RĂ©veils nocturnes multiples vers quel Ăąge le sommeil agitĂ© de bĂ©bĂ© se rĂšgle-t-il ? Mon fils de 3 ans se rĂ©veille pratiquement toutes les nuits depuis sa naissance. Tant quâil ne sortait pas de son lit, il pleurait et nous appelait. Maintenant il vient vers 4h du matin dans notre chambre, il rĂ©clame son lait ou attend quâon le recouche. On a parfois lâimpression quâil veut juste vĂ©rifier quâon est bien lĂ . » Comme Alicia, de nombreux parents connaissent le calvaire des nuits entrecoupĂ©es de cris et de larmes, oĂč bĂ©bĂ© se rĂ©veille en hurlant. La fatigue sâaccumule de jour en jour et lâexaspĂ©ration grandit problĂšmes de sommeil font partie du dĂ©veloppement normal dâun enfant. Mais lorsquâils deviennent rĂ©currents et entravent la vie familiale et la vie de couple, ils acquiĂšrent une dimension pathologique. En thĂ©orie, le sommeil du tout-petit se rĂšgle progressivement entre six mois et un certains enfants continuent de sâĂ©veiller plusieurs fois pendant la nuit au-delĂ de 12 mois. Que faire face Ă un enfant qui pleure, rĂ©clame Ă boire, se glisse dans le lit conjugal toutes les nuits ? Les parents sont souvent dĂ©munis On a tout essayĂ©, rien ne marche. Elle se lĂšve quoi quâil arrive. JâespĂšre que lâĂ©cole remettra tout ça dans l'ordre », soupire bĂ©bĂ© pleure et se rĂ©veille en hurlant ?Reflux, poussĂ©e dentaire, otite⊠Dans 20 % des cas, les rĂ©veils multiples sont liĂ©s Ă une cause organique qui empĂȘche lâenfant de bien dormir. Toutefois, la plupart du temps, il s'agit de problĂšmes comportementaux. Comme les adultes, les enfants se rĂ©veillent plusieurs fois pendant la nuit. Chez les petit, les cycles de sommeil ne dĂ©passent pas 60 minutes, explique le Dr FrĂ©dĂ©rique Aussert, mĂ©decin spĂ©cialiste des troubles du sommeil au sein du RĂ©seau MorphĂ©e. A la fin de chaque pĂ©riode, ils vont se rĂ©veiller trĂšs briĂšvement puis replonger dans le sommeil. Celui qui ne sâest pas endormi tout seul aura beaucoup plus de mal Ă gĂ©rer les rĂ©veils nocturnes. Il aura besoin de lâintervention de lâadulte pour lâaider Ă se rendormir. »Dâautres facteurs sont susceptibles de provoquer des rĂ©veils incessants. Unenfant qui a lâhabitude de solliciter ses parents toute la journĂ©e sera tentĂ© de faire la mĂȘme chose la nuit. LâamĂ©nagement de lâespace joue un rĂŽle important un lit mal placĂ©, un espace de jeu inexistant⊠BĂ©bĂ© doit ĂȘtre Ă lâaise dans son environnement pour dormir sereinement. Le cumul de changements dans lâenvironnement dâun bĂ©bĂ© naissance dâun cadet, dĂ©mĂ©nagement, reprise du travail de la mĂšre, dĂ©cĂšs dans la famille⊠peuvent aussi crĂ©er un sentiment dâinsĂ©curitĂ© chez lâenfant qui va se rĂ©percuter sur son faire quand bĂ©bĂ© se rĂ©veille la nuit ?Les enfants sont des Ă©ponges ils ressentent les Ă©motions de leurs parents et se sentent parfois responsables de leurs inquiĂ©tudes. Dans nombre de mes consultations jâai entendu des parents Ă©grener leurs angoisses et faire remonter des blessures anciennes, observe la psychologue Lyliane Nemet-Pier. Et quelques jours plus tard, lâenfant ne se rĂ©veillait plus la nuit ». Il est important de mettre des mots sur les souffrances, surtout quand elles arrivent au sein de la famille. Cette maman de deux enfants en sait quelque chose. Notre couple allait mal depuis des mois. Du jour oĂč jâai dĂ©couvert que mon mari me trompait et que nous avons pris la dĂ©cision de nous sĂ©parer, notre fils de 16 mois a fait des nuits complĂštes. »TrĂšs souvent nous rentrons aussi Ă©puisĂ©s le soir et ne sommes pas assez disponibles pour nos bambins. HappĂ©s par les obligations du quotidien bain, repas, mĂ©nageâŠ, on ne s'accorde aucun moment de rĂ©pit et de dĂ©tente avec nos bĂ©bĂ©s. Dans cette course effrĂ©nĂ©e, lâenfant ne rencontre pas ses parents et ne reçoit pas sa dose dâaffection pourtant indispensable avant la longue sĂ©paration de la nuit », affirme Lyliane Nemet-Pier. De la mĂȘme maniĂšre, un enfant mis au lit rapidement sans rituel rassurant aura plus de difficultĂ©s Ă sâendormir. Le retour Ă la maison doit ĂȘtre un moment entiĂšrement dĂ©diĂ© Ă chacun de ses enfants. Je conseille aux parents quand ils rentrent de se poser ne serait-ce que 10 minutes pour jouer, Ă©changer avec leur bĂ©bĂ©. »Combien de fois un bĂ©bĂ© se rĂ©veille par nuit ?Il nây a pas de chemin tout tracĂ© face aux difficultĂ©s de la nuit. Mais prendre systĂ©matiquement son enfant dans son lit, lui donner un biberon de lait ou se coucher Ă ses cĂŽtĂ©s, ne semble rĂ©soudre ni Ă tous les coups, ni durablement les problĂšmes de sommeil en agissant ainsi, on renforce le symptĂŽme et on crĂ©e un conditionnement, insiste Lyliane Nemet-Pier. Le bĂ©bĂ© se rĂ©veillera dâautant plus quâil sait ce quâil va obtenir. » En cas de multiples rĂ©veils nocturnes donc, plus de huit fois par nuit avant trois mois et cinq fois jusqu'Ă deux ans, mieux vaut rassurer son enfant, puis lui expliquer que la nuit nâest pas terminĂ©e et que papa et maman ne veulent pas ĂȘtre dĂ©rangĂ©s », suggĂšre la psychologue. Soyons aussi vigilant quant Ă la possibilitĂ© que ces rĂ©veils nocturnes ne cachent un plus gros troubles du sommeil se rĂšglent mieux, en moyenne, en s'interrogeant sur ce qui se passe le jour. Un enfant qui a passĂ© une journĂ©e active, qui a eu des Ă©changes avec ses parents, acceptera plus facilement de se coucher », souligne le Dr FrĂ©dĂ©rique Aussert. Prendre le repas dans une atmosphĂšre calme sans tĂ©lĂ©vision peut aider Ă l'endormissement car les enfants trop sollicitĂ©s par des images ont plus de mal Ă se retrouver par la suite tout seul dans leur lit, face Ă eux-mĂȘmes. Le rituel du coucher constitue un moment clĂ© car il permet au petit dâĂ©vacuer ses angoisses. Une histoire, un cĂąlin, une lumiĂšre tamisĂ©e, il nâen faut parfois pas beaucoup plus. Le rituel ne doit pas ĂȘtre expĂ©diĂ©, mais il a un dĂ©but et une fin ». Et lorsquâil est terminĂ©, il vaut parfois mieux sortir de la chambre quitte Ă revenir si lâenfant nous rappelle. Plus on reste Ă cĂŽtĂ© de lui au moment du coucher, plus on lui donne comme message que la nuit est terrifiante et quâil ne peut sây plonger seul, analyse la psychologue. En grandissant, lâenfant doit apprendre Ă affronter cette longue sĂ©paration de la nuit de maniĂšre autonome. »*Lyliane Nemet- Pier est l'auteur de "Cet enfant qui ne dort pas..." et "Aimer ses enfants sans se laisser dĂ©vorer" chez Albin Michel*Le RĂ©seau MorphĂ©e est un centre de santĂ© consacrĂ© aux troubles du sommeil et Ă leur prise en charge
Pourles petits bouts qui crapahutent avant 9 mois, Marion Pujol indique : " les premiers pas de bĂ©bĂ© Ă 9 mois, c'est un peu trop tĂŽt. Ils ont notamment pour effet de fragiliser l'Ă©quilibre etAprĂšs ses 4 mois rĂ©volus, votre enfant dĂ©couvre la diversification alimentaire. Au lait sâajoutent progressivement les lĂ©gumes, les fruits, la viande, les fĂ©culentsâŠC'est une Ă©tape importante du dĂ©veloppement de l'enfant La diversification alimentaire Ă quel Ăąge et comment ? La diversification alimentaire consiste Ă introduire des aliments autres que le lait aliments solides dans l'alimentation du nourrisson allaitĂ© ou recevant du lait pour nourrissons. Elle conduit progressivement Ă une alimentation familiale vers lâĂąge de 1 Ă 2 ans. L'Ăąge de la diversification a beaucoup changĂ© au fil du temps. Actuellement, la diversification est dĂ©butĂ©e chez un nourrisson en bonne santĂ© au plus tĂŽt aprĂšs l'Ăąge de 4 mois rĂ©volus et au plus tard Ă l'Ăąge de 6 mois. La diversification chez les enfants Ă risque d'allergie est identique Ă celle des enfants non allergiques. Il nây a pas dâordre particulier Ă respecter pour introduire les diffĂ©rents groupes dâaliments entre 4 et 6 mois lĂ©gumes, fruits, volaille, poisson, viande, Ćufs, lĂ©gumes secs lentilles, haricots, pois chichesâŠ, fĂ©culents pĂątes, riz, semoule, pain mĂȘme complets, produits laitiers. Les groupes alimentaires peuvent ĂȘtre introduits de façon concomitante en proposant quotidiennement des aliments diffĂ©rents. Une fois ladiversification commencĂ©e, il est recommandĂ© dâintroduire sans tarder les allergĂšnes alimentaires majeurs tels que les produits laitiers, lâoeuf et lâarachide, que lâenfant soit Ă risque dâallergie personnes allergiques dans la famille ou non. Il est dĂ©conseillĂ© de commencer la diversification avant l'Ăąge de 4 mois rĂ©volus ; la retarder au-delĂ de 6 mois, mĂȘme chez les enfants Ă risque d'allergie alimentaire pĂšre, mĂšre, frĂšre ou sĆur allergique. Le lait pour nourrissons ne couvrent pas suffisamment les besoins nutritionnels nĂ©cessaires au bon dĂ©veloppement de l'enfant Ă partir de cet Ăąge. Posez toutes vos questions Ă votre mĂ©decin traitant ou Ă votre pĂ©diatre lors de la consultation de suivi de votre nourrisson. La base de l'alimentation le lait, toujours le lait Le lait est indispensable Le lait doit rester la base de l'alimentation de votre enfant. Donnez-lui au moins 500 ml de lait par jour le vĂŽtre ou un lait infantile "1er Ăąge". Puis, progressivement, supprimez un biberon ou une tĂ©tĂ©e, puis deux. Lorsque votre bĂ©bĂ© fait au moins un repas complet sans lait par jour, vous pouvez passer Ă un "lait 2e Ăąge" plus riche en fer utilisable de 4-6 mois Ă 1 an ou continuer l'allaitement. Lorsque votre petit a huit mois, donnez-lui quatre repas par jour, dont deux repas diversifiĂ©s et pas plus et deux tĂ©tĂ©es ou deux biberons de lait. La "carie du biberon" une menace pour la santĂ© des bĂ©bĂ©s L'utilisation du biberon lors de l'endormissement de l'enfant ou son utilisation entre les tĂ©tĂ©es dans la journĂ©e peut provoquer le dĂ©veloppement de multiples caries trĂšs prĂ©coces dĂšs l'apparition des premiĂšres dents. Quand lâenfant sâendort avec son biberon, le lait, le