Télécharger eBook gratuit Pdf téléchargements gratuits ebooks Le champ de bataille de la pensée - Gagnez la bataille dans vos pensées par Joyce Meyer Overview Soucis, doute, confusion, dépression, colère et sentiments de condamnation... tout cela constitue des attaques de la pensée. Si vous souffrez de pensées négatives, prenez courage ! Joyce Meyer a aidé des millions de personnes à vaincre toutes ces batailles cruciales - et elle peut aussi vous aider. Dans son best-seller le plus connu, cet auteur et pasteur bienaimé vous montre comment changer votre vie en changeant votre façon de penser. Elle vous enseigne à gérer les milliers de pensées qui vous envahissent chaque jour et à concentrer votre esprit pour penser comme Dieu pense. Elle partage aussi ses épreuves, ses tragédies et au bout du compte ses victoires dans son mariage, sa famille, son ministère, qui l'ont amené à une vérité merveilleuse qui métamorphose, révélant ses pensées et ses sentiments tout au long de son parcours. Maintenant, c'est à votre tour de prendre le contrôle de vos pensées pour trouver la liberté et la paix ; de reconnaître les pensées destructrices et les empêcher d'influer sur votre vie ; d'être patient avec vous-même, quelles que soient les erreurs que vous commettez ; de vous armer de la Parole de Dieu, de louange, de prière et d'autres armes spirituelles puissantes ; de suivre la lumière pour sortir de votre `jungle' mentale - les mauvaises attitudes et les excuses que les gens adoptent et qui les tiennent loin de Dieu afin de trouver un bonheur et un épanouissement incroyables. Ne tolérez pas un jour de plus de succomber à la détresse. Découvrez aujourd'hui comment assurer votre victoire dans votre champ de bataille de la pensée !
128Penser la crise de l’école Crise de l’éCole, Crise de la pensée sur l’éCole c) Le champ de bataille pédagogique 1 La syLLabique est-eLLe réactionnaire ? par Jean-Pierre Terrail La décision du ministre de Robien d’imposer l’usage exclusif de la méthode syllabique aux professeurs de CP, à la rentrée scolaire 2006, a fait
22 février Satan n’a aucune place en moi, aucun pouvoir sur moi ni aucune réclamation en suspens contre moi. Tout a été réglé par le Sang de Jésus ! “Si nous marchons dans la chair, nous ne combattons pas selon la chair. Car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles ; mais elles sont puissantes, par la vertu de Dieu, pour renverser des forteresses. Nous renversons les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et nous amenons toute pensée captive à l’obéissance de Christ” 2 Corinthiens 103–5 Notre guerre contre satan se déroule dans le royaume spirituel. C’est pourquoi les armes sont spirituelles et adaptées au contexte du combat. Il est extrêmement important que nous comprenions où se déroule la bataille. Paul a employé plusieurs termes en 2 Corinthiens pour parler du champ de bataille et de nos objectifs. Dans différentes traductions, nous trouvons différents termes comme imaginations, raisonnements, spéculations, discussions, connaissance et pensée. Remarquez que tous ces mots se réfèrent à la sphère de la pensée. Il nous faut absolument comprendre que le champ de bataille se situe dans nos pensées. Satan livre une guerre sans merci ayant pour but de captiver les pensées de la race humaine. Il y bâtit des forteresses et, en tant que représentants de Dieu, il en va de notre responsabilité d’utiliser nos armes spirituelles pour démolir ces forteresses afin de libérer nos pensées et de les amener dans la captivité de l’obéissance à Christ. Quelle tâche sidérante cela représente ! Satan bâtit des forteresses dans la pensée des gens de manière délibérée et systématique. Celles-ci résistent à la vérité de l’évangile, à la Parole de Dieu et réduit notre capacité à recevoir le message de l’évangile. Ma prière aujourd’hui Merci Seigneur pour le Sang de Jésus. Je proclame que par Son Sang, je brise les forteresses que satan a érigées dans mes pensées. Je déclare que satan n’a aucune place en moi, aucun pouvoir sur moi ni aucune réclamation contre moi. Tout a été réglé par le Sang de Jésus ! Amen. Une méditation tirée du livre Proclamer la parole de Dieu de Derek Prince