jus de fruit ou la boisson sucrĂ©e demeure dans la bouche, laissant les dents de lait en contact avec le liquide sucrĂ©. La salive, dont la production diminue pendant le sommeil, ne peut pas faire son travail de nettoyage des dents. Le processus carieux se dĂ©veloppe rapidement dĂ©butant par les incisives supĂ©rieures, il s'Ă©tend ensuite aux autres dents de lait. Les dents noircissent. Elles sont fragilisĂ©es et se fracturent. Leur perte prĂ©coce a un retentissement sur la capacitĂ© de l'enfant Ă manger et des consĂ©quences sur l'Ă©volution des dents dĂ©finitives. Puis-je remplacer un biberon par un laitage ou du fromage ? Oui, Ă la place d'une tĂ©tĂ©e ou d'un biberon, et s'il en est friand, vous pouvez donner Ă votre bĂ©bĂ© du yaourt ou du fromage blanc de temps en temps. Ne mettez pas de miel dans le biberon ou dans le yaourt de votre enfant jusqu'Ă l'Ăąge d'un an, car il existe un risque de botulisme maladie infectieuse grave affectant le systĂšme nerveux, provoquĂ©e par les spores dâune bactĂ©rie contenues dans les poussiĂšres, dans certains sols, mais aussi dans le miel. Vous pouvez Ă©galement lui donner du fromage rĂąpĂ© sur sa purĂ©e, mais veillez Ă ce que le fromage soit pasteurisĂ© pour Ă©viter le risque de gastro-entĂ©rite. Voici un repĂšre d'Ă©quivalence une quantitĂ© Ă©quivalente de calcium est apportĂ©e par 1 yaourt, 20 g de fromage ou environ un verre moyen 150 mL de lait. Introduisez les lĂ©gumes dans l'alimentation de votre bĂ©bĂ© Les lĂ©gumes peuvent ĂȘtre introduits dĂšs les 4 mois rĂ©volus de l'enfant. Choisissez des lĂ©gumes bien tolĂ©rĂ©s par l'estomac de votre bĂ©bĂ© les haricots verts, les Ă©pinards, les courgettes sans pĂ©pins et sans peau, les blancs de poireaux, les carottes. Ăvitez les lĂ©gumes riches en fibres, comme la partie verte des poireaux, les salsifis... plus difficiles Ă digĂ©rer. CĂŽtĂ© prĂ©paration, les lĂ©gumes doivent ĂȘtre mixĂ©s finement, cuits Ă l'eau ou Ă la vapeur, sans ajout de sel. N'hĂ©sitez pas Ă les introduire au repas du midi, en complĂ©ment du lait. Donnez-les Ă votre bĂ©bĂ© au biberon ou Ă la petite cuillĂšre. Introduisez les fruits dans l'alimentation de votre bĂ©bĂ© Les fruits peuvent ĂȘtre introduits dĂšs les 4 mois rĂ©volus de l'enfant, traditionnellement aprĂšs les lĂ©gumes en raison de l'attrait des bĂ©bĂ©s pour le sucrĂ©. Une fois par jour, vous pouvez lui mixer des compotes de fruits cuits ou crus bien mĂ»rs. Puis, Ă partir de 8 Ă 10 mois, vous pouvez mixer plus grossiĂšrerment les fruits poire, fraise, banane, pĂȘche... Introduisez la viande, le poisson et les Ćufs dans l'alimentation de votre bĂ©bĂ© La viande et le poisson sont introduits entre 4 et 6 mois, le plus souvent un peu aprĂšs les lĂ©gumes et les fruits. Ils sont des sources de fer utile pour prĂ©venir l'anĂ©mie par carence en fer frĂ©quente chez le nourrisson. Les viandes, dont le jambon cuit, sans gras ni couenne, sont bonnes pour votre petit. Toutefois, limitez les abats et la charcuterie. En revanche, tous les poissons conviennent qu'ils soient gras ou maigres, frais ou surgelĂ©s les poissons panĂ©s sont exclus de l'alimentation de votre enfant Ă cet Ăąge. Quant aux Ćufs, votre bĂ©bĂ© doit les manger durs Ă cet Ăąge. Donnez-lui de la viande, du poisson ou de l'Ćuf une seule fois par jour. Donnez du poisson Ă votre nourrisson 2 fois par semaine en variant les espĂšces. Ne dĂ©passez pas 10 g de viande ou poisson soit 2 cuillĂšres Ă cafĂ© ou 1/4 d'Ćuf dur, une fois par jour. Au dĂ©but, mixez ou Ă©crasez finement tous ces aliments. Au fur et Ă mesure que votre enfant grandit, augmentez progressivement les quantitĂ©s. Une alimentation Ă©quilibrĂ©e dĂšs le plus jeune Ăąge Alimentation de votre bĂ©bĂ© attention aux quantitĂ©s ! De six Ă huit mois, votre bĂ©bĂ© a besoin de 10 g par jour de viande, poisson ou Ćuf soit l'Ă©quivalent de deux cuillĂšres Ă cafĂ© de viande ou de poisson ou 1/4 d'Ćuf dur. Les petits pots sont assez salĂ©s, mais manquent parfois de matiĂšre grasse Le contenu des petits pots pour nourrissons est Ă©quilibrĂ© pour votre enfant. MĂȘme s'il vous paraĂźt fade, ne le resalez pas. S'ils ne contiennent pas de matiĂšre grasse, ajoutez-en une cuillĂšre Ă cafĂ©. L'eau est indispensable Ă votre enfant quand il a soif C'est la seule boisson nĂ©cessaire quand votre enfant a soif. En cas de chaleur ou de fiĂšvre, proposez-lui frĂ©quemment de l'eau pour Ă©viter une dĂ©shydratation. Les jus de fruits, trĂšs riches en sucre, sont inutiles avant six mois et ne sont pas indispensables aprĂšs cet Ăąge. Introduisez les fĂ©culents dans l'alimentation de votre bĂ©bĂ© Les farines infantiles Si votre enfant est un "petit mangeur", vous pouvez commencer Ă lui en proposer entre quatre et six mois farines 1er Ăąge. Ă partir de six mois, les farines peuvent ĂȘtre mĂ©langĂ©es Ă un laitage ou Ă une soupe de lĂ©gumes, en petites quantitĂ©s. Elles lui fournissent de l'Ă©nergie. Les pĂątes, les pommes de terre, les lĂ©gumes secs, le riz Proposez de temps en temps des lĂ©gumes secs lentilles, pois chiches, haricots secs⊠en purĂ©e lisse dĂšs 4 Ă 6 mois, en veillant Ă ce que lâenfant les digĂšre bien. Ces aliments sont riches en fibres, contiennent aussi du fer et des protĂ©ines et sont conseillĂ©s Ă tout Ăąge. Entre 4 et 6 mois, vous pouvez prĂ©parer Ă votre bĂ©bĂ© des pommes de terre moulinĂ©es et mĂ©langĂ©es Ă une soupe de lĂ©gumes. Pour les pĂątes, le pain, le riz, la semoule de blĂ© et les biscuits, votre bĂ©bĂ© pourra les apprĂ©cier d'abord en petite quantitĂ©, puis en quantitĂ© progressivement augmentĂ©e. Un point sur le gluten Le gluten entre dans la composition de nombreuses cĂ©rĂ©ales les diffĂ©rentes espĂšces de blĂ© blĂ© dur, Ă©peautre, kamut ; l'orge ; les hybrides de ces variĂ©tĂ©s par exemple, le triticale, issu du croisement du blĂ© et du seigle. L'introduction du gluten est possible dĂšs le 5 Ăšme mois. Le gluten est introduit en petites quantitĂ©s et augmentĂ© progressivement jusqu'Ă l'Ăąge d'un introduction prĂ©coce dĂšs le 5Ăšme n'a pas d'influence sur la survenue d'une Ă©ventuelle intolĂ©rance au gluten ultĂ©rieure maladie cĆliaque. Faut-il utiliser des matiĂšres grasses dans la prĂ©paration des plats ? Oui, car le besoin en lipides est plus Ă©levĂ© chez les nourrissons que chez les adultes, les graisses Ă©tant indispensables Ă son bon dĂ©veloppement. Compte tenu de ces besoins importants de lipides graisses, un ajout systĂ©matique de graisses est nĂ©cessaire dans tous les plats salĂ©s, faits maison ou en petit pots du commerce, s'ils n'en contiennent pas. PrivilĂ©giez les matiĂšres grasses d'origine vĂ©gĂ©tale huile olive, colza et Ă©vitez les fritures. Vous pouvez aussi ajouter au repas une noisette de beurre frais non cuit. Quelques astuces pour une diversification rĂ©ussie La diversification est une pĂ©riode de transition parfois difficile Ă mettre en quelques conseils De 4 Ă 8 mois, proposez Ă votre bĂ©bĂ© des aliments mixĂ©s prĂ©paration lisse, puis moulinĂ©e de 8 Ă 10 mois prĂ©paration moins lisse. Les morceaux ne sont introduits qu'Ă partir de l'Ăąge de 10 mois. Cette progression prĂ©vient la survenue de troubles de l'oralitĂ© et en particulier le refus des morceaux. Si votre enfant refuse un aliment, n'insistez pas et proposez-lui Ă nouveau le lendemain ou quelques jours aprĂšs. Ses goĂ»ts Ă©voluent. Variez les aliments et apprenez-lui Ă dĂ©couvrir de nouvelles saveurs. Ăvitez tout conflit pendant le repas qui doit rester un moment d'Ă©change et de plaisir. Respectez les horaires des repas et Ă©vitez le grignotage entre les repas. Diversification alimentaire cuillĂšre ou biberon ? Faites manger votre bĂ©bĂ© avec une cuillĂšre souple qu'il pourra "tĂ©ter". Cela Ă©vitera qu'il fasse une fausse-route. Mais au debut de la diversification ou s'il est fatiguĂ©, votre bĂ©bĂ© apprĂ©ciera un biberon avec des lĂ©gumes mixĂ©s et mĂ©langĂ©s au lait. ComitĂ© de nutrition de la SociĂ©tĂ© française de pĂ©diatrie. Diversification alimentaire Ă©volution des concepts et recommandations. Archives de PĂ©diatrie 2015;22457-460 Agence nationale de sĂ©curitĂ© sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail. Pas de miel pour les enfants de moins de un an. Site internet Anses. Maison-Alfort France ; 2016 [consultĂ© le 10 novembre 2021] ComitĂ© de nutrition de la SociĂ©tĂ© française de pĂ©diatrie. Allaitement maternel les bĂ©nĂ©fices pour la santĂ© de l'enfant et de sa mĂšre. Archives de PĂ©diatrie 2013;20S29-S48 Agence nationale de sĂ©curitĂ© du mĂ©dicament et des produits de santĂ©. Vitamine D chez lâenfant recourir aux mĂ©dicaments et non aux complĂ©ments alimentaires pour prĂ©venir le risque de surdosage. Point d'information du 27 janvier 2021. Site internet Ansm. Saint Denis La Plaine France ; 2021 [consultĂ© le 9 novembre 2021] CollĂšge national des pĂ©diatres universitaires. CollĂšge national hospitalier et universitaire de chirurgie pĂ©diatrique. Alimentation et besoins nutritionnels. ECN 2021. 8Ăšme Ă©dition Elsevier Masson Fiche conseil pour prĂ©server le capital dentaire de votre enfantFiche pratique - PDF, Ko 1000 premiers joursManger Bouger Lâimportance des dents de lait et les risques liĂ©s aux caries chez le tout-petit 7 examens de suivi mĂ©dical entre les 3 mois et 18 mois de l'enfant
Avrai dire, tout dĂ©pend de lâĂąge de votre enfant. En-dessous de 1 an, il est difficile de faire comprendre Ă un enfant quâil se lĂšve trop tĂŽt. En effet, il se rĂ©veille parce quâil a faim ouOnne le met pas debout trop tĂŽt Il est prĂ©fĂ©rable de ne pas positionner un enfant debout sans que cela ne soit naturel pour lui et que cela ne vienne de sa propre initiative. Il doit vivre ses propres expĂ©riences ! Une fois prĂȘt, et lui seul sent quâil lâest, il se lĂšve et entame ses premiers dĂ©placements.
© Konstantin Youganov Fotolia Pour que lâenfant sâapproprie le moment du coucher de maniĂšre sereine, il doit savoir que le sommeil est quelque chose de positif pour lui, quâil est en sĂ©curitĂ© dans son lit et que vous avez confiance en lui. Insomnies du jeune enfant et de lâenfant dâĂąge scolaireRefus du coucher et difficultĂ©s dâendormissementLes peurs diversesLes parasomniesLes cauchemarsLes troubles de lâĂ©veil ou parasomnies du sommeil profondLes autres parasomniesLe pipi au lit ou Ă©nurĂ©sieMouvements anormaux liĂ©s au sommeilLes rythmies du sommeilSursauts et myoclonies du sommeilLe syndrome des jambes sans reposRonflements et apnĂ©esDĂ©finitionDu ronflement aux apnĂ©esLes diffĂ©rents types dâapnĂ©esLes symptĂŽmesLe traitementQuestionnaire de sĂ©vĂ©ritĂ© apnĂ©ique de lâenfantLa narcolepsie Insomnies du jeune enfant et de lâenfant dâĂąge scolaire Refus du coucher et difficultĂ©s dâendormissement Câest le mĂȘme scĂ©nario tous les soirs. Votre enfant refuse dâaller se coucher et vous supplie de le laisser rester avec vous sur le canapĂ© du salon. Cris, pleurs, hurlements⊠Lorsque lâheure de son dodo arrive, toute la famille vit un vrai calvaire. Votre enfant est-il capricieux ou souffre-t-il dâun rĂ©el trouble de sommeil ? Pas toujours Ă©vident de faire la part des choses. Le refus dâaller se coucher peut ĂȘtre secondaire Ă lâinstallation progressive de mauvaises habitudes de sommeil. Câest aussi un moment oĂč un enfant peut tester ses parents, en cherchant Ă repousser les limites fixĂ©es⊠peut-ĂȘtre le fait-il aussi dans la journĂ©e ? Parfois aussi, lâhoraire de coucher est inadaptĂ© trop tĂŽt, votre enfant peut avoir du mal Ă sâendormir et peu Ă peu craindre cette attente pendant laquelle il sâennuie⊠trop tard, il a pu lutter contre le sommeil, ce qui peut aboutir Ă un certain Ă©nervement qui nâest pas propice Ă lâendormissement. Ces situations peuvent gĂ©nĂ©rer de lâangoisse et de lâincomprĂ©hension. Dans les insomnies dites conditionnĂ©es », les enfants nâont pas appris Ă sâendormir seuls. En exprimant des peurs, ils sâassurent accompagnement et rĂ©confort au moment du coucher. La prĂ©sence du parent est rendue nĂ©cessaire lors du coucher, dĂšs la mise au lit et jusquâĂ lâendormissement. Les rituels de coucher sont prolongĂ©s de façon excessive et deviennent de ce fait peu efficaces. Lâinsomnie conditionnĂ©e empĂȘche lâenfant dâapprendre Ă sâendormir seul. Lâautoriser Ă sâendormir dans le lit des parents est, pour cette raison, fortement dĂ©conseillĂ©, car lâenfant est alors dans lâimpossibilitĂ© de gagner une autonomie qui lui est pourtant nĂ©cessaire face Ă la situation du coucher. Enfin, sâil souffre dâun trouble du sommeil cauchemars rĂ©currents, difficultĂ©s dâendormissementâŠ, lâenfant peut aussi redouter le moment du coucher. Lâapprentissage du sommeil est dĂ©terminant. Il nâest pas nĂ©cessaire de maintenir une lumiĂšre, mĂȘme de faible intensitĂ© comme une veilleuse, par exemple dans la chambre du bĂ©bĂ©. Il nâa pas peur du noir. Au contraire, lâalternance lumiĂšre/obscuritĂ© facilite lâendormissement. Mais sĂ©curiser son enfant dans le noir oblige parfois le parent lui-mĂȘme Ă se confronter Ă nouveau Ă sa propre peur du noir. Si pour certains, cela ne pose aucun problĂšme, dâautres au contraire, projettent plus volontiers leurs propres inquiĂ©tudes. Attention, penser que le protĂ©ger de sa peur en restant prĂšs de lui ou en le laissant dormir avec vous ne fait que renforcer son idĂ©e quâil existe quelque chose de dangereux Ă sâendormir seul. Certains enfants dĂ©veloppent ainsi de rĂ©elles phobies lors du coucher. Chez les plus ĂągĂ©s, la peur dâĂȘtre le dernier Ă sâendormir est frĂ©quente et peut induire un Ă©tat de panique Ă lâidĂ©e que personne ne puisse leur rĂ©pondre ou leur porter secours. Les peurs diverses Lâenfant plus ĂągĂ© est de plus en plus conscient de son environnement. Apparaissent alors les peurs du noir, des monstres ou autre mĂ©chant loup » ! Autant de raisons pouvant justifier le refus du coucher. Le rĂŽle des parents est de pouvoir mettre lâenfant en confiance lors du coucher. Le convaincre quâil peut sâendormir seul dans lâobscuritĂ© sans crainte, sera indĂ©niablement un facteur de sĂ©curitĂ©. Pour que lâenfant sâapproprie le moment du coucher de maniĂšre sereine, le sommeil doit lui ĂȘtre enseignĂ© comme un comportement positif et non comme une situation de sĂ©paration difficile ou un moment conflictuel, et lui montrer quâil est en sĂ©curitĂ© dans son lit et que vous avez confiance en lui. Il convient donc plutĂŽt de rassurer lâenfant, en lâĂ©coutant attentivement pour comprendre ce qui lui fait peur. Cela peut ĂȘtre, par exemple, un monstre en 3D au pied de son lit ; ne pas rĂ©futer quâil a vu un monstre, mais lui expliquer que câest son esprit prĂȘt Ă dormir qui lâa fait apparaĂźtre. En effet, il a pu avoir des hallucinations hypnagogiques, ce qui est normal chez lâenfant de 3-4 ans. Il sâagit dâillusions apparaissant au moment de lâendormissement, vĂ©ritables rĂȘves Ă©veillĂ©s ». Il faudra alors chercher avec lui des solutions pour le chasser symboliquement, mais efficacement. Un dessin le reprĂ©sentant jetĂ© Ă la poubelle, peut finir la discussion. La peur peut aussi ĂȘtre la continuitĂ© de craintes cumulĂ©es dans la journĂ©e. Si le comportement de votre enfant sâest modifiĂ© avec des moments de repli, des colĂšres intenses, une certaine agitation, un manque dâappĂ©tit, il conviendra dâĂ©voquer un malaise psychologique plus profond et de prĂ©voir une consultation chez un pĂ©dopsychiatre ou un psychologue. Les thĂ©rapies comportementales voir Que faire en cas de difficultĂ©s » mettent en place un vĂ©ritable entraĂźnement qui intĂšgre tous les paramĂštres, y compris celui de lâenvironnement du sommeil. Elles habituent lâenfant Ă son propre lit, diminuent la charge anxieuse associĂ©e Ă sa chambre, mais permettent Ă©galement de modifier les attitudes parentales qui ont parfois tendance Ă entretenir inconsciemment le fait que lâenfant soit dĂ©pendant de ses parents pour sâendormir. . Les parasomnies Les parasomnies sont des comportements anormaux survenant pendant le sommeil. Elles peuvent ĂȘtre moteurs le sujet bouge, verbales il parle ou sensorielles et sont classĂ©es en fonction du moment de leur apparition au cours du cycle de sommeil. Chez lâenfant, il sâagit de manifestations tout Ă fait bĂ©nignes, qui ne deviennent anormales que si elles se rĂ©pĂštent trop souvent. Les cauchemars Les cauchemars mauvais rĂȘves peuvent apparaitre tĂŽt entre 1 ou 2 ans. Ils surviennent souvent en milieu ou fin de nuit. Les cauchemars peuvent devenir problĂ©matiques lorsquâils sont frĂ©quents plusieurs fois par semaine, Ă©ventuellement toujours sur le mĂȘme thĂšme. AprĂšs un cauchemar, lâenfant est rĂ©veillĂ© et encore tout effrayĂ© de ce quâil vient de vivre. Des cauchemars isolĂ©s, avec des contenus variables ne sont pas des signes dâalerte et surviennent de maniĂšre habituelle chez les jeunes enfants. Le problĂšme apparaĂźt lorsquâils sont rĂ©currents car ils peuvent entraĂźner la crainte dâaller au lit. DĂšs 5 ans, il est possible en consultation de travailler avec lâenfant en le faisant dessiner ou modeler avec de la pĂąte Ă modeler, ou mimer son mauvais rĂȘve. Dans tous les cas, lâobjectif est dâaider lâenfant Ă transformer le cauchemar en un rĂȘve qui se finit bien ou de le faire disparaĂźtre. Les troubles de lâĂ©veil ou parasomnies du sommeil profond Les terreurs nocturnes, les Ă©veils confusionnels et le somnambulisme sont des troubles trĂšs frĂ©quents chez lâenfant. Ils correspondent Ă un phĂ©nomĂšne dâĂ©veil partiel en phase de sommeil lent profond. Les terreurs nocturnes Les terreurs nocturnes se traduisent par un Ă©veil » brutal en fait lâenfant nâest pas vraiment rĂ©veillĂ© souvent accompagnĂ© par un cri et des pleurs. Lâenfant sâassoit sur son lit, les yeux sont grands ouverts, il semble en proie Ă une terreur intense. Il est couvert de sueur, sa respiration est forte, saccadĂ©e, son cĆur bat vite. Il peut sauter du lit. Il ne rĂ©pond pas quand on lui parle, ne reconnait pas son entourage. Il peut prononcer des paroles incohĂ©rentes. Les essais pour le rĂ©veiller sont souvent infructueux et peuvent entraĂźner des rĂ©actions agressives ou provoquer un rĂ©flexe dâĂ©chappement hors du lit. Elles durent de 1 Ă 20 minutes puis lâenfant se rendort. Les terreurs nocturnes sont relativement frĂ©quentes entre 4 et 8 ans presque 15% des enfants de moins de 10 ans en ont fait de façon occasionnelle. Les terreurs nocturnes rĂ©pĂ©titives sont plus rares environ 1 Ă 3% des enfants de moins de 15 ans. LâĂ©pisode est gĂ©nĂ©ralement unique durant la nuit. Les