Lengagement des écrivains : politisation du champ littéraire et crises républicaines. La première partie de l’ouvrage est consacrée aux liens entre champs littéraire et politique. Elle s’ouvre sur un exposé méthodologique qui
Un combat a lieu, vos pensées sont le champ de bataille! Mais la bonne nouvelle, c'est que Dieu combat à vos côtés. Dieu désire le meilleur pour vous, et satan le sait. Satan veut vaincre le peuple de Dieu par une stratégie de tromperie et de mensonge mûrement réfléchie et conçue avec astuce. Mais ce livre est une déclaration de victoire! Le peuple de Dieu peut utiliser la Parole de Dieu pour triompher de la traîtrise et des mensonges de satan. Joyce nous enseigne à renouveler nos pensées par La Parole de Dieu et à rester victorieux sur le champ de bataille de la pensée. ISBN 9782912185105
\n\n\n le champ de bataille de la pensée pdf
24nouvelles histoires pour attendre Noël + en cadeau un calendrier de l'Avent PDF Online. 7. Les fées des bijoux : Diane, la fée du diamant PDF Online . 75 exercices thérapeutiques pour la future et nouvelle maman : Prévenir et soulager les douleurs et l'inconfort liés à la grossesse et la période postnatale PDF Download [(A Quiet Word: Lobbying, Crony Capitalism and Broken
Info stockEn stock sous réserve des ventes en un achat en magasin, merci de vérifier la disponibilité de cet article avec votrelibraire CLC le plus et coordonnées des librairies CLC dans la rubrique Accès aux librairies CLC. Je choisis ma librairie de proximité - Fort-de-France- Grenoble- Lille- Lyon- Marseille- Montélimar- Montpellier- Paris- Pointe-à-Pitre- Strasbourg- Toulouse- ValencePrésentation Soucis, doutes, confusion, dépression, colère et sentiment de condamnation... Toutes ces émotions attaquent nos pensées. Si vous êtes victime de pensées négatives, prenez courage! Joyce Meyer a aidé des millions de personnes à vaincre ces batailles majeures dans leur vie et elle peut aussi vous aider. Dans ce livre, qui est son plus grand bestseller, Joyce Meyer vous montre comment transformer votre vie en changeant votre façon de penser. Elle vous enseigne comment gérer les milliers de pensées qui vous assaillent chaque jour et à vous concentrer afin de penser comme Dieu pense. Elle partage aussi ses épreuves, ses combats et ses victoires! Que ce soit dans son mariage, sa famille, son ministère, ces victoires l'on amené à expérimenter une vérité qui a transformé sa vie. Maintenant, c'est à votre tour de Vous armer de la Parole de Dieu, de la louange, de la prière et d’autres armes spirituelles puissantes. Identifier les pensées destructrices et les empêcher de vous influencer Prendre le contrôle de vos pensées pour trouver la liberté et la paix Etre patient avec vous-même, quelles que soient les erreurs que vous commettez Sortir de la "jungle mentale" dans laquelle vous êtes - les mauvaises attitudes et les excuses qui vous tiennent loin de Dieu - afin de trouver le bonheur et l'épanouissement. Ne sombrez pas dans la détresse un jour de plus. Découvrez aujourd'hui comment avoir la victoire sur le CHAMP DE BATAILLE DE LA PENSÉE. Quelques mots sur Joyce Meyer
Audiogratuit pour les téléchargements de livres Le champ de bataille de la pensée - Gagnez la bataille dans vos pensées par Joyce Meyer in French 9782912185105 Overview Soucis, doute, confusion, dépression, colère et sentiments de condamnation tout cela constitue des attaques de la pensée.