Ă©veils confusionnels TrĂšs souvent confondus avec les terreurs nocturnes, ils sont frĂ©quents chez lâenfant de moins de 5 ans. Ils surviennent lors dâune sieste ou en dĂ©but de nuit et peuvent se rĂ©pĂ©ter durant cette derniĂšre. Progressivement, lâenfant grogne, pleure puis il sâagite et peut sortir de son lit, il repousse celui qui cherche Ă le consoler. Lâenfant semble rĂ©veillĂ© mais en rĂ©alitĂ© dort profondĂ©ment. Ces accĂšs peuvent durer de quelques minutes Ă plus dâune heure. Le somnambulisme Si le somnambulisme peut dĂ©buter dĂšs que lâenfant est capable de marcher, il est plus frĂ©quent chez les 6-12 ans. Il sâagit dâune manifestation trĂšs banale â 15 Ă 40% des enfants de 1 Ă 15 ans ont fait au moins un accĂšs de somnambulisme â qui touche aussi bien les garçons que les filles, mais les accĂšs rĂ©pĂ©tĂ©s sont beaucoup plus rares 1 Ă 6% des enfants sont rĂ©ellement somnambules, faisant plusieurs accĂšs par mois. Lâenfant a les yeux grands ouverts. Le visage est inexpressif, sa dĂ©marche est lente. Le somnambule rĂ©alise des actes relativement Ă©laborĂ©s Ă©viter des meubles, descendre des escaliers mais il peut Ă©galement se blesser, en particulier dans une maison quâil ne connaĂźt pas. Lâenfant est gĂ©nĂ©ralement docile si on nâessaye pas de le rĂ©veiller. Ces Ă©pisodes durent habituellement moins de dix minutes. Il existe une forme plus agitĂ©e de somnambulisme, beaucoup plus rare, qui survient essentiellement chez lâadolescent. Au cours de cet accĂšs un peu particulier, la dĂ©marche est anxieuse. Lâadolescent est agitĂ© et parle davantage et de façon incohĂ©rente. Lorsquâon le touche, il se recroqueville. Les stimulations augmentent son Ă©tat dâagitation et il peut avoir des rĂ©actions violentes. Le risque de blessure est plus Ă©levĂ©. Quels sont les facteurs communs Ă ces trois parasomnies ? Le plus souvent ces symptĂŽmes surviennent par pĂ©riodes ; par exemple, tous les soirs pendant 15 jours ou 3 semaines, puis plus rien pendant un mois. Dans 60 Ă 80% des cas, la parasomnie est hĂ©rĂ©ditaire antĂ©cĂ©dents chez le pĂšre ou la mĂšre. Elle survient au cours de la premiĂšre partie de la nuit, 1 Ă 3 heures aprĂšs lâendormissement. Lâenfant ne se souvient pas de cet Ă©pisode le lendemain matin. Le rĂ©veiller est particuliĂšrement difficile du fait du sommeil lent profond. Il refusera le plus souvent les consolations. Le contenir ou le rĂ©veiller peut entraĂźner un rĂ©flexe dâĂ©chappement, lâenfant peut sortir de son lit, se mettre Ă courir ou ĂȘtre violent. Toutes les parasomnies sont causĂ©es par un certain nombre de facteurs communs stress, anxiĂ©tĂ©, fiĂšvre, activitĂ© musculaire intense trop tardive ; distension de la vessie boisson trop abondante le soir ; privation ou rythme irrĂ©gulier de sommeil. Certaines maladies du sommeil se combinent parfois avec des parasomnies. Ceci arrive dans les cas oĂč terreurs nocturnes ou somnambulisme sont anormalement frĂ©quents. Le mĂ©decin recherchera un syndrome obstructif baisse du dĂ©bit dâair Ă lâintĂ©rieur des poumons ; un syndrome de mouvements pĂ©riodiques des membres ; une hypersomnie. Terreurs nocturnes ou cauchemars ? La terreur nocturne et lâĂ©veil confusionnel sont trĂšs souvent confondus avec le cauchemar. Celui-ci apparaĂźt en seconde partie de nuit, au cours dâune pĂ©riode de sommeil paradoxal, alors que les terreurs nocturnes apparaissent en premiĂšre partie de nuit au cours du sommeil lent profond. Lâenfant qui vient de faire un cauchemar est parfaitement rĂ©veillĂ©, il pourra raconter son rĂȘve, il sâen souviendra le lendemain matin. DiffĂ©rences entre terreurs nocturnes et cauchemars [table-wrap bordered= »true » striped= »true »] Terreurs nocturnes Cauchemars Horaire 1Ăšre partie de la nuit 2e partie de la nuit SymptĂŽmes Hurle, signes de peur intense Appels, peur moins intense Contenu mental Pauvre ElaborĂ© AmnĂ©sie Oui Non CapacitĂ© Ă rĂ©pondre Difficile Facile Etat de conscience Confus Normal RĂ©-endormissement Facile Difficile [/table-wrap] A quel moment faut-il sâinquiĂ©ter ? Dans lâimmense majoritĂ© des cas ces symptĂŽmes sont caractĂ©ristiques dâune phase Ă©volutive de lâenfant et ne nĂ©cessitent pas dâinquiĂ©tude particuliĂšre. Par mesure de prĂ©cautions, il vaut mieux sâassurer que la chambre ne comporte pas de danger. En effet, mĂȘme si cela est rare, lâenfant peut se lever, ouvrir des portes, des fenĂȘtres, descendre des escaliers, sortir de chez lui. La prĂ©vention dâĂ©ventuels accidents, en particulier de dĂ©fenestration, est donc primordiale. Les risques croissent si les Ă©pisodes sont trĂšs frĂ©quents supĂ©rieurs Ă un par semaine ; il existe des antĂ©cĂ©dents familiaux importants ; la durĂ©e des Ă©pisodes excĂšde dix minutes ; lâenfant prĂ©sente un rĂ©flexe dâĂ©chappement. Terreurs nocturnes ou hallucinations hypnagogiques ? Plus rarement, les terreurs nocturnes peuvent parfois ĂȘtre confondues avec des hallucinations dites hypnagogiques ». Ces derniĂšres surviennent Ă lâendormissement dans un demi-sommeil, au moment oĂč lâenfant se contrĂŽle moins bien. Leurs manifestations sont variĂ©es. Elles peuvent ĂȘtre physiques avec des sursauts ou une impression de tomber, dâavoir un bras trop long ; visuelles lâenfant croit voir un monstre ou un loup derriĂšre le rideau ; auditives les bruits de la maison ne sont plus familiers, la machine Ă laver grogne ; tactiles lâenfant a lâimpression que des bestioles envahissent son lit. Ces hallucinations apparaissent souvent vers 2 ou 3 ans. Elles sont amplifiĂ©es par la peur du noir, une anxiĂ©tĂ© trop importante et peuvent expliquer certaines oppositions au coucher. Ce nâest pas de lâĂ©pilepsie Beaucoup plus rarement, on pourrait confondre les terreurs nocturnes et les Ă©veils confusionnels avec une crise dâĂ©pilepsie. Cependant, cette derniĂšre prĂ©sente des particularitĂ©s il nây a pas de pĂ©riode calme ; les accĂšs trĂšs courts moins dâune minute ; les crises sont rĂ©pĂ©tĂ©es au cours dâune mĂȘme nuit ; les crises peuvent avoir lieu tant en seconde partie de nuit que durant la journĂ©e ; elles sont identiques dâun accĂšs Ă lâautre ; les mouvements sont brusques et anormaux, souvent stĂ©rĂ©otypĂ©s se dĂ©roulant toujours selon le mĂȘme schĂ©ma. Le rĂŽle du mĂ©decin La prise en charge dĂ©pend de lâĂąge de lâenfant, de lâimportance et de la frĂ©quence des parasomnies. Dans les formes simples troubles apparaissant Ă©pisodiquement et si lâenfant a moins de 12 ans, le mĂ©decin a pour rĂŽle de rassurer lâenfant et ses parents et dâinformer sur les mĂ©canismes du trouble. En revanche, chez les jeunes enfants ou dans le cas dâun adolescent, il envisagera une prise en charge psychologique. En effet, dans ces deux situations, la grande frĂ©quence des parasomnies et leur persistance Ă un Ăąge tardif tĂ©moignent souvent dâun stress important. Que peuvent faire les parents ? Il ne faut pas tenter de rĂ©veiller la personne et intervenir le moins possible en restant neutre. Si les dĂ©ambulations sont importantes, il convient de mettre en place lâensemble des mesures destinĂ©es Ă protĂ©ger la personne contre toute possibilitĂ© de blessures Ă©viter les lits en hauteur, les coins de meubles agressifs en mĂ©tal, fermer les fenĂȘtres par des verrous haut placĂ©s, rideaux Ă©pais aux fenĂȘtres, protection des escaliers par des barriĂšres. Les parents de jeunes enfants ayant des accĂšs de somnambulisme peuvent essayer de modifier les horaires de sommeil et Ă©ventuellement restaurer une sieste. Les mĂ©dicaments Ils ne sont prescrits que dans les cas oĂč les parasomnies perturbent le cercle familial, ou si les dĂ©ambulations sont prolongĂ©es et/ou dangereuses. Les tranquillisants et les anxiolytiques sont souvent efficaces. Plusieurs cas particuliĂšrement graves hypersomnie, Ă©pilepsie, parasomnies pouvant devenir trĂšs frĂ©quentes, violentes ou entraĂźner dâimportantes perturbations au sein du cercle familial peuvent pousser le mĂ©decin Ă procĂ©der, durant le sommeil du patient, Ă un examen dâanalyse des variables physiologiques importantes Ă©lectroencĂ©phalogramme, rythmes respiratoire et cardiaqueâŠ. Les autres parasomnies Somniloquie La somniloquie est le fait de parler pendant le sommeil. Câest trĂšs frĂ©quent chez lâenfant. Ces paroles sont probablement le reflet de lâactivitĂ© mentale. Les Ă©pisodes de somniloquie peuvent survenir en sommeil lent et en sommeil paradoxal. Le discours est souvent confus au cours du sommeil lent alors quâil est cohĂ©rent et mĂȘme comprĂ©hensible lorsquâil survient en sommeil paradoxal. Ce dĂ©calage est dĂ» au fait que les paroles sont directement liĂ©es Ă un rĂȘve durant le sommeil paradoxal. Paralysie du sommeil Elle se produit quand lâatonie due au sommeil paradoxal abolition du tonus musculaire persiste au moment dâun Ă©veil. Ces paralysies sâaccompagnent dâune angoisse importante. Elles surviennent quelquefois chez des sujets tout Ă fait normaux, et plus frĂ©quemment dans des cas familiaux spĂ©cifiques, en dehors de celui de la narcolepsie. Bruxisme Le bruxisme est le fait de grincer des dents pendant le sommeil. Les mouvements de friction peuvent, Ă la longue, entraĂźner des problĂšmes orthodontiques. Classement des parasomnies [table-wrap bordered= »true » striped= »true »] Sommeil lent profond Sommeil paradoxal Autres parasomnies Terreur nocturne Cauchemar Hallucination hypnagogique Ăveil confusionnel Paralysie du sommeil EnurĂ©sie Somnambulisme Trouble du comportement Rythmie Myoclonie Crampe Bruxisme [/table-wrap] Le pipi au lit ou Ă©nurĂ©sie Quand parle-t-on dâĂ©nurĂ©sie ? Elle correspond Ă une Ă©mission involontaire dâurine, survenant pendant la nuit, qui apparaĂźt Ă un Ăąge ou la propretĂ© est habituellement acquise ou persiste lâenfant nâa jamais Ă©tĂ© propre. Lâincontinence nocturne disparaĂźt gĂ©nĂ©ralement entre 18 mois et 3 ans, mais elle peut durer, sans que cela soit anormal, jusquâĂ un Ăąge beaucoup plus tardif. On ne pourra donc pas parler dâĂ©nurĂ©sie avant lâĂąge de 5 ou 6 ans. Les diffĂ©rents types dâĂ©nurĂ©sies Il y a deux familles dâĂ©nurĂ©sies. On parle dâĂ©nurĂ©sie primaire si la propretĂ© nâa jamais Ă©tĂ© acquise, et dâĂ©nurĂ©sie secondaire si celle-ci est apparue aprĂšs une pĂ©riode de propretĂ© nocturne de plus de 6 mois. Les Ă©nurĂ©sies peuvent ĂȘtre mono-symptomatique, câest-Ă -dire isolĂ©e et nocturne plus frĂ©quente chez les garçons ; due Ă une immaturitĂ© vĂ©sicale, associĂ©e Ă des pertes involontaires dâurine dans la journĂ©e plus frĂ©quente chez les filles. LâĂ©nurĂ©sie est une affection assez frĂ©quente. LâhĂ©rĂ©ditĂ© joue un rĂŽle dĂ©terminant. En effet, si 12 Ă 15% des enfants sont Ă©nurĂ©tiques, ce chiffre passe Ă 45% lorsquâun des parents lâa Ă©tĂ©, et mĂȘme Ă 75% si les deux parents ont souffert de ce trouble. Dans 6% des cas, il touche des garçons. Les Ă©pisodes Ă©nurĂ©tiques peuvent survenir Ă tous les stades de sommeil, mais ils sont un peu plus frĂ©quents au cours du sommeil lent profond, en premiĂšre partie de nuit. Les causes de lâĂ©nurĂ©sie Les origines de lâĂ©nurĂ©sie ne sont pas encore totalement identifiĂ©es. Plusieurs facteurs sont vraisemblablement en cause un retard de maturation des capacitĂ©s dâĂ©veil lorsque la vessie est pleine ; une diminution de la capacitĂ© de la vessie, en relation avec les contractions vĂ©sicales au cours de la nuit ; un excĂ©dent dâurine liĂ© Ă une diminution de la sĂ©crĂ©tion nocturne de lâhormone antidiurĂ©tique ; dans moins de 10% des cas, les causes sont de nature psychopathologiques. Elles accompagnent surtout les Ă©nurĂ©sies secondaires. Mais le plus souvent, elle est un symptĂŽme complĂštement isolĂ© chez un enfant gai, tonique, dans une famille Ă©quilibrĂ©e et rassurante. Sâil arrive que lâenfant soit plus anxieux, plus solitaire et moins communicatif quâun autre, câest, dans la plupart des cas, davantage la consĂ©quence de lâĂ©nurĂ©sie et des jugements nĂ©gatifs quâelle entraĂźne, plutĂŽt que sa cause. Que peuvent faire les parents si un enfant nâest pas propre Ă 5-6 ans ? Ils peuvent commencer par rĂ©gulariser les heures de lever et de coucher, Ă©viter les privations de sommeil et enfin demander Ă lâenfant de passer aux toilettes avant de se coucher. Il convient de le rassurer en lui expliquant que ce nâest pas grave, que probablement plusieurs de ses petits copains de classe font aussi pipi au lit. Mais il est important de ne pas banaliser le problĂšme et de responsabiliser lâenfant en lui demandant, par exemple, de mettre ses draps et ses vĂȘtements sales Ă laver ou dâaider Ă refaire son lit avec des draps propres. Les parents peuvent ensuite lâaider Ă remplir un calendrier mictionnel » adaptĂ© Ă son Ăąge oĂč seront notĂ©es les nuits sĂšches ou humides reprĂ©sentĂ©es par un soleil et une pluie, ou par des gommettes de diffĂ©rentes couleurs. Plusieurs nuits sĂšches pourront ĂȘtre rĂ©compensĂ©es. Tous ces petits moyens sont nĂ©cessaires et souvent suffisants, ils permettent Ă lâenfant de prendre conscience du problĂšme et de sâimpliquer dans sa prise en charge. Ils aboutissent Ă une solution dans 25% des cas. Si au bout de trois mois, lâĂ©nurĂ©sie persiste, il est important de consulter votre mĂ©decin. Quel est le rĂŽle du mĂ©decin ? Il Ă©liminera une Ă©ventuelle cause organique par un examen neurologique et gĂ©nito-urinaire, associĂ© Ă un examen des urines, voire par une exploration urologique. Ces causes mĂ©dicales sont rares. Elles sont envisageables en cas dâĂ©nurĂ©sie secondaire ou dâĂ©nurĂ©sie par immaturitĂ© vĂ©sicale. Il peut sâagir dâune infection urinaire, dâune malformation, beaucoup plus rarement dâune Ă©pilepsie nocturne, dâun syndrome dâapnĂ©es du sommeil, de mĂ©dications somnifĂšres, dâune allergie, dâun diabĂšte⊠Le mĂ©decin prendra en charge lâenfant et tiendra un calendrier mictionnel assidu. En collaboration avec un kinĂ©sithĂ©rapeute, il pourra mettre en place des sĂ©ances de rééducation permettant Ă lâenfant de prendre conscience du rĂŽle de ses sphincters. La rĂ©ussite de cette dĂ©marche dĂ©pendra de la qualitĂ© des relations tissĂ©es entre le mĂ©decin et lâenfant, mais Ă©galement de la motivation et de la coopĂ©ration active de lâenfant, qui ne peut ĂȘtre espĂ©rĂ©e avant lâĂąge de 8 ou 9 ans. Cette prise en charge pourra aboutir Ă une psychothĂ©rapie plus spĂ©cifique, en particulier chez lâadolescent. Si lâenfant est motivĂ©, le mĂ©decin pourra prescrire lâutilisation dâun systĂšme dâalarme. Cette mĂ©thode est efficace puisquâil existe un succĂšs thĂ©rapeutique dâenviron 80% dans un dĂ©lai de 10 Ă 20 semaines, si les conditions dâutilisation sont bien comprises et correctement suivies par lâenfant. Les traitements mĂ©dicamenteux ne se justifient chez le prĂ©adolescent quâaprĂšs lâĂ©chec des autres mĂ©thodes, ou quand le retentissement psychologique de lâĂ©nurĂ©sie est important. Mouvements anormaux liĂ©s au sommeil Les rythmies du sommeil Mathieu est un petit garçon de 4 ans en parfaite santĂ©. Pourtant, son comportement de sommeil inquiĂšte beaucoup ses parents. En effet, Ă peine mis dans son lit, Mathieu se met Ă quatre pattes, se balance violemment dâavant en arriĂšre et se cogne la tĂȘte contre le montant de son lit. Un chantonnement accompagne ses mouvements. Ils rĂ©apparaissent parfois dans la nuit. Si cette scĂšne semble ĂȘtre tirĂ©e dâun film dâhorreur, il ne sâagit en rĂ©alitĂ© que dâun jactatio capitis nocturna, la plus impressionnante des rythmies. Dans ce cas, lâenfant passe simplement trop de temps dans son lit par rapport Ă ses besoins de sommeil, il suffit alors de retarder son heure de coucher pour quâelles disparaissent. Quâest-ce quâune rythmie ? Les rythmies sont des mouvements de balancement de la tĂȘte et du corps, survenant au moment de lâendormissement. Parfois violentes, elles peuvent provoquer le dĂ©placement du lit et sâaccompagner de vocalisations. TrĂšs frĂ©quentes dans les premiers mois de vie 60% des nourrissons de 9 mois se balancent dans leur lit en chantonnant, elles peuvent parfois durer plus longtemps 8% des enfants de 4 ans ont encore des rythmies. Ce trouble rĂ©gresse en gĂ©nĂ©ral assez rapidement quelques mois, voire quelques annĂ©es. Un trouble Ă©motionnel est dans la plupart des cas Ă lâorigine des rythmies persistant jusquâĂ lâadolescence. Que peuvent faire les parents ? Chez le jeune enfant, il nâest pas utile de sâinquiĂ©ter puisquâil sâagit dâun trouble tout Ă fait bĂ©nin. Si les mouvements sont violents, il faudra rembourrer le pourtour du lit et Ă©viter que celui-ci ne se dĂ©place ou fasse du bruit. Faire en sorte que lâenfant ne passe pas trop de temps dans son lit sans dormir. Sâil se balance, par exemple pendant une demi-heure avant de sâendormir, il sera prĂ©fĂ©rable de le coucher une demi-heure plus traitements mĂ©dicaux sont Ă envisager seulement Ă un stade oĂč la rythmie devient source dâembarras pour les enfants plus ĂągĂ©s, au point quâils refusent de dormir en prĂ©sence de leurs copains. Dans ce cas, comme dans celui des terreurs nocturnes et du somnambulisme, les anxiolytiques sont parfois efficaces. Sursauts et myoclonies du sommeil Les sursauts surviennent au moment de lâendormissement. Ils correspondent Ă une secousse involontaire et brutale du corps et peuvent rĂ©veiller lâenfant ou lâempĂȘcher de sâendormir. Ils peuvent ĂȘtre associĂ©s Ă des hallucinations visuelles, auditives ou corporelles qui sont autant de sources dâinquiĂ©tudes