L’Europe est toujours dans le brouillard. Le Royaume-Uni s’est trouvé un nouveau Premier ministre, certes. Theresa May doit prendre ses fonctions mercredi. Cette nomination avant la date prévue en septembre, due en partie aux désistements en cascade des leaders du Leave » Quitter, montre la volonté du parti conservateur britannique d’afficher son unité après la lutte fratricide entre pro et anti-Brexit. Et d’aller de l’avant. Oui mais comment ? Et qu’en est-il du Brexit ? Pour le moment, tout est encore un peu flou sur le plan de bataille que pourrait adopter le nouveau gouvernement pour sortir de l’Union européenne UE.Former un nouveau cabinetAvant d’être nommée à la tête du gouvernement, Theresa May doit composer sa propre équipe. Il sera très intéressant de savoir qui elle va mettre à la tête des négociations avec l’Union européenne sur le Brexit, explique Florence Faucher, professeure à Sciences Po au Centre d’études européennes. Et qui sera le ministre des finances ? »Ce dernier poste-clé pourrait être occupé par Philip Hammond. L’actuel ministre des Affaires étrangères deviendrait ainsi le numéro deux du gouvernement. Eurosceptique comme Theresa May, Philip Hammond a soutenu, tout comme elle, le Remain » Rester pendant la campagne du référendum. Dans un souci d’unité, des figures du camp pro-Brexit pourraient également être nommées au sein de ce nouveau cabinet. Jouer la montreLes négociations entre l’Union européenne et le Royaume-Uni devraient durer environ deux ans. L’UE presse d’ailleurs pour qu’elles démarrent le plus tôt possible. Le Royaume-Uni va devoir clarifier rapidement comment il veut façonner l’avenir de sa relation avec l’Union européenne », a déclaré lundi soir la chancelière allemande, Angela Moscovici, le commissaire européen aux Affaires économiques, a réitéré mardi cet appel à hâter les discussions. Sauf que Theresa May ne semble pas presser d’activer l’Article 50 du Traité de Lisbonne, qui officialiserait la décision de sortir de l’UE. Elle avait à ce propos soutenu le mois dernier que cela ne devrait pas se faire avant la fin de l’ âprement Les Britanniques veulent négocier en même temps le Brexit et leur nouveau partenariat avec l’Union européenne, rappelle Gilles Leydier, professeur de civilisation britannique contemporaine à l’université de Toulon. Ce n’est pas sûr que l’UE soit d’accord. Elle préfèrerait que le Royaume-Uni sorte d’abord avant d’entamer d’autres discussions. » D’où les pieds qui traînent côté Outre-Manche. Qui cèdera le premier et sur quoi ? Le Royaume-Uni veut maintenir son accès au marché européen - la libre-circulation des marchandises -, mais restreindre l’immigration, ce qui pose le problème majeur de la liberté de circulation des personnes, ajoute Florence Faucher. Car même la Norvège et la Suisse ont dû souscrire à cette liberté de mouvement. » Ces deux pays ont en effet négocié des accords particuliers avec l’UE. Enda Kenny, le Premier ministre irlandais, a jugé mardi que le Royaume-Uni ne pouvait espérer, une fois sorti, avoir accès à ce marché commun s’il n’accepte pas la liberté de circulation des ressortissants son côté, Theresa May a affirmé lundi vouloir que le Royaume-Uni négocie le meilleur accord » de sortie de l’UE et qu’il se construise un nouveau rôle dans le monde ». Mais cela veut dire quoi ?, s’interroge Gilles Leydier. Un accord de libre-échange ? De partenaires économiques privilégiés ? » Theresa May n’a pas encore précisé sa pensée. Ni aucun des leaders pro-Brexit d’ailleurs. Je pense que le débat n’a pas été tranché, ajoute le spécialiste. C’est de l’improvisation. Boris Johnson, Nigel Farage et les autres ont semblé dépassé par les résultats du référendum. Ils n’avaient pas de plan post-Brexit. » Ceci explique peut-être pourquoi ils ont renoncé à se présenter pour succéder à David Cameron… Le plus frappant, c’est la totale impréparation des Britanniques eux-mêmes, impréparation politique et technique, et incompréhension même des mécanismes », a accusé mardi le ministre français des Finances, Michel sa légitimitéLa tâche de Theresa May ne va pas être facile. D’autant plus que ses opposants politiques ont tout de suite réagi à sa nomination et ont appelé à l’organisation rapide de nouvelles élections législatives. Il est crucial, en regard de l’instabilité provoquée par le vote pour le Brexit, que ce pays ait un Premier ministre démocratiquement élu », a ainsi déclaré le coordinateur travailliste pour les élections, Jon Trickett. David Cameron est en effet arrivé au pouvoir grâce au vote des Britanniques, mais du fait de sa démission, Theresa May le remplace sans avoir à affronter un scrutin électoral. Elle avait déjà exclu cette possibilité la semaine dernière et les prochaines législatives ne sont prévues qu’en 2020. Le problème d’aller vers de nouvelles élections, c’est la place de la question de l’Europe dans les débats, souligne Gilles Leydier. Les Britanniques veulent quel type de relation avec l’UE ? La nouvelle majorité élue serait tenue de respecter cette décision. » Outre unifier le parti conservateur et mettre en route le Brexit, Theresa May va donc aussi devoir rassembler un pays et asseoir sa légitimité.