pour lâenfant et peuvent expliquer une opposition au coucher et une peur du noir. Les myoclonies sont des secousses musculaires plus brĂšves, plus localisĂ©es qui surviennent en plein sommeil. Le syndrome des jambes sans repos Le syndrome des jambes sans repos touche aussi les enfants. GĂ©nĂ©ralement, les symptĂŽmes sont les mĂȘme que pour les adultes inconfort aux jambes bulles pĂ©tillantes le long des jambes » et difficultĂ©s Ă sâendormir ou Ă rester endormi car il faut bouger les jambes pour que les sensations dĂ©sagrĂ©ables disparaissent. Parfois, ces symptĂŽmes sont pris pour des douleurs de croissance. Le dĂ©ficit dâattention TDHATrouble du dĂ©ficit de lâattention avec ou sans hyperactivitĂ©. More semble plus frĂ©quemment observĂ© chez ces enfants. Câest pourquoi il est important de vĂ©rifier quantitĂ© et qualitĂ© du sommeil devant une suspicion de TDHATrouble du dĂ©ficit de lâattention avec ou sans hyperactivitĂ©. More ⊠Le traitement associe des rĂšgles dâhygiĂšne de sommeil ; une restriction des stimulants cafĂ©, thĂ©, boissons aux colas⊠; lâutilisation de supplĂ©ments en fer chez les enfants souffrant de rĂ©serves basses, mesurĂ©es par le dosage de la ferritine, via une analyse sanguine. Ronflements et apnĂ©es Chez le jeune enfant, le ronflement est trĂšs frĂ©quent. 10% des enfants ronflent mais seuls 2 Ă 4% font de lâapnĂ©e du sommeil. Dans la majoritĂ© des cas, les ronflements sont anodins. DĂ©finition Lors de la respiration, lâair, avant dâarriver aux poumons, passe par le nez, le pharynx, le larynx et la trachĂ©e ; un obstacle au niveau de lâune ou lâautre de ces voies aĂ©riennes supĂ©rieures va entraĂźner une vibration de la colonne dâair et produire un bruit. Câest le ronflement. Chez lâenfant, les obstacles les plus frĂ©quents se situent soit au niveau du nez, en raison dâune inflammation rhinite, soit au niveau du pharynx en raison de grosses amygdales et/ou du dĂ©veloppement excessif des vĂ©gĂ©tations. En cas dâapnĂ©es, le bruit du ronflement sâaccompagne dâun arrĂȘt de la respiration, et souvent dâune reprise respiratoire irrĂ©guliĂšre et bruyante. Du ronflement aux apnĂ©es Chez la plupart des enfants, le ronflement est sans consĂ©quence. Un enfant atteint dâun ronflement dit simple », ronfle mais son sommeil est calme. Il est dans la journĂ©e bien Ă©veillĂ©, calme, et ne prĂ©sente aucun trouble du comportement. Lâenfant est attentif et il est capable de se concentrer sur son travail scolaire. Mais chez certains enfants, le ronflement peut sâaccompagner dâune augmentation des efforts respiratoires et de perturbations du sommeil. Il y a alors un syndrome dâapnĂ©es du sommeil qui doit ĂȘtre explorĂ© sur le plan mĂ©dical, et traitĂ© si besoin. Les consĂ©quences du syndrome dâapnĂ©es ne sont pas anodines â retard de croissance ; â consĂ©quences mĂ©taboliques prise de poids, diabĂšte ; â troubles du comportement, symptĂŽmes dâhyperactivitĂ© ; â troubles de la concentration avec impact sur les apprentissages scolaires ; â facteur de risque cardiovasculaire Ă long terme, notamment lâhypertension artĂ©rielle de lâenfant trĂšs rare dans cette tranche dâĂąge. Pas de panique cependant ! Lorsque que lâon dort, sâarrĂȘter de respirer pendant quelques secondes est normal. Faire une petite vidĂ©o de votre enfant dans son sommeil, peut aider ce dernier Ă Ă©valuer les symptĂŽmes. Les diffĂ©rents types dâapnĂ©es Il existe deux types dâapnĂ©es les apnĂ©es centrales la commande de la respiration par le cerveau fonctionne mal, plus frĂ©quentes chez le nouveau-nĂ©, et les apnĂ©es obstructives il y a un obstacle qui gĂȘne au passage de lâair, plus frĂ©quentes chez lâenfant. Les enfants souffrant dâun syndrome dâapnĂ©es obstructives nâoublient pas de respirer. Ils font, au contraire, dâintenses efforts pour respirer, pour faire passer lâair dans des voies aĂ©riennes supĂ©rieures partiellement obstruĂ©es. Lâair passe avec difficultĂ© et parfois pas du tout. Chez ces enfants, le ronflement est interrompu par des arrĂȘts respiratoires de plusieurs secondes ; la reprise de la respiration sâaccompagne dâun ronflement plus intense, puis le ronflement reprend son rythme. Ce syndrome touche 1 Ă 3% des enfants dâĂąge prĂ©scolaire. La frĂ©quence du syndrome dâapnĂ©es obstructives du sommeil diminue aprĂšs lâĂąge de 6 ans avec la diminution de volume des amygdales et des vĂ©gĂ©tations et lâaugmentation de calibre des voies aĂ©riennes supĂ©rieures avec la croissance. Le syndrome dâapnĂ©es du sommeil est plus frĂ©quent dans certaines populations dâenfants âą quand un parent est atteint dâun syndrome dâapnĂ©e du sommeil ; âą en cas dâobĂ©sitĂ© ; âą quand les parents fument le risque est multipliĂ© par deux ; âą en cas dâinfections respiratoires Ă rĂ©pĂ©titions ou dans certaines maladies gĂ©nĂ©tiques comme la trisomie 21 par exemple. Les symptĂŽmes En cas de syndrome dâapnĂ©es, le sommeil de lâenfant est agitĂ©. Son ronflement est irrĂ©gulier interrompu par des arrĂȘts de la respiration. Il transpire beaucoup pendant son sommeil. Il dort souvent le cou en hyperextension, la bouche ouverte. Il transpire beaucoup. Dans la journĂ©e, lâenfant est somnolent ou, Ă lâinverse, hyperactif. Il est irritable. Il a des difficultĂ©s Ă se concentrer Ă lâĂ©cole. Ses rĂ©sultats scolaires peuvent ĂȘtre dĂ©cevants. Les enfants porteurs dâun syndrome dâapnĂ©es du sommeil respirent frĂ©quemment la bouche ouverte, y compris dans la journĂ©e. Ils ont souvent une voix nasillarde ou enrouĂ©e du fait de lâobstruction provoquĂ©e par lâhypertrophie des vĂ©gĂ©tations ou des amygdales. Si le syndrome dâapnĂ©es du sommeil est sĂ©vĂšre, il peut entraĂźner un retard de poids, plus rarement de taille. Mais Ă lâopposĂ©, un enfant obĂšse est plus Ă risque de faire un syndrome dâapnĂ©es du sommeil et sâil nâest pas traitĂ©, cela favorisera la prise de poids. Le diagnostic prĂ©cis est fait par un examen du sommeil, idĂ©alement une polysomnographie, qui Ă©tudie la qualitĂ© de la respiration pendant le sommeil. Le traitement Le traitement associe, suivant les cas, des mesures dâhygiĂšne de vie, un bilan ORL, un bilan allergologique, un avis orthodontique et une rééducation par un kinĂ©sithĂ©rapeute spĂ©cialisĂ© en maxillo-faciale. Il doit y avoir un suivi rĂ©gulier, jusquâĂ amĂ©lioration du sommeil. Si lâenfant est obĂšse, un suivi des apports alimentaires et la mise en place dâactivitĂ©s physiques adaptĂ©es choisies avec lui sont essentiels. Si lâenfant est allergique et sâil prĂ©sente par exemple une rhinite, un bilan allergologique en vue dâune dĂ©sensibilisation ou dâun traitement adaptĂ©, sera nĂ©cessaire. Pour tous, une consultation ORL sâimpose. En effet, chez lâenfant dans 3/4 des cas, lâhypertrophie des amygdales et des vĂ©gĂ©tations est la seule cause du syndrome dâapnĂ©es du sommeil. Attention, lâexamen de la cavitĂ© buccale ne suffit pas Ă faire le diagnostic, une naso-fibroscopie est indispensable pour voir les amygdales internes. Lâablation des amygdales et des vĂ©gĂ©tations fait disparaĂźtre tous les symptĂŽmes dans 80% des cas. La disparition du ronflement est particuliĂšrement spectaculaire. Mais, chez un petit nombre dâenfants, les symptĂŽmes peuvent rĂ©apparaĂźtre plusieurs annĂ©es plus tard. Chez les enfants pour qui le ronflement et les symptĂŽmes persistent aprĂšs lâintervention, un enregistrement de sommeil est indispensable. Certaines anomalies maxillo-faciales doivent ĂȘtre dĂ©pistĂ©es prĂ©cocement par les orthodontistes pour ĂȘtre traitĂ©es efficacement et permettre lâamĂ©lioration de la respiration nocturne. Ces anomalies doivent ĂȘtre suspectĂ©es devant un visage allongĂ©, un menton en retrait, un palais ogival vertical ! et des fosses nasales Ă©troites, une position anormalement basse de la langue, une respiration buccale exclusive ou privilĂ©giĂ©e et des anomalies de lâarticulĂ© dentaire plus ou moins Ă©videntes, pour les non spĂ©cialistes. Les thĂ©rapeutiques orthopĂ©diques de disjonction maxillaire rapide et les dispositifs fonctionnels de type activateurs pourront corriger le syndrome dâapnĂ©es des enfants concernĂ©s, en complĂ©ment de lâadĂ©noĂŻdectomie-amygdalectomie. Il convient donc de toujours prendre lâavis dâun orthodontiste lorsquâun syndrome dâapnĂ©es du sommeil a Ă©tĂ© diagnostiquĂ© chez un enfant ou un adolescent. Pour les enfants dont le syndrome obstructif persiste aprĂšs chirurgie ORL et/ou aprĂšs les soins orthodontiques adaptĂ©s ou quand ceux-ci sont longs Ă rĂ©aliser, un traitement complĂ©mentaire temporaire par ventilation avec une machine qui envoie de lâair sous pression et un masque nasal on parle de CPAP ou de machine de ventilation Ă pression positive, comme chez les adultes