Jevous propose une revue du livre "le champ de bataille de la pensée" de Joyce Meyer, un best seller international ;) Cette vidéo est réalisé en partenariat Le champ de bataille de la pensée - Gagnez la bataille dans vos pensées pan Joyce Meyer Caractéristiques Le champ de bataille de la pensée - Gagnez la bataille dans vos pensées Joyce Meyer Nb. de pages 243 Format Pdf, ePub, MOBI, FB2 ISBN 9782912185105 Editeur EMETH Editions Date de parution 2012 Télécharger eBook gratuit Ebook téléchargement gratuit de fichier pdf Le champ de bataille de la pensée - Gagnez la bataille dans vos pensées French Edition par Joyce Meyer Overview Soucis, doute, confusion, dépression, colère et sentiments de condamnation... tout cela constitue des attaques de la pensée. Si vous souffrez de pensées négatives, prenez courage ! Joyce Meyer a aidé des millions de personnes à vaincre toutes ces batailles cruciales - et elle peut aussi vous aider. Dans son best-seller le plus connu, cet auteur et pasteur bienaimé vous montre comment changer votre vie en changeant votre façon de penser. Elle vous enseigne à gérer les milliers de pensées qui vous envahissent chaque jour et à concentrer votre esprit pour penser comme Dieu pense. Elle partage aussi ses épreuves, ses tragédies et au bout du compte ses victoires dans son mariage, sa famille, son ministère, qui l'ont amené à une vérité merveilleuse qui métamorphose, révélant ses pensées et ses sentiments tout au long de son parcours. Maintenant, c'est à votre tour de prendre le contrôle de vos pensées pour trouver la liberté et la paix ; de reconnaître les pensées destructrices et les empêcher d'influer sur votre vie ; d'être patient avec vous-même, quelles que soient les erreurs que vous commettez ; de vous armer de la Parole de Dieu, de louange, de prière et d'autres armes spirituelles puissantes ; de suivre la lumière pour sortir de votre `jungle' mentale - les mauvaises attitudes et les excuses que les gens adoptent et qui les tiennent loin de Dieu afin de trouver un bonheur et un épanouissement incroyables. Ne tolérez pas un jour de plus de succomber à la détresse. Découvrez aujourd'hui comment assurer votre victoire dans votre champ de bataille de la pensée ! Lire aussi {epub download} Vies des Douze Césars pdf, [PDF] Moines et seigneurs du Bas-Maine - Les prieurés bénédictins du Xe au XIIIe siècle by Stéphane Legros pdf, [PDF] Essentials of PAI Assessment download download link, {epub download} Mon coach 6e site, SI ESTO ES UNA MUJER leer epub gratis download link,
Celieu vous plonge au coeur de la bataille de Waterloo au moyen d'une application interactive. Pensez dès lors à apporter vos écouteurs et un téléphone bien chargé. Les 4 points d'intérêts du Mémorial. Le Mémorial de la bataille de Waterloo 1815 est à la fois un monument de commémoration et un lieu ouvert aux visites. Cet endroit
Par SPARKS Matthieu 1613-25; Luc 2231-34 Tu es bienheureux, Simon Barjonas, car la chair et le sang ne t’ont pas révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux. », Matthieu 1617 Mais lui … dit à Pierre, Va arrière de moi, Satan … », Matthieu 1623 Simon, Simon, voici, Satan t’a demandé … mais moi, j’ai prié pour toi … », Luc 2231-32 Le cas de Pierre est un exemple de la formation spirituelle d’un serviteur de Dieu, formation vue ici de façon significative et humaine. Des textes ci-dessus, il ressort que les cieux et les ténèbres sont très intéressés par la vie de celui qui prend réellement position pour la cause du Seigneur. Une telle personne devient un champ de bataille entre des entités opposées Dieu et Satan, les cieux et les ténèbres. Ces versets font très bien ressortir cette vérité, ces contrastes il est d’abord dit Tu es bienheureux, Simon Barjonas, car la chair et le sang ne t’ont pas révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux. » ; puis, quelques minutes plus tard il semble que ce soit Va en arrière de