pendant la nuit, peut ĂȘtre proposĂ©. Questionnaire de sĂ©vĂ©ritĂ© apnĂ©ique de lâenfant LâĂ©quipe du laboratoire de sommeil de Saint Antoine a validĂ© un questionnaire de dĂ©pistage du syndrome dâapnĂ©es chez lâenfant de 3 Ă 12 ans . Si vous avez des doutes, vous pouvez remplir le questionnaire en cliquant sur lâimage ci-dessous La narcolepsie La narcolepsie est une anomalie de la vigilance. Elle est caractĂ©risĂ©e principalement par la survenue dâĂ©pisodes de sommeil brutaux et inattendus parfois associĂ©s Ă des cataplexiesLa cataplexie est un brusque relĂąchement du tonus musculaire tension prĂ©sente dans les muscles au repos. La cataplexie dure de moins dâune seconde Ă plusieurs minutes. Elle peut arriver de plusieurs fois par jour Ă quelques fois dans la vie entiĂšre. Si les cataplexies sont complĂštes, le co... More Ă©pisodes de chute brutale du tonus musculaire pouvant entraĂźner le fait de lĂącher involontairement un objet ou une perte dâĂ©quilibre. Elle est rare chez les enfants et dĂ©bute gĂ©nĂ©ralement au cours de lâadolescence voir la description complĂšte Pour toute question sur le sommeil de lâenfant, le RĂ©seau MorphĂ©e met Ă votre disposition un forum Internet anonyme et gratuit sur lequel des spĂ©cialistes du sommeil rĂ©pondent Ă vos questions. Contenus complĂ©mentaires Le sommeil de lâenfant Les bonnes pratiques Lâenvironnement du sommeil de lâenfant Questions frĂ©quentes Questionnaire de sĂ©vĂ©ritĂ© apnĂ©ique de lâenfant
Bebe1 An Se Reveille Trop Tot . Parlez-lui dĂ©pourvu aller dans sa chambre afin de le rassurer. Par exemple, dites-lui que vous lâentendez et que vous ĂȘtes tout prĂšs. Sâil ne se calme pas, allez le voir pour vous assurer que tout va bien. Pour le rĂ©conforter, vous pouvez dâabord simplement le caresser et lui murmurer doucement plutĂŽt que de le prendre tout sans1 jour de vie, 2 mois, 3 ans, 13ans⊠que peut-on attendre de nos chers bambins ? Jâai parfois entendu certains parents dire Ă un bĂ©bĂ© qui venait de revenir de la maternitĂ© on le laisserait pas pleurer lĂ ??? ». Je ne mâattarderai pas, dans cet article, Ă parler des pleurs, mais plutĂŽt de ce quâun parent attend dâun enfant. Je me suis dĂ©jĂ rendue compte que jâen demandais parfois trop » Ă mon petit loulou. Ce jour-lĂ , je me lĂšve en Ă©tant stressĂ©e pourquoi ? Je dois impĂ©rativement ĂȘtre plus tĂŽt au boulot, un rendez-vous important ». DĂšs le moment ou mon petit garçon se lĂšve, tout se passe normalement pour lui. Il descend tranquillement et aime prendre encore son biberon. Sauf que moi, je sais que ce jour-lĂ , on dĂ©bute un traitement homĂ©opathique et quâil doit prendre IMPERATIVEMENT un mĂ©dicament avant son biberon. Mon ton de voix, ma façon de lui prĂ©senter est dĂ©jĂ diffĂ©rente de dâhabitude et le voila me dire non maman, jâai pas envie ! ». Alors lĂ , je ne me reconnais pas, je mâĂ©nerve fort » et crie, sur lui, pour quâil le prenne. Arrive ce quâil doit arriver, il pleurt et je culpabilise dâavoir criĂ©. Pourquoi est-ce que jâai criĂ© ? Mais en mĂȘme temps, je veux quâil se presse. RĂ©sultat, il prend encore plus de temps Ă prendre son mĂ©dicament parce que jâai criĂ© et me voila en train de rĂ©flĂ©chir Ă ce que je veux de lui. Il a 3 ans 1/2, quâest-ce quâun petit garçon, Ă cet Ăąge, peut imaginer dâun rendez-vous important », dâĂȘtre pressĂ©e, de devoir absolument prendre un mĂ©dicament. Alors ce nâest pas parce que dans SA rĂ©alitĂ© un rendez-vous important est diffĂ©rent du nĂŽtre, quâon ne doit plus, nous, pouvoir y faire face. Apprendre Ă accepter le rythme de lâenfant, câest apprendre Ă gĂ©rer notre rythme diffĂ©remment. La fois dâaprĂšs, JE me suis levĂ©e plus tĂŽt, JâAI prĂ©parĂ© au soir un maximum et surtout, je lui ai expliquĂ© la veille comment le matin se dĂ©roulerait afin quâil puisse dĂ©jĂ anticiper, entendre et comprendre que le rythme peut parfois ĂȘtre perturbĂ©. Je ne fais pas un article sur la meilleure façon de gĂ©rer un matin difficile mais seulement une rĂ©flexion dâune psychologue sur ce quâon attend rĂ©ellement de nos enfants⊠Je terminerais sur les belles paroles de mon loulou, qui, lorsque je me suis excusĂ©e platement de mon empressement et de ma colĂšre injustifiĂ©e, mâa tout simplement rĂ©pondu câest pas grave maman » . Nous avons encore beaucoup Ă apprendre de nos enfantsâŠ.
jen peut plus je n'arive pas a m'en remettre c'est trop dur et moi aussi se qui me manque c'est de le toucher de sentir son odeur et ses calins c'etait mon bebe et sera toujours mon bebe . 0 0. Par priscilla. le 1 avril 2010, j'ai perdu mon bébé BIDOU, j'ai du prendre la terrible décision d'euthanasier mon petit persan;agé de 3 ans il était soigné pour la teigne et il a fait un
Ca veut dire accepter qu'elle dĂ©jeune avec des ailes. Vos petites tĂȘtes blondes se lĂšvent aux aurores y compris le week-end ? Voici quelques prĂ©cieux conseils pour les occuper et vous permettre de grappiller quelques minutes de sommeil. Non, il ne s'agit pas de les coller devant la tĂ©lĂ© ou de leur demander de passer l'aspi quoi que ?, mais de les rendre un minimum autonomes pour qu'ils puissent s'affairer tout seuls comme des grands, au petit matin. 1- PrĂ©parez le petit-dĂ©j la veille Sortir les cĂ©rĂ©ales et dresser la table du petit-dĂ©j la veille va vous Ă©viter d'avoir Ă vous extirper du lit pour nourrir vos petits ĂȘtres affamĂ©s. Ils n'auront plus qu'Ă attraper le lait et le jus de fruits dans le frigo et Ă laisser les lieux presque aussi propres qu'ils les auront trouvĂ©s. 2- Chacun son verre Pour Ă©viter qu'ils ne profitent de votre sommeil pour boire leur lait chaud dans votre flĂ»te en cristal ou ne se chamaillent pour obtenir LE bol vert il n'y en a qu'un Ă©videmment, faites en sorte que chacun possĂšde son assiette, son bol et son verre rien qu'Ă lui. Et s'il peut y avoir leur nom inscrit dessus, ça Ă©vitera toutes tergiversations Ă©ventuelles. A vous de vĂ©rifier le soir qu'ils sont bien rangĂ©s Ă leur place dans le placard ou sur la table et pas croupissant, sales, dans le lave-vaisselle... Ils vont mĂȘme apprĂ©cier ! 3- Affichez-leur un mĂ©mo Mettre leur bol dans l'Ă©vier, faire leur lit, s'habiller et ne pas en profiter pour revĂȘtir une robe de princesse ou un costume de super-hĂ©ros... Inculquer Ă ses enfants une petite routine quotidienne et leur fournir un dĂ©but d'indĂ©pendance en leur affichant une liste de choses Ă faire le matin va vous permettre, Ă vous, de rester un peu plus longtemps sous la couette. 4- Couchez-les un peu plus tard Si votre petit se lĂšve Ă l'aube, peut-ĂȘtre que repousser trĂšs sensiblement l'heure de son coucher lui permettrait de dormir jusqu'Ă une heure plus raisonnable ? Ăa vaut en tous cas le coup d'essayer ! 5- Sortir les jouets Le mieux pour les occuper pendant que vous ronflez paisiblement est de laisser leurs jouets et leurs livres Ă portĂ©e de mains et de leur dire qu'ils peuvent jouer et bouquiner dĂšs le saut du lit. Youpi gĂ©nĂ©ral ! 6- Vous lever... Vous pensiez peut-ĂȘtre pouvoir y Ă©chapper, rien qu'une fois, mais non. AprĂšs avoir abattu toutes vos cartes, il ne vous restera plus qu'une issue vous lever. En mĂȘme temps, ils ont beau se lever tĂŽt, ce sont bien les seules personnes capables de vous mettre de bonne humeur alors que vous avez encore les yeux qui piquent ! Et puis, en devenant parents, vous Ă©tiez conscients que vous alliez faire l'impasse un temps sur les grasses mat', ça fait partie du jeu ! Quelquun a une suggestion, une idĂ©e pour un bĂ©bĂ© qui se lĂšve trop tĂŽt? Le sommeil a toujours Ă©tĂ© problĂ©matique pour ma petite derniĂšre, qui a maintenant 16 mois. Le jour, elle dort trĂšs peu (elle peut faire 2 siestes de 30 minutes, et c'est son maximum). Le soir, on la met au lit vers 19h30. Mais de toute façon, peu importe Ă quelle heure on la couche (on a Ă peu prĂšs tout LâactivitĂ© principale dâun bĂ©bĂ© durant ses premiers mois est le sommeil. Alors il est important de lui amĂ©nager un espace qui le mette en confiance et facilite son endormissement. Lâutilisation dâun matelas au sol est une des bases de la pĂ©dagogie Montessori. On vous en dit Ă Sylvie d'Esclaibes, directrice d'Ă©cole Montessori, fondatrice du centre de formation Apprendre Montessori, auteure* de nombreux ouvrages sur la pĂ©dagogie. Nombreux sont les parents ayant envie dâappliquer les principes de la pĂ©dagogie Montessori dans lâĂ©ducation de leur enfant. Lâun des principes de base formulĂ© par Maria Montessori est que lâenfant doit pouvoir accĂ©der librement Ă son environnement, cela signifie que sa maison, sa chambre doit ĂȘtre un terrain sĂ»r dans lequel il peut Ă©voluer en toute autonomie. Cet environnement doit lui offrir lâopportunitĂ© de se concentrer sur le dĂ©veloppement de ses ses premiĂšres mois, le tout-petit va passer beaucoup de temps Ă dormir. Ainsi son espace de repos doit vraiment ĂȘtre pensĂ© pour lui permettre de se sentir en sĂ©curitĂ© et en mĂȘme temps lui offrir la possibilitĂ©, encore une fois, de se pouvoir en toute la pĂ©dagogie Montessori lâenfant ne dort pas dans un lit Ă barreaux mais directement sur un matelas posĂ© sur le sol pour quâil puisse ĂȘtre autonome câest Ă dire pouvoir se lever et se coucher comme il le souhaite. En effet, dans un lit Ă barreaux, le tout-petit est comme dans une âpetite prisonâ. Il nâest pas en confiance car dĂ©pendant du dĂ©sir de lâadulte. Le lit au sol est vraiment un principe important de la pĂ©dagogie Montessori. Quel Ăąge pour un lit montessori ?Les premiers mois dans la pĂ©dagogie Montessori, on recommande le cododo, le bĂ©bĂ© est mieux prĂšs de sa mĂšre. Plus il grandit, plus il acquiert une certaine sĂ©curitĂ©, des repĂšres qui lui permettront ensuite de dormir seul. DĂšs le moment oĂč lâenfant ne dort plus avec sa maman, il peut dormir sur un matelas au sol. Lorsquâil est tout-petit, il nây a pas de risque quâil tombe et se fasse mal car il bouge trĂšs peu. Les premiers mois, vous pouvez utiliser un topponcino en plus du matelas. Il sâagit dâun un matelas, trĂšs souple, sur lequel on peut poser en permanence le bĂ©bĂ© et donc le maintenir dans une chaleur identique tout au long de la journĂ©e. Bien au chaud et dans une odeur connue, le nouveau-nĂ© est rassurĂ©. La forme de ce petit matelas permet de dĂ©poser facilement l'enfant dans son lit sans le rĂ©veiller aprĂšs sâĂȘtre endormi dans les bras. Rien ne vous empĂȘche Ă©galement de mettre le bĂ©bĂ© dans une turbulette il garde les bras libre. La couverture est dĂ©conseillĂ©e. Ensuite, quand il grandira, il est important de sĂ©curiser lâespace en disposant par exemple des coussins ou des boudins autour du matelas. Un lit au sol n'est pas en soi dangereux mais il est important de prĂ©voir des amĂ©nagements pour que le bĂ©bĂ© ne se fasse pas mal. Les parents raffolent du lit cabane c'est un lit qui s'inspire du lit au sol, avec un matelas par terre et une structure en bois l'encadrant qui donne cette impression de cocon. Un lit cabane se compose d'un sommier en bois et d'une structure toujours en bois, en forme de cabane. Le plus souvent, ces lits sont Ă©quipĂ©s d'une barriĂšre de sĂ©curitĂ© amovible. Le matelas n'est pas posĂ© sur le sol mais bien sur le sommier qui est toutefois bas. Il n'y a pas d'Ăąge pour le lit cabane Montessori. DĂšs que votre enfant peut dormir seul dans son lit, vous pouvez l'y mettre. Lire aussi IdĂ©es dĂ©co 6 lits cabanes pour dĂ©corer la chambre de votre enfantQuel matelas choisir pour un lit Montessori ? Pas de recommandations spĂ©cifique. Il est important de choisir un matelas pas trop haut pour que le bĂ©bĂ© ne risque pas de se blesser en tombant. Optez pour un matelas plutĂŽt grand 70x140 dans lequel le bĂ©bĂ© peut se mouvoir librement. Le matelas ne doit ni trop ferme, ni trop mou. LâĂ©paisseur idĂ©ale se situe entre 12 et 15 cm. PrivilĂ©giez une matiĂšre et une garniture biologique. Lire aussi Quel lit Montessori pour mon bĂ©bĂ© ? Ătre prĂȘt Ă se lancer Vous hesitez encore Ă utiliser un matelas au sol ? Sachez qu'il tout Ă fait normal d'avoir des apprĂ©hensions. Peur que BĂ©bĂ© se lĂšve tout le temps, qu'il fasse une chute... En rĂ©alitĂ©, il s'agit d'une vraie habitude de vie Ă s'approprier. Comme nous le dit Sylvie D'Esclaibes, " il est important de se sentir prĂȘt, de ne le faire parce que "c'est la mode" ou que tout le monde autour de vous dit que c'est bien." IdĂ©alement, poursuit notre interlocutrice, "mieux vaut dĂ©marrer le plus tĂŽt possible pour que l'enfant s'habitue, et persister quand on se lance." Aussi, il faut aussi ĂȘtre cohĂ©rent avec lâendroit oĂč est confiĂ© lâenfant. Si chez son assistante maternelle, il dort dans un lit Ă barreaux alors cela peut ĂȘtre confusant pour lui". Toutefois, les crĂšches plĂ©biscitent depuis plus en plus les couchages au sol. Pour vous rassurer, hormis le tapis Ă cĂŽtĂ© du lit, vous pouvez ajouter des barriĂšres de sĂ©curitĂ© ou un contour de matelas. Il existe aussi des lits Ă barreaux au sol avec une ouverture. Si vous avez peur que votre enfant sorte tout le temps du lit, vous pouvez installer une petite barriĂšre Ă la porte de la chambre. Lâenfant sera libre dans son espace. Ce nâest pas la mĂȘme chose que dans un lit oĂč il est entravĂ© dans ses mouvements. TĂ©moignage Claire, maman de 2 enfants, 24mois et 6 mois. âMon 1er Ă eu un lit Ă barreaux mais il est passĂ© avec matelas au sol sans souci Ă ses 20 mois.. Les siestes il reste dans son lit et la nuit aussi. Il suffit de bien leur expliquer quand ils n'ont pas Ă©tĂ© habituĂ©s dĂšs la naissance. Le matin il se lĂšve, va chercher un livre ou un jeu et il retourne dans son lit. Finis les cris "Mamaaaan" tous les matins pour que je le sorte du lit Ă barreaux. LĂ il vit sa petite vie et ne se sent plus emprisonnĂ© derriĂšre les barreaux. Mon 2Ăšme qui vient d'avoir 6 mois a Ă©tĂ© avec le matelas au sol dĂšs sa naissance. Sur un matelas 60*120 au dĂ©but. Et depuis 1 semaine sur un 90*190 cela lui permet d'avoir plus de place quand il roule, je mets juste des petits coussins en bordure si jamais il sort du matelas."*150 activitĂ©s Montessori Ă la maison, c'est malin ; Aider son enfant Ă se concentrer grĂące Ă la mĂ©thode Montessori aux Ă©ditions s'inspire !Salut comme le dit mon titre, ma fille de 8 mois refuse ses bibs durant la journĂ©e. Elle en prend un entier au petit matin ( 4h30-5h) de 180-210 ml et ensuite, tout au long de la journĂ©e, je rĂ©ussis Ă lui en faire boire 1 vers 12h (150 ml) de peine et de misĂšre, mĂȘme chose vers 17 h et vers 21 h elle prend entre 102-150 ml. Lorsque j'Ă©cris de peine et de misĂšre, je lui fait
Il se rĂ©veille pour mieux dormir Parfois, aux alentours de 5 ou 6 heures du matin, les enfants ont une phase de rĂ©veil nocturne. Le sommeil n'est pas linĂ©aire il est fait de cycles. Votre tout-petit peut se trouver, Ă l'aube, au dĂ©but d'un cycle, donc en phase de sommeil lĂ©ger. Vous pensez qu'il se rĂ©veille parce que vous l'entendez s'agiter. Dans la nuit, ou Ă l'aube, la majoritĂ© des tout-petits ouvrent un Ćil et se rendorment. Les parents ne s'en aperçoivent pas. Ce qu'il faut faire. Essayez de le laisser gĂ©rer tout seul son rĂ©veil. Surtout, n'y allez pas ! Il peut trĂšs bien apprendre Ă patienter un peu dans son lit. Laissez-le tranquille, rĂȘver, gazouiller... puis retomber dans les bras de MorphĂ©e ! Disposez dans son lit un ou deux jouets qu'il aime bien. Cela l'occupera. Il se lĂšve tĂŽt car il est sensible Ă la lumiĂšre C'est peut-ĂȘtre le jour qui se lĂšve qui rĂ©veille votre petit dormeur. Il peut trĂšs bien imaginer que c'est pour lui aussi l'heure de se lever. Il est donc logique qu'il vous appelle. Ce qu'il faut faire. Si vous ne pouvez pas installer des volets, des rideaux sombres et Ă©pais feront l'affaire. Vous pouvez aussi opter pour des rideaux occultants. Il se lĂšve tĂŽt car c'est sa nature A chaque enfant son rythme de sommeil et ses propres besoins. Ce qu'il faut faire. Vous pouvez essayer d'adapter son heure de rĂ©veil aux horaires de la famille, sans trop le forcer. DĂ©calez un peu l'heure du coucher. Essayez aussi de jouer sur les siestes. S'il dort trois heures l'aprĂšs-midi, rĂ©veillez-le un peu avant. Il rattrapera peut-ĂȘtre cette heure le matin. Vous pouvez espĂ©rer un lĂ©ger mieux, mais pas un changement radical. Il est rare que les petits lĂšve-tĂŽt » se transforment en enfants capables de grasses matinĂ©es. Quand on a Ă©tĂ© un dormeur ou un lĂšve-tĂŽt dans sa petite enfance, on le restera probablement toute sa vie... Maria Poblete avec le Dr HĂ©lĂšne de Leersnyder, pĂ©diatre, spĂ©cialiste des troubles du sommeil*.* Auteur de L'Enfant et son sommeil , Ă©d. Robert Laffont.© Enfant Magazine Paroles de papa Depuis qu'il a 6 mois, Hugo se rĂ©veille entre 5 et 6 heures du matin, tous les jours ! Sur les conseils du pĂ©diatre, nous avons repoussĂ© l'heure du coucher d'une demi-heure. Les premiers temps, Hugo dĂ©calait lĂ©gĂšrement son rĂ©veil. Mais, depuis quelques semaines, retour Ă la case dĂ©part. On se dit qu'il est comme ça, c'est un couche-tĂŽt et un lĂšve-tĂŽt. Mais il doit comprendre aussi que nous sommes fatiguĂ©s. Nous lui avons expliquĂ© que nous avions besoin de dormir ! Je lui ai installĂ© quelques jouets dans son lit. Je pense qu'il finira par comprendre que, pour nous, 5 heures du matin, c'est la pleine nuit ! » Fabien, papa de Hugo, 18 matin, il dĂ©barque dans votre lit⊠que faire ? ktx1.