moi, Satan, tu m’es en scandale; car tes pensées ne sont pas aux choses de Dieu, mais à celles des hommes. » En outre, le passage référencé ci-dessus dans Luc est en relation avec ces deux textes de Matthieu. La traduction littérale exprime Satan t’a obtenu par demande, afin qu’il te crible comme le blé mais j’ai fait supplication pour toi. » Nous ne savons que penser d’un tel retournement de situation. Toutefois, nous y trouvons des leçons rendues puissantes par la solennité de ce qui est rapporté par ces textes. Le Terrain de la Puissance de Satan – Le Monde Voyez-vous, tout dépend du terrain sur lequel chaque individu va se placer. Lorsque Pierre se plaça sur un terrain céleste – Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant » – il se trouva en position de force. Les clefs du royaume des cieux, liant sur la terre et liant dans les cieux, étaient siennes. Lorsque Pierre revint sur un terrain terrestre, il redevint faible, placé en position de faiblesse. Cette position terrestre a pour base les raisonnements humains, la sphère de son propre jugement et de sa propre personne. Le terrain, la base, adoptés par Pierre déterminaient s’il se trouvait spirituellement en position de force ou en position de faiblesse et si Satan possédait ou pas de la puissance sur lui. Lorsque le Seigneur annonça à ses disciples Sa mort prochaine à Jérusalem, Simon le prit à part apparemment de façon gentille et consolatrice. Mais Pierre adoptant, semble-t-il, une attitude paternaliste », dit au Seigneur de ne pas être dépressif et défaitiste, d’être plus positif », et que la chose annoncée ne lui arriverait certainement pas ! Or, au travers de l’attitude de Pierre, le Seigneur vit distinctement ressurgir ce qu’il avait dû rencontrer lors de ses tentations dans le désert Satan lui alors avait offert les royaumes de ce monde mais sans la Croix. Satan avait essayé de détourner Christ de la voie à laquelle Il s’était consacré. Pierre devint la voix et l’instrument de ce même grand ennemi, afin de détourner le Seigneur de la Croix. Ceci explique le passage de Matthieu 1624-26 au sujet de la sauvegarde de la vie. Se placer sur tout autre terrain que celui ayant pour objet le Royaume et le Trône – c’est-à-dire le terrain de la Croix, terrain agréé par Dieu – revient à faire alliance avec Satan. Tous ceux qui ont contracté une telle alliance seront soumis à la puissance de Satan qui les détruira spirituellement. A l’évidence, tout terrain, toute base terrestre qui, par nature, se révèle être un royaume sans souffrances, sans la Croix, sans la mise à l’écart de la vie naturelle, relève du domaine de l’autorité et de la puissance de Satan. Concernant l’Église de façon générale ainsi que des milliers de chrétiens de façon individuelle, il est parfaitement clair que la faiblesse, la défaite et le déshonneur qui les caractérisent découlent de l’accomplissement des choses sur le terrain de la puissance de Satan dans le cas de Pierre, la faiblesse, la défaite et le déshonneur devinrent manifestes. Ce terrain propice à l’exercice de la puissance de Satan repose sur la compromission avec le monde et avec ses principes. Le Moi Non Crucifié Deuxièmement, Pierre s’appuyait sur sa propre force, sa propre confiance en lui-même Seigneur, avec toi, je suis prêt à aller et en prison et à la mort. » Il réalisera, plus tard, à quel point il n’était ni prêt ni préparé à cela. Pour lors, il était confiant en lui-même, et ce terrain amena d’une part sa défaite et, d’autre part, la puissance de Satan. Le Moi encore en vie et dominant, au lieu d’être mort, au lieu d’être à la Croix, est le terrain, la base de la puissance de Satan. La puissance de Satan ne sera pas détruite et la puissance spirituelle ne sera pas établie dans la vie de l’enfant et du serviteur de Dieu, à moins que l’âme ne soit reniée, ne soit rendue. C’est la question du terrain – que ce terrain soit le monde ou bien le Moi autre mot pour désigner la chair – qui déterminera d’une part le degré du pouvoir de Satan et d’autre part le degré de notre puissance spirituelle. Le Besoin d’Avoir une Détermination Persistante Les paroles adressées par Seigneur à Pierre sont très significatives et fort utiles tu m’es en scandale ». Le Seigneur s’était démené dans cette bataille, Il avait tenu Son terrain. Il avait pris fermement position selon la Volonté de Dieu pour Lui-même, c'est-à-dire la Croix pour le Royaume. Tout ceci avait été très difficile pour Lui. Il ne s’agissait pas seulement d’être crucifié, de mourir. Il s’agissait également d’être fait péché » avec tout ce que cela impliquait souffrir et supporter le rejet de Dieu. La voie était difficile à suivre mais Il se devait de garder le cap. Tout événement qui survenait afin de Le détourner de sa voie Lui demandait à nouveau d’être résolu et persistant. Il était offensé par toutes ces choses qui Lui rendaient le chemin difficile, qui Lui compliquaient la tache, qui ne L’aidaient en rien. Peut-être Pierre avait-il l’intention de L’aider, tout en ignorant ce qu’il disait? Cependant, derrière cette situation Le Seigneur voyait le vieux débat, l’ancien combat ressurgir. Sa perception de la Volonté de Son Père en était rendue plus ardue et Son chemin encore plus pénible. Je pense que tout ceci nous enseigne qu’une position doit être résolument adoptée en considérant de nombreuses choses qui sont en rapport avec la Volonté de Dieu. Nous devons parvenir franchement et positivement à une telle position; ensuite, nous devons réaliser qu’il y aura de temps en temps, d’une façon ou d’une autre, des efforts fournis par l’ennemi. Ces efforts de l’ennemi auront pour vocation de nous faire changer d’avis, nous affaiblir dans la direction prise, nous faire d’autres suggestions, nous amener à reconsidérer notre position à la lumière de choses et d’intérêts variés. Lorsque nous rencontrerons ces offenses, ces pierres d’achoppement, ces empêchements, nous devrons être impitoyables envers eux. D’une certaine manière, la façon dont le Seigneur a repris Pierre était intraitable. Vraiment, il n’y avait aucune faiblesse de la part du Seigneur à ce moment là. Discernant la véritable nature de l’attitude et des paroles de Pierre, Il vit clairement que s’Il succombait à sa suggestion, alors Il ne se rendrait pas ni à Jérusalem, ni à la Croix. La question est de savoir si telle ou telle voie provient de Dieu, puis de savoir le sens de telle chose qui survient veut-elle dire qu’à long terme nous ne parviendrons pas au but, que nous n’accomplirons jamais la Volonté du Seigneur ? Si c’est le cas, nous devons être impitoyables envers cette chose, nous devons la mettre de coté, derrière nous. La Croix agit en nous de façons très diverses et dans des contextes fort différents les uns des autres. Si nous voulons vraiment parvenir au lieu de la puissance spirituelle – comme Pierre y parvint à la fin – alors tout terrain appartenant à l’ennemi doit être sans cesse refusé et rejeté. L’ennemi doit être spolié de ce qui peut nous détruire et de toute force qui nous est nuisible. Nous devons nous montrer impitoyables avec tout ce qui octroie à l’ennemi une position de force et avec tout ce qui essaye de ruiner l’intention de Dieu pour nous. Cette bataille des cieux et des ténèbres, cette bataille entre Dieu et Satan se poursuit dans nos âmes, cependant nous possédons une consolation nous avons un Souverain Sacrificateur vivant à jamais et intercédant en notre faveur. L’intercession continuelle du Seigneur Jésus pour nous représente un gain considérable. Concluons sur cette note d’encouragement et d’assurance.
CxcM.
  • ld8r1crhaj.pages.dev/6
  • ld8r1crhaj.pages.dev/404
  • ld8r1crhaj.pages.dev/448
  • ld8r1crhaj.pages.dev/141
  • ld8r1crhaj.pages.dev/62
  • ld8r1crhaj.pages.dev/471
  • ld8r1crhaj.pages.dev/245
  • ld8r1crhaj.pages.dev/309
  • le champ de bataille de la pensĂ